Alerte à l'amour - Patrick Ameye - E-Book

Alerte à l'amour E-Book

Patrick Ameye

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Beschreibung

Sandrine arrivera-t-elle à allumer la flamme dans le cœur de Sébastien ?

Sandrine est secrètement amoureuse de Sébastien, mais Sébastien est plutôt débauché en termes d’amour. Sandrine décide donc de manipuler un exercice d’incendie au sein de sa société pharmaceutique afin de mettre le feu au cœur de Sébastien. Ensuite, les événements deviennent plutôt incontrôlables.

Un roman truffé de rebondissements ! Les personnages ne sont pas au bout de leurs peines...

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Patrick Ameye

Alerte à l’amour

1. L’incendie.

L’histoire commence dans un bureau de quatre personnes au troisième étage d’un immeuble situé au sein d’un site d’une grande société comprenant plusieurs bâtiments. Assise derrière un des bureaux, une belle femme se penchait concentrée sur un clavier. Elle était grande, mince avec des cheveux mi-longs et portait des lunettes rondes, qui cachaient un peu ses jolis yeux bleus.

Soudain, derrière elle le bâtiment voisin prenait feu. Les flammes dansaient avidement, se nourrissant de l’air frais de cette matinée hivernale. Sandrine ne remarquait pas l’incendie dans son dos et réagissait plutôt surprise quand un jeune homme se précipitait dans la pièce. Le jeune homme maigre aux cheveux châtains paniquait légèrement et gesticulait sauvagement vers le bâtiment en flammes. Sandrine regardait tendrement ses yeux bruns profonds.

« Sandrine, Sandrine ! Il y a le feu. »

« Calme-toi, Sébastien. C’est le bâtiment voisin. »

« Mais est-ce que nous ne devons pas aller les aider ? »

« Reste calme Sébastien ! Laissons les secouristes intervenir. »

« Mais Sandrine, les flammes sont gigantesques. Nous devons quitter le bâtiment. »

« Non Sébastien », disait Sandrine ferme. « Ça suffit maintenant. Reste zen et assieds-toi ! Si tu entends un son continu, tu dois te préparer pour l’évacuation. »

« Mais… mais… mais Sandrine, ma fiancée travaille dans ce bâtiment. »

« Sébastien ! Arrête ton char, Bon Dieu. Tu transpires comme un cheval qui a couru 100 km. Je t’ai dit que les secouristes connaissent leurs tâches. Tais-toi maintenant et… »

Soudain, Sandrine ne finit pas sa phrase.

« Aha », dit-elle. « Maintenant, j’entends un signal continu. Préparons-nous ! »

« Non Sandrine, je ne crois pas que c’était un signal. C’était plutôt quelqu’un en agonie. »

« Oh non, Sébastien. Fuyons ! Vite ! »

« Reste calme Sandrine. Le bâtiment est déjà à moitié détruit, ce n’est pas grave. Viens, il est l’heure. Rentrons à la maison. » Les deux employés prirent leur manteau du porte-manteau et se dirent au revoir, se dépêchant un peu pour éviter les embouteillages quotidiens.

Le lendemain, ils arrivaient pratiquement au même moment au bureau. La vue du résidu des murs brûlés du bâtiment voisin les rendaient plutôt tristes.

« Bonjour Sébastien. »

« Bonjour Sandrine. »

« Ce n’est pas beau à voir », disait Sandrine. « Une grande partie du bâtiment voisin a disparu. »

« Bof, ce n’était pas un grand feu. Ma fiancée a eu de la malchance, Sandrine. Elle est morte. »

« Reste calme, Sébastien. Nous allons nous occuper de tout. Ta fiancée est-elle morte ? »

« Oui, Sandrine. »

« Mais je suis là, Sébastien. »

« Oooh Sandrine ! »

« Oooh Sébastien ! »

Et un autre type de feu s’allumait.

2. Les premières accolades.

De toutes les salles de réunion du service, Sandrine préférait la salle Celsius. Les chaises étaient confortables, la lumière du jour pénétrait dans la salle et l’écran géant montrait les images nettes et très claires. Mais aujourd’hui, elle ne faisait pas attention aux points positifs de la salle. Elle regardait l’écran sans vraiment voir les images projetées. Elle ne pouvait pas empêcher ses pensées de dériver. Ça faisait 3 semaines qu’elle formait un couple avec Sébastien. La première semaine avait vraiment été magnifique. Il la faisait rire, préparait des surprises romantiques et se comportait comme quelqu’un de très gentil. Mais, ensuite, elle a commencé à remarquer de petits changements. Il devenait plus distant, plus distrait aussi. Il ne l’écoutait plus et jouait tout le temps sur son portable.

« Peut-être que je m’imagine tout cela », pensait Sandrine. « Peut-être que je dois lui donner un peu plus d’espace pour se développer dans notre relation. »

« Tu n’as absolument rien entendu de ma présentation, n’est-ce pas Sandrine ? » Le pauvre Florent Palissade la regarda avec des yeux tristes. « Est-elle tellement ennuyeuse ? »

Sandrine retourna immédiatement à la réalité avec un soupçon de culpabilité sur son visage.

« Oh, non, Florent, pardonne-moi. J’en suis convaincue que ta présentation n’est pas ennuyeuse. C’est moi qui suis coupable ici. J’ai beaucoup de choses en tête. Tu parlais de ta vidéo. »

« Je voulais simplement montrer que notre enregistrement de l’incendie d’il y a 3 semaines est le parfait début pour notre campagne de sécurité. Nous pouvons presque utiliser la pellicule complète. Façon de parler, naturellement, dans cette époque digitale. »

« Bonne nouvelle, Florent. Merci pour tous les efforts que tu mets dans ce projet. »

Sans parler, le jeune homme de plus que 40 quitta la salle, directement suivi par Sébastien. Toutes les intentions de Sandrine de rester calme s’envolèrent immédiatement.

« Sébastien ! Sébastien ! »

« Calme-toi, Sandrine. Qu’est-ce qui se passe ? »

« Sébastien ? Je dois te le demander. C’est trop important. Tu m’as trompé ? »

« Reste calme, Sandrine. Ce n’était qu’avec la voisine. »

« Quoi ? En plus, tu l’avoues ? »

« J’essaye de ne pas trop mentir, Sandrine »

« Mais, Sébastien. Avec la voisine ? »

« Reste calme Sandrine. Ce n’était que physique. »

« Tu ne m’aimes plus ? »

« Arrête de pleurer Sandrine, nous ne sommes que des personnages dans le film de la vie. » Soudain, Sandrine prend le téléphone. « Mais Sandrine, qu’est-ce que tu fais ? »

« Du calme Sébastien, je fais le 5000. »

« Mais c’est le numéro des urgences. »

« Tu as raison, Sébastien, je vais leur demander de déclencher le signal d’évacuation. »

« Pourquoi, Sandrine ? »

« Parce que je me casse, Sébastien. Et tu sais quoi ? Le chauffeur de l’ambulance est mon amant. »

« Sandrine ! Reste ! Je t’aime ! »

« Ooooh Sébastien. »

« Ooooh Sandrine. »

Et le feu se ralluma.

3. L’amant.

L’appartement de Sandrine se situait au centre de Wavre, dans le Brabant-Wallon. Au milieu de la rue de Nivelles en face de l’office de tourisme se trouvait un petit immeuble avec au rez-de-chaussée un magasin de télécommunication. À cause de la surface limitée de l’appartement, Sandrine hésitait pour opter pour la cohabitation. Mais ces derniers temps, Sébastien venait souvent la visiter. Comme ce jour, où l’hiver avait décidé de sortir de son hibernation pour se montrer encore capable de saupoudrer un tapis de neige sur les rues de Wavre. Bien que le lecteur éventuel comprenne vite que la journée risquait de ne pas être banale du tout. La journée commençait quand Sébastien se précipitait dans le salon avec un air très perturbé.

« Sandrine ! Sandrine ! Viens vite ! »

« Qu’est-ce qui t’arrive, Sébastien ? Reste calme ! »

« Mais Sandrine, ton amant a eu un malaise. »

« QUOI ? »

Sandrine se mit debout, inquiète.

« Du calme, Sandrine. Ce n’est pas grave. »

« Pas grave, pas grave. Mais qu’est-ce qu’il faisait ici ? Ça fait des semaines que je ne le vois plus. »

Sébastien haussa les épaules.

« Je n’en sais rien, moi. Je l’ai trouvé comme ça dans le couloir, devant la porte d’entrée. Viens voir ! »

« Il est couvert de sang », cria Sandrine.

« N’exagère pas, Sandrine. Il lui reste assez de sang. »

« Mais nous devons appeler le 6000. »

« Ah ! non, tu te trompes, Sandrine. Nous ne sommes pas au boulot. À l’extérieur nous appelons le 112. »

« Mais nous n’avons pas encore entendu une sirène. »

Sandrine arpenta nerveusement le couloir.

« Sandrine ! Reste calme. Ton appartement n’a pas de sirènes. »

À ce moment, Sandrine se pencha pour la première fois au-dessus de la victime.

« Mais, Sébastien. Pourquoi a-t-il le nez cassé ? Et un œil au beurre noir ? »

« Reste calme Sandrine ! Je peux tout expliquer. Nous avons eu une simple discussion. »

« Oh, Sébastien, pourquoi as-tu les poings pleins de sang ? »

« Ça n’a pas d’importance pour le moment. Appelle l’ambulance, Sandrine ! »

Sandrine prenait son téléphone, mais hésita soudainement.

« Mais Sébastien, ça ne va pas. Le chauffeur de l’ambulance est ici, inconscient par terre. »

« Ils ont sûrement d’autres chauffeurs, Sandrine. »

« Oui, tu as sûrement raison, Sébastien. Je vais l’accompagner à l’hôpital. »

Un bon quart d’heure plus tard l’ambulance s’arrêta dans la rue de Nivelles. Les ambulanciers embarquèrent leur malheureux collègue vers l’hôpital. Sandrine les accompagna. Sébastien resta derrière, mais l’expression sur son visage trahit une grande quantité de colère contenue.

Le lendemain, les deux amoureux se revoyaient au bureau. Sandrine avait l’air soulagée.

« Sébastien, je suis de retour. Tu avais raison. Ce n’était pas grave. Il n’avait que deux côtes brisées, le nez cassé, une commotion cérébrale et il est dans le coma. »

« Ah, Sandrine. Tu vois, tout est bien qui finit bien. »

« Ooh Sébastien, tu es génial. »

4. Une nouvelle surprenante.

Le premier rayon de soleil de cette année qui pénétrait la chambre de Sandrine faisait monter la température dans la pièce. Sandrine bougeait agitée dans son lit. Elle ne se sentait pas bien, ni physiquement, ni psychologiquement. Elle s’inquiétait principalement pour la réaction de Sébastien. Alors elle hésitait à annoncer les mauvaises nouvelles à son compagnon. Mais elle n’avait pas le choix. C’était maintenant ou jamais. Peut-être que le soleil avait une influence positive sur son comportement. Et voilà qu’il sortait de la salle de bain en fermant ses yeux pour les protéger du soleil. Pendant un bref instant, la petite serviette qu’il portait autour des hanches comme unique vêtement la distrayait. Mais elle commençait à parler avec la voix légèrement instable.

« Sébastien ! »

« Sandrine ? »

« Je suis en retard, Sébastien. »

« En retard, Sandrine ? Mais qu’est-ce que tu racontes ? Tu as encore suffisamment de temps. » Sandrine roulait desyeux.

« Non Sébastien, ce n’est pas ça que je veux dire. Je suis en r-e-t-a-r-d ! »

« Du calme Sandrine ! De quoi parles-tu ? »

« Je crois que je suis enceinte, imbécile ! »

« Quoi ? »

« Reste calme Sébastien. Je ne suis pas sûre. »

« Par hasard, j’ai un test de grossesse dans la poche de mon veston. » Sébastien quittait la chambre pour revenir 2 minutes plus tard avec une boîte du pharmacien. « Essaye ! »

Sandrine disparaissait dans la salle de bain, mais à peine quelques minutes plus tard elle appelait déjà son copain. Sébastien avait du mal à la comprendre.

« Sébastien ! Ton test ne fonctionne pas. »

« Calme-toi, Sandrine. Le test ne fonctionne pas si tu mets l’appareil dans ta bouche. Viens, nous allons aux toilettes. »

La deuxième tentative fonctionnait apparemment mieux, car le couple fixait l’appareil avec de grands yeux.

« C’est rose Sébastien. Qu’est-ce que ça veut dire ? »

« Tu es enceinte, Sandrine. »

« Oh, non. Demande une ambulance. »

« Reste calme Sandrine, ce n’est pas grave. Être enceinte n’est pas une maladie. Tu as neuf mois avant que le signal d’évacuation ne sonne. »

« Et après ? »

« Nous verrons, Sandrine. Nous devons nous préparer pour accueillir mon enfant. Je deviens papa. »

« Euh…, oui… euh… Sébastien. Je… Il… » Sandrine baissait les yeux pour éviter de lui faireface.

« Qu’est-ce que tu veux dire, Sandrine ? »

« Calme-toi, Sébastien. C’est possible que tu ne sois pas le… père. »

« Quoi ? » Sébastien laissait tomber la serviette et la couleur quittait son visage.

« Ne t’inquiète pas, Sébastien. Tu es sûrement un des quatre pères possibles. Ho, Sébastien, pourquoi tombes-tu ? » Les yeux du malheureux devenaient blancs et il tomba en avant comme une bûche, le nez sur le tapis épais de la chambre à coucher.

« Au secours ! Reste calme Sandrine ! Il n’est que tombé dans les pommes. Je vais le ranimer. J’espère que j’ai bien compris la formation. »

Sandrine tourna son compagnon sur le dos et commença son travail de premiers secours, mais pas sans fixer l’endroit où se trouvait, il y a quelques minutes, la serviette.

Après de longs efforts, les signes vitaux retournaient dans le corps de son compagnon Sébastien. La couleur de sa peau était toujours étrangement pâle, mais Sandrine ressentait quand même un grand sentiment de soulagement quand il ouvrait sesyeux.

« Sébastien ! Tu es revenu parmi nous. »

« Sandrine ! » Sa voix était rauque et endormie. « J’ai eu un de ces cauchemars. »

« Raconte-moi, Sébastien. »

« J’ai rêvé que tu étais enceinte, Sandrine. Quelle idée idiote, n’est-ce pas ? »

« Reste calme, Sébastien ! »

« Mais je suis calme, Sandrine. »

« Plus pour longtemps, Sébastien. »

« Pourquoi ? » Un nouvel éclat de la peur apparut dans sesyeux.

« Parce que je suis enceinte. Sébastien ! Dis quelque chose ! »

« Mais, dans mon cauchemar, tu me parlais de quatre pères potentiels. »

« Euh… non, pas quatre. »

« Ouf. » Son soupir s’entendit dans toute la chambre.

« J’avais oublié Eli. »

« Oh non, ne me dis pas ça. C’est donc vrai. »

« Tu te souviens du dernier exercice d’évacuation ? »

« Dans le bâtiment des voisins ? »

« Ce n’était pas un exercice. C’était Eli et moi. Dans le petit coin du photocopieur. Nous avions déclenché l’alarme pour que personne ne nous dérange. »

« Mais qu’est-ce que tu racontes, Sandrine ? Comment peux-tu me tromper comme ça ? »

Sébastien posa désespérément sa tête dans ses mains. « Bon, qui d’autre ? »

« Du calme Sébastien, tu risques de ne pas aimer ce que je vais te dire ? »

« Oh mon Dieu ! »

« En premier, ton frère. »

« Quoi ? Mon frère David ? »

« Je croyais que c’était toi. Il te ressemble. »

« Mais il a 10 ans plus que moi et il est chauve. »

« Il faisait noir, Sébastien. »

« Arrête ! Je deviens fou. »

« Les deux autres ne sont pas importants. Ce n’était qu’une fois : Alain, dans le parking et

Pascal, très lentement. » Sébastien se leva fermement et serra les poings.

« Je vais tous les tuer. »

« Sébastien, ne dis pas ça. Tu vas finir en prison comme ma copine Aline. »

« Aline, la chanteuse ? »

« Non, c’est une chanson, Aline, pas une chanteuse. »

« Je ne la connais pas. »

« Tu ne connais pas la chanson ; Aline ? » Sandrine était étonnée. « Celle qui était dessinée sur le sable et avait disparu parce qu’il a plu ? »

« Mais non, sotte. Je parlais de ta copine. Bien sûr que je connais la chanson. Attends, je te la chante. » « Ce n’est pas nécessaire. Si tu chantes comme Aline, tu risques aussi d’aller en prison. Haha. »

« Et pourquoi est-elle en prison, ta copine Aline ? Elle a aussi tué les maîtresses de son mari ? »

« Non, je ne sais pas vraiment la raison de son emprisonnement, mais elle n’a sûrement pas tué quelqu’un. Pas encore. »

5. Vengeance.

Pour le passant inattentif, la sortie de la société semblait être comme chaque jour, mais le conducteur perspicace pouvait en effet observer une scène inhabituelle en quittant le lieu. Derrière un buisson, à côté du tourniquet, près du rond-point, se cachait une sombre silhouette menaçante. L’individu portait une salopette noire en tissu plastifié, avec une cagoule, jusqu’au-dessus des yeux. Il utilisait une écharpe de la même couleur pour cacher le reste de son visage. Ses yeux étaient invisibles derrière les grandes lunettes solaires un peu paradoxales en cette fin du mois de février. Il regardait sa montre et ressentait le battement de son cœur s’accélérer. Il était presque 17 heures. Son sujet d’intérêt devrait être occupé à se préparer pour son retour à la maison. Un sourire macabre se formait sur ses lèvres derrière le foulard quand il pensait à la façon dont il avait préparé son action. Ce n’était pas facile pour obtenir l’information au sujet de la voiture du garçon. Puisque tous les sous-traitants avaient le même type de voiture, il ne voulait pas suivre la mauvaise personne.

A-ha, la voilà, l’auto en question. L’homme en noir se dépêchait pour monter sur une moto aussi noire que ses vêtements. Il laissait passer la bagnole de son ennemi. La poursuite commençait.