Alex et Nawelle - Tome 2 - Alexandre Boyer - E-Book

Alex et Nawelle - Tome 2 E-Book

Alexandre Boyer

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Beschreibung

Elle vivait une idylle secrète, elle doit aujourd'hui prendre une décision...

Entre Alex et Nawelle, le bonheur est au beau fixe : remis de leur brève séparation, ils profitent de leur amour toujours plus passionné et flamboyant. Cependant, tout n'est pas rose au paradis : le mari de Nawelle a découvert la supercherie ! La beauté orientale se retrouve dès lors face à un dilemme : maintenir un mariage dont la passion s'est fanée au fil des années, ou se lancer dans une nouvelle aventure incertaine au bras de son amant torride ? Alex arrivera-t-il à convaincre Nawelle de lui laisser une chance ?

... Nawelle choisira-t-elle d'écouter son coeur ou sa raison ? Pour le savoir, laissez-vous tenter par ce deuxième tome de la série Alex et Nawelle.

EXTRAIT

— Tu sais que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour faire de ta vie un conte de fées, je veux que tu sois heureuse.
— Je suis heureuse quand je suis avec toi.
— Moi aussi, je suis heureux d'être à tes côté, mais ce qui me rend encore plus heureux, c'est de voir ton magnifique sourire illuminer ton joli visage. Ta joie de vivre me comble de bonheur, je ne veux rien d'autre de toi.
— Ça va être dur, chéri, mais tu sais qu'avec ma famille, ça va être très compliqué, ils ne vont pas accepter la situation et tu sais à quel point ma famille est importante pour moi.
— Oui, je le sais, mon amour, et je ferai tout mon possible pour que ça se passe bien avec tes proches.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Alexandre Boyer a 36 ans. Passionné de voitures, son parcours est assez diversifié : diplômé en gestion-comptabilité-finance, il a vogué entre l’expertise, le monde automobile et le commercial. Étant dyslexique, il a très vite vu dans l’écriture un refuge imaginaire.

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Chapitre 1 Une belle histoire d’amour

Vous vous souvenez de moi ? Oui, c’est bien ça, je suis Alex Paoli et j’étais en train de vous raconter mon histoire d’amour tumultueuse avec la belle Nawelle. La plus incroyable aventure qui me soit arrivée. Pour ceux qui prennent le train en route, je vous fais un rapide résumé. J’ai rencontré une femme merveilleuse sur un site de rencontre début février 2017. Ce qui fut au départ juste une liaison extraconjugale, une aventure qui aurait dû rester sans lendemain, s’est rapidement transformé en une histoire d’amour. Nawelle étant mariée et moi célibataire, cet état de fait allait forcément compliquer notre histoire d’amour naissante.

Nous avions une relation amoureuse quasi parfaite, aucune dispute, une complicité étonnante et une compatibilité impressionnante. J’avais l’impression de vivre un rêve éveillé, mais ce qui devait arriver arriva. Notre première grosse dispute et, surtout, notre première rupture. Donc nous nous en étions arrêtés le 1er avril 2017. Comme je le disais précédemment, cela fait quasiment deux mois que je fréquente cette merveilleuse femme et notre couple vient de survivre à sa première grosse dispute qui avait, dans un premier temps, entraîné notre séparation, mais après de nombreuses tentatives de reconquête sans succès, le vendredi 31 mars, Nawelle m’a accordé cette deuxième chance tant espérée et j’ai enfin eu mon happy end des comédies romantiques d’Hollywood.

J’ai vraiment l’impression de vivre une histoire d’amour digne des plus grands films du septième art, de vivre une romance à la Roméo et Juliette. Non, pas du tout, que dis-je comme bêtise, leur histoire d’amour est magnifique, mais elle finit mal, car les deux amants finissent par mourir. J’espère que notre histoire d’amour sera plus belle que la leur et qu’elle se terminera comme dans ces contes de fées à la con, ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants.

Enfin bref, tout est bien qui finit bien. Si quelqu’un m’avait dit au début de la semaine que tout s’arrangerait aussi vite avec Nawelle, je ne l’aurais jamais cru. Une chose est sûre, cette épreuve a renforcé notre amour, son mari est au courant de notre histoire et ma belle brune est folle amoureuse de moi. Je dirais même que ses sentiments sont plus forts que ceux qu’elle éprouvait avant notre séparation. Beaucoup de rebondissements en quelques jours. Cette semaine, j’étais perdu, je me suis posé beaucoup de questions et aujourd’hui, j’ai eu mes réponses. Enfin, pour les principales en tout cas. Je connais maintenant l’ampleur de mes sentiments pour cette femme et leur puissance. Je n’avais plus ressenti cela depuis Anouchka et je crois même qu’ils ont plus forts. Non, je dis encore des bêtises, c’est une certitude, je n’ai jamais ressenti cela de ma vie. Maintenant, je veux vivre ce bonheur au jour le jour et en profiter un maximum.

Je ne sais pas comment évoluera notre histoire d’amour et je ne souhaite pas le savoir, car j’ai l’impression que cela est trop beau pour être vrai. Je suis sur un nuage et je souhaite y rester le plus longtemps possible. Je suis réaliste, je sais que je suis tombé fou amoureux d’une femme mariée et qu’il y a de fortes probabilités qu’elle choisisse de rester avec son mari. Mais à l’heure actuelle, je ne veux pas y penser, qui vivra verra…

Les jours qui suivirent furent magnifiques. J’avais l’impression de vivre un conte de fées éveillé. Nawelle et moi nous sommes vus plusieurs fois avec toujours cette même intensité. La vie est belle, je ne peux pas me plaindre, pour une fois, j’ai enfin tout, je suis comblé. Nous avons repris nos habitudes en plus intenses. Nous nous écrivons tous les soirs pendant des heures, même plus qu’avant, étant donné que Nawelle dort dans la chambre d’ami. On se voit le plus régulièrement possible. Quand elle travaille dans son magasin, on se voit pendant ses jours de repos, tous les lundis et tous les jeudis. Je vais également manger deux à trois fois par semaine entre midi et deux heures avec elle. Nous mangeons ensemble, souvent sur le parking de son lieu de travail, à côté des voitures et, quand nous avons plus de temps et que les conditions climatiques nous le permettent, nous partons manger au lac. Nous nous posons au bord de l’eau, c’est plus romantique.

Nous passons vraiment beaucoup de temps ensemble et, à chaque fois, ce sont de magnifiques journées. Nous rigolons bien, nous ne nous engueulons jamais, nous partageons beaucoup de choses ensemble et nous faisons également beaucoup l’amour. Souvent dans mon agence, parfois à l’hôtel, parfois chez moi et aussi dans les voitures. Quand c’est sa semaine de cours, Nawelle aime bien venir me rejoindre directement à l’agence. Elle reste environ une à deux heures avec moi. Parfois, c’est moi qui vais la rejoindre sur le parking où elle stationne sa voiture. En effet, quand elle est en cours, elle gare son Opel Corsa sur un parking d’un magasin de jardinage à Mérignac qui est proche de la ligne de tram qu’elle emprunte pour se rendre à son centre de formation. Quand je la rejoins là-bas, nous restons à côté de son véhicule à nous faire des câlins, à nous embrasser et à discuter. Sinon, nous allons nous promener dans les environs ou dans le centre commercial qui est tout proche.

Quelle que soit l’activité que nous faisons, à chaque fois nous passons de super moments ensemble. Quand elle bosse, au moins une fois par semaine, nous essayons de faire une sortie tous les deux et, le plus souvent, hors de Bordeaux. Bon, vous devez être impatient de connaître la suite de l’histoire donc fini le résumé. Suite à notre réconciliation du vendredi 31 mars et à ma visite surprise du samedi 1er avril à son magasin, nous avons recommencé nos sorties ensemble dès le lundi 3 avril 2017.

*

Aujourd’hui, c’est un jour particulier, nous sommes lundi et je suis à mon agence dès 10h du matin. Comme vous le savez déjà, c’est un jour où normalement je ne commence à bosser qu’à partir de 14h, car mes concessions sont toutes fermées le lundi matin. Vous vous en doutez, si j’ai commencé à taffer aussi tôt, c’est parce que je vois ma belle maîtresse et que j’ai l’intention de passer le maximum de temps en sa compagnie. J’ai donné rendez-vous à 10h30 à mon responsable d’agence, au responsable VN, ainsi qu’au responsable VO afin de faire un bilan de l’activité, de fixer des objectifs et de hiérarchiser les différentes actions à mener durant la semaine. C’est une petite réunion qui ne doit pas durer plus d’une heure. Enfin, je l’espère, car Nawelle doit venir à mon agence aux alentours de 11h30. Bon, j’ai un peu de marge, car je suis persuadé qu’elle sera en retard.

Il est 10h passé et je n’ai toujours pas reçu de SMS de sa part. Cela signifie qu’elle dort encore, car la première chose qu’elle fait quand elle se réveille, c’est m’envoyer un message pour me dire bonjour et savoir si j’ai passé une bonne nuit. Bon, je préfère ne pas y penser afin d’éviter d’angoisser pour rien. Aujourd’hui, c’est un jour spécial, car cela fait quasiment deux mois que je connais Nawelle et c’est aussi la première journée que nous allons passer ensemble depuis notre réconciliation. Je ne sais pas trop ce que nous allons faire, je verrai avec elle quand nous serons ensemble. Je pense que nous irons nous balader sur la côte, car le temps est magnifique. Le printemps a pris ses quartiers, nous avons un magnifique ciel bleu clair. Le matin, les températures sont encore fraîches, mais l’après-midi, le mercure monte à tel point que les vêtements d’été commencent à faire leur apparition. C’est un de ces plus beaux jours de ce début de saison, un lundi au soleil comme le dit si bien cette chanson populaire. Dimanche, le temps n’était pas super, une atmosphère difficile à décrire, c’était une journée déprimante, tout était fermé, rien à faire, impossible de sortir dehors prendre l’air à cause d’une pluie incessante, puis j’étais loin de Nawelle. Loin des yeux, mais terriblement présente dans mon cœur et dans mes pensées.

En ce début de semaine, la couleur du ciel a changé, passant du sombre des ténèbres la veille au bleu clair du paradis aujourd’hui. J’ai l’impression que Dieu aussi se réjouit de mes retrouvailles avec ma jolie brune. Dans ce magnifique ciel, il y a quelques nuages blancs, bien plus blancs que la neige, sous diverses formes. Je les admire et, dans certains d’entre eux, je distingue des figures familières. Des objets, des animaux, mais surtout, telle une apparition divine, plusieurs nuages se regroupent, poussés par le vent et, à ce moment précis, le visage de Nawelle m’apparaît, un bref instant, puis disparaît aussi vite qu’il m’est apparu. Elle me manque tellement que mon imagination me joue des tours, j’ai l’impression de la voir partout.

Heureusement pour moi, ma réunion matinale m’oblige à penser à autre chose et elle est une aide précieuse pour faire égrener le temps plus vite. Malheureusement pour moi, celle-ci ne dure que quarante-cinq minutes. Bon, si Nawelle est à l’heure, il ne me reste qu’un quart d’heure environ à attendre. Mais il y a approximativement quinze minutes, alors que j’étais en pleine réunion, j’ai senti mon téléphone portable vibrer dans la poche de mon pantalon.

Une fois mon bureau regagné, je m’empresse de me saisir de mon smartphone pour regarder de quoi il en retourne. C’est un message de ma dulcinée. Celui-ci dit qu’elle vient juste de se réveiller, qu’elle n’a pas entendu le réveil sonner, qu’elle se dépêche et qu’elle pense être à mon agence aux alentours de midi. Je m’en doutais un peu, mais quelle frustration. Que faire, j’ai encore quarante-cinq minutes à tuer et j’ai trop la flemme. Je ne suis pas du tout motivé à bosser aujourd’hui, envie de ne rien faire. Mais il va falloir que je trouve une occupation pour éviter que le temps s’arrête et que je devienne fou à regarder ma montre toutes les minutes. Donc, je fais un peu de rangement, je trie des papiers puis je finis par lire un célèbre magazine spécialisé dans les voitures. Actualiser mes connaissances sur le monde de l’automobile ne peut pas me faire de mal. Tout compte fait, j’arrive à m’occuper tout en espérant que Nawelle n’ait pas trop de retard, car plus le temps va passer et plus il me sera difficile de rester concentré sur ma lecture.

12h05, toujours pas de Nawelle en vue et ma lecture a cessé de faire l’effet escompté. Je décide de poser mon magazine sur la table basse et de sortir prendre l’air pour profiter un maximum du beau temps et de cette douce chaleur. Je déambule rêveur entre les véhicules stationnés sur le parking de ma concession. Celui-ci est désert, car nous ne sommes pas encore ouverts au public. Je profite du calme ambiant pour méditer un peu sur mon existence. La vie est surprenante quand on y pense. Il y a un mois et demi, j’étais vraiment très loin d’imaginer que je tomberai amoureux de cette femme. La vie est belle, il fait beau, la température est printanière et douce, je suis amoureux d’une femme merveilleuse, que demander de plus ? J’ai la tête dans les nuages quand soudain mon estomac me ramène sur terre. Mon ventre gargouille et émet les bruits si caractéristiques d’un estomac vide.

Je commence sérieusement à avoir faim. J’espère que Nawelle va bientôt arriver, je ne vais pas pouvoir tenir très longtemps. Je me saisis de mon téléphone portable, je regarde l’heure sur l’écran ainsi que dans la liste de mes SMS. Rien, pas de message ni d’appel en absence de Nawelle. Je commence à désespérer quand soudain sa petite voiture verte fait irruption sur le parking de ma concession. C’est le soulagement. À peine garée, elle se précipite dans ma direction. Elle trottine tout en affichant son magnifique sourire. Je ne peux rien y faire, celui-ci est communicatif et, par conséquent, je me mets à sourire également. Mon Dieu qu’elle est belle.

Nous nous sautons dans les bras, même pas le temps de se dire bonjour que nous sommes déjà en train de nous embrasser passionnément. Ce baiser est très fort, aussi fort que l’amour que nous éprouvons l’un pour l’autre. Nous le faisons durer, mes lèvres refusent de se détacher des siennes. Puis Nawelle pousse un soupir en disant :

— Mon Dieu, qu’est-ce que c’est bon !

— Oui, c’est trop agréable de t’embrasser, lui répondé-je.

— Tu m’as trop manqué. Ce dimanche, je n’ai fait que penser à toi et à ce moment-là.

— Moi aussi. Tu as occupé toutes mes pensées.

— Je t’aime tellement.

— Et moi, je t’aime à la folie.

— Oh, mon amour, je ne peux plus me passer de toi. Je ne veux pas te perdre.

— T’inquiète, je te promets que tu ne me perdras pas.

— J’espère. Je ne sais pas à quoi ressemblera ma vie si tu n’en fais plus partie.

— Je n’ose pas l’imaginer. Vivre sans toi, ça serait l’enfer.

— Trop.

— T’inquiète pas, je suis là.

— Merci, mon amour. Je suis désolée d’être arrivée en retard, je sais que c’est du temps en moins ensemble et ça me rend triste.

— Il ne faut pas. L’important, c’est que tu sois maintenant à mes côtés, le reste n’a plus d’importance. De toute façon, je t’aime trop pour t’en vouloir, je pourrai tout te pardonner.

— C’est pareil pour moi. Je t’aime d’un amour inconditionnel.

Sur ces derniers mots, nous recommençâmes à nous embrasser tendrement jusqu’à ce que mon ventre se fasse entendre à nouveau. Le bruit est si fort que celui-ci a surpris Nawelle. Elle me regarde, sourit et me dit :

— Je crois que tu as faim.

— Oui, trop.

— Tu veux aller manger où ?

— Ce que je te propose, c’est qu’on aille chercher notre repas à la boulangerie et qu’on vienne manger tranquillement dans mon agence.

— OK, on fait comme ça, on mange dans ton bureau.

— Je me suis mal exprimé. On ne va pas manger dans mon bureau, mais derrière l’agence. J’ai un petit espace aménagé et on sera mieux dehors pour profiter du soleil.

— OK, je ne savais pas que tu avais un espace extérieur pour manger.

— Tu vas bientôt le découvrir, mais en attendant, allons à la boulangerie, car je sens que je vais faire un malaise hypoglycémique.

Je prends Nawelle par la main et nous partons en direction de la boulangerie. Il propose toutes sortes d’encas pour se restaurer entre midi et deux heures. Mais bon, il faut se dépêcher, car malheureusement cette boulangerie est prise d’assaut par tous les employés travaillant dans le secteur et, après 12h30, il ne reste quasiment plus rien. Enfin presque plus rien, les meilleurs plats sont partis et il ne reste que deux ou trois sortes de casse-croûtes. Quand nous arrivons devant l’établissement, il y a déjà une file d’attente qui s’est formée. Je commence à être inquiet, car j’aime avoir l’embarras du choix.

Nous avançons doucement et au bout d’une dizaine de minutes, c’est à notre tour d’être servis. Nous sommes sauvés, il y a encore beaucoup de plats disponibles, même trop, et cela génère chez moi une hésitation. Il y a tant de bonnes choses que j’aime que le dilemme en devient difficile. Entre les croque-monsieur au saumon, les Nordiques à l’avocat, les burgers maisons, leurs différents sandwiches et autres spécialités, je ne sais quoi choisir. Après un bref moment de réflexion, mon choix s’arrête sur un Nordique à l’avocat, un cookie double chocolat pour le dessert et un coca zéro comme boisson. Nawelle prend un Panini chaud ainsi qu’un cookie au chocolat blanc et un pulco. Je paie la commande et nous filons à toute vitesse vers mon agence, car la faim commence vraiment à nous tirailler l’estomac. De plus, ça serait bien que Nawelle avale son Panini avant que celui-ci refroidisse.

Arrivé à la concession, j’ouvre la porte d’entrée qui est fermée à clé. Je suppose que mes responsables ont dû partir manger à l’extérieur. Nous sommes seuls et il règne un silence de cathédrale. Je dis à ma belle de me suivre, nous traversons le hall d’exposition, nous passons juste à côté de la salle de repos et des toi0lettes réservés au personnel. Nous nous engouffrons dans un petit couloir qui nous mène à la porte de derrière. Celle-ci est cachée du public et ce lieu est strictement réservé à mes employés. Je prends les clés et j’ouvre cette porte. Elle donne sur une petite cour extérieure où les salariés vont pour fumer une cigarette à l’abri des regards. Malgré sa taille plus qu’honorable, cet espace n’est pas assez grand pour y stocker des voitures.

Je passe mon repas à Nawelle et je lui dis de m’attendre dehors. J’entre de nouveau dans mon agence et je me dirige vers la salle de repos afin d’y récupérer deux chaises blanches. Pour manger, cela sera plus pratique assis qu’être debout. Je retourne auprès de ma belle et, ni une ni deux, nous dévorons notre repas. Au début, nous nous jetons dessus, nous mangeons sans parler puis une fois les premières bouchées avalées, nous commençons notre discussion. Nawelle marque une pause, elle me regarde et elle me dit entre deux bouchées :

— C’est sympa cet espace à l’extérieur.

— Oui, c’est incontestablement un plus. Quand les journées sont belles, que les températures sont agréables comme aujourd’hui, cela permet de prendre l’air et de profiter du soleil.

— C’est clair. En plus, de l’extérieur, on ne voit pas qu’il y a cette cour. C’est un peu caché.

— Oui, c’est sûr. C’est pour cette raison que cet emplacement est réservé uniquement au personnel.

— C’est sympa, mais tu sais ce que tu devrais faire pour le rendre encore plus sympa ?

— Non, je n’en ai aucune idée. Mettre des poufs ?

— Tu es con, me répondit Nawelle en éclatant de rire.

— Oui, je le sais, mais ce n’est pas nouveau, lui rétorqué-je.

— Sérieusement, tu ne vois pas ?

— Non, je ne vois pas.

— Il faudrait un barbecue pour faire de bonnes grillades.

— C’est une très bonne idée, ma chère. Je n’y avais pas pensé, mais maintenant que tu me l’as dit, je vais en acheter un très prochainement.

— Tu vois, chéri, j’ai de bonnes idées.

— Je n’en ai jamais douté, tu es une fille très intelligente.

— Merci, chéri. Toi aussi, tu es une personne très intelligente.

— Merci pour le compliment. Bon, nous avons quasiment fini de manger, tu souhaites faire quoi ?

— J’ai envie que tu me fasses l’amour.

— Moi aussi j’en ai très envie, mais mes employés ne vont pas tarder à débarquer.

— Dur. Tu me proposes quoi alors ?

— Plusieurs possibilités. Donc voilà ce que je te propose. Nous pourrions aller chez moi pour faire l’amour toute la journée ou, deuxième option, nous pourrions nous balader au bord de l’eau. On profiterait du soleil, puis on se trouverait un coin sympa pour faire l’amour dans la nature.

— La deuxième proposition m’excite beaucoup plus.

— Oui, moi aussi. Donc c’est validé, nous partons pour la promenade sur la plage.

Tout en continuant notre conversation, nous finissons de manger nos desserts respectifs et de boire nos sodas. Nous sommes bien, il fait beau, nous sommes seuls au monde. Il est 13h15, toujours personne dans mes locaux, mais cela ne devrait pas durer. Les premiers salariés ne devraient plus tarder à faire leur apparition. Nous jetons nos papiers à la poubelle, nous rangeons les chaises, puis je ferme ma concession. Nous avons décidé d’aller faire un tour sur le bassin d’Arcachon, car en cette saison, c’est très agréable. Aujourd’hui, j’ai envie de prendre ma Dodge Charger HellCat afin de la faire rouler un peu. Nous montons à bord du bolide, je mets le contact, je décapote le toit ouvrant. Les rayons du soleil entrent immédiatement à l’intérieur de l’habitacle et viennent frapper les cuisses de Nawelle qui porte une mini-jupe. Je pose ma main dessus, je la regarde, je lui souris, puis je me penche légèrement vers elle pour l’embrasser. C’est sur ce baiser que je mets le moteur en route, que j’enclenche le mode « Drive » puis, sur un vrombissement du gros V8 américain, nous mettons les voiles vers le bassin d’Arcachon. Cette journée s’annonce idyllique.

Chapitre 2 Une première fois

Nous sommes arrivés sur Arcachon un peu avant 14h. Il n’y avait pas beaucoup de circulation, la route s’est faite assez rapidement. C’est une bonne chose, car cela nous laisse plusieurs heures pour profiter l’un de l’autre avant de rentrer à mon agence. Nous flânons sur la promenade qui longe la plage d’un côté et de l’autre les boutiques et autres restaurants. À l’approche de la jetée Thiers, nous nous asseyons sur un banc public. Nawelle vient se blottir contre moi, je l’enlace et nous restons ainsi un moment à contempler la vie environnante.

Nous sommes bien, nous parlons de tout et de n’importe quoi, quand un jeune enfant s’approche timidement de Nawelle. Puis après un bref instant de réflexion, celui-ci s’avance franchement et il saisit la canette de soda que Nawelle avait posé juste à côté d’elle. À la vue de cette scène, nous nous mettons à rire, puis ma belle brune, avec la douceur qui la caractérise tant, reprend la boisson gazeuse sucrée tout en délicatesse des mains du bambin en parlant d’une voix affectueuse. Le garçon est jeune, je dirais qu’il a entre deux et trois ans maximum. Il dit quelques mots, mais son vocabulaire est pauvre et son langage peu assuré. Par conséquent, Nawelle adapte son élocution afin de converser avec lui. Sa mère, qui est assise sur le banc juste à côté de nous, vient de se rendre compte que son enfant a échappé à sa vigilance. D’abord inquiète de ne plus le voir dans son champ de vision, elle est d’un seul coup rassurée quand elle s’aperçoit que son fils est avec nous. Elle se lève et elle se dirige vers nous. Elle nous fait un sourire, puis elle s’adresse à son fils :

— Thimothé, je t’ai déjà dit de ne pas importuner les gens.

À ce moment-là, Nawelle et moi prononçons la même phrase en même temps :

— Il ne nous dérange pas du tout.

Interloqués, nous marquons quelques secondes d’arrêt, nous regardons et rigolons en remarquant à quel point nous sommes fusionnels et sur la même longueur d’onde. La jeune maman nous fait un sourire, elle s’excuse à nouveau, puis prend son enfant par la main et ils retournent s’asseoir sur le banc. Je ne peux m’empêcher d’exprimer mon admiration devant le comportement maternel de Nawelle. Chaque jour, cette fille me surprend agréablement.

— Tu ferais une bonne mère, lui dis-je.

— Non, arrête de dire des bêtises, tu sais que je n’aime pas les gosses.

— Ah bon. Tu sais que cela ne se voit pas du tout.

— Non, je suis sérieuse. Quand un enfant vient me voir comme à l’instant, je suis gênée, je ne sais pas comment m’y prendre et quel comportement adopter.

— Pourtant, avec ce garçon, tu étais parfaite.

— Je n’ai pas réfléchi, j’ai agi d’instinct.

— Oui, c’est bien ce que je dis, c’est l’instinct maternel.

— Non, plutôt l’instinct de survie, me dit-elle en rigolant.

— Tu es belle, lui réponds-je en ne pouvant m’empêcher de rigoler à mon tour.

— Sérieusement, je ne suis pas trop fan des enfants.

— Pourtant je croyais qu’avec ton mari vous en vouliez un.

— Oui, c’est vrai, on a essayé pendant plusieurs années sans succès. Puis, nous avons appris que Marc ne pouvait pas en avoir et je me suis fait une raison.

— C’est pour te protéger ?

— Certainement. Bon, parlons d’autre chose, tu veux bien ?

— Comme tu veux, mon bébé.

Nawelle et moi changeons de sujet de conversation tout en restant assis sur ce banc à regarder l’océan et la vie paisible qui nous entoure. De toute façon, quel que soit l’endroit où je me trouve, je m’y sens bien tant que Nawelle est à mes côtés. Le temps passe vite, mais il est encore tôt. Nous décidons de reprendre notre marche jusqu’à la grande roue, puis une fois arrivée, nous partons marcher sur le sable. Nous nous déchaussons, nous enlevons nos chaussettes que l’on fourre à l’intérieur de nos chaussures, puis nous les prenons dans nos mains. Nous marchons pieds nus sur ce sable encore frais en nous tenant par la taille. Ça fait trop de bien de retrouver ma Nawelle et ces moments de tendresse et de complicité. Dire que, par ma stupidité, j’ai failli perdre tout ça. Il y a une semaine, nous étions en froid et je commençais tout juste à me rendre compte à quel point cette femme est importante pour moi. Il a fallu cette rupture pour que je réalise la force des sentiments que j’éprouve pour elle. Je suis content d’avoir réussi à me faire pardonner et qu’elle ait accepté de m’accorder une deuxième chance. Si Nawelle ne l’avait pas fait, je ne serais pas en ce moment en train de savourer ce délicieux moment en sa compagnie. Je ne cesse de la contempler, je ne peux pas résister à la tentation de la dévorer du regard. Pour elle, c’est pareil. Nos regards se sont accrochés et nous n’arrivons pas à nous détacher. Elle rougit, puis me dit :

— Chéri, tu sais que ta beauté m’intimide

— Arrête, tu vas me faire rougir.

— Non, c’est toi qui me fais rougir.

— Oui, je vois ça, mais il ne faut pas, je n’ai rien d’intimidant.

— Tu n’imagines pas le pouvoir d’attraction que tu as sur moi.

— C’est toi qui ne réalises pas à quel point je suis devenu accro à toi.

— Je t’aime, Alex.

— Je t’aime, Nawelle, lui réponds-je, tout en me penchant vers elle pour l’embrasser tendrement.

De ma main libre, je dégage les cheveux qui lui balayent le visage et je fais glisser ma main derrière sa nuque. Le baiser est intense et il donne des envies à ma jolie brune. Nawelle me regarde droit dans les yeux, puis elle les baisse. Elle rougit puis en regardant sur le côté, elle me dit :

— Chéri, je veux aborder un sujet avec toi, mais je ne sais pas trop comment t’en parler.

— Tu commences à me faire peur. Tu veux parler de quoi ? C’est grave ?

— Non, non, ce n’est pas grave du tout, rassure-toi.

— Alors, dans ce cas, n’aie pas peur de m’en parler.

— Oui, mais tu sais que tu m’intimides et c’est un peu gênant.

— N’aie pas peur, lance-toi. Je te promets que je ne te jugerai pas. Tu peux me faire confiance, ne sois pas intimidée.

— OK, je me lance, me dit-elle en prenant une grande respiration.

— Vas-y, chérie, je suis tout ouïe.

— En fait, le sujet que je souhaite aborder avec toi, c’est un fantasme.

— Un fantasme, m’exclamé-je. Cela devient intéressant. Je t’en prie, dis-moi tout.

— Oui, mais c’est délicat, je ne sais comment l’exprimer.

— Simplement, chérie. Vas-y, n’aie pas peur, mon amour. Ce n’est que moi, Alex.

— OK, tu vois… mon fantasme est lié à une pratique sexuelle sortant de l’ordinaire. Disons qu’elle n’est pas souvent pratiquée par les femmes.

— OK, dis m’en plus.

— Eh bien, comment dire ça, je suis encore vierge au niveau du postérieur et j’aimerais tenter l’expérience.

— OK, maintenant je vois, tu souhaites faire du sexe anal.

— Oui, c’est ça, je n’ai jamais pratiqué la sodomie de ma vie et tu me donnes envie de me lancer.

— Sérieusement, tu ne l’as jamais fait ?

— Jamais, et toi ?

— Oui, j’ai eu l’occasion de la pratiquer à quelques reprises.

— Tu es d’accord pour le faire avec moi ?

— Bien sûr, j’en suis même ravi. En plus, je serai le premier, c’est un honneur et une extraordinaire marque de confiance de ta part.

— Je n’ai jamais voulu qu’un homme touche à mon cul, même pas mon mari et, avec toi, je ne sais pas, c’est différent, je me sens bien. Je me sens en confiance avec toi et j’ai envie que ce soit toi qui me dépucelles à ce niveau.

— Merci beaucoup pour ta confiance, ça me touche énormément. Tu veux qu’on le fasse aujourd’hui.

— Je ne sais pas, j’en ai très envie, ça m’excite, mais d’un autre côté, j’ai peur d’avoir mal.

— Oui, je comprends. C’est tout à fait normal que tu aies peur, c’est l’inconnu pour toi. Ne t’inquiète pas, j’irai délicatement, toute en douceur.

— Tu crois que ça fait mal ?

— À titre personnel, je ne peux pas répondre à cette question, car je ne me suis jamais fait sodomiser, mais les femmes avec qui je l’ai fait adoraient ça. Beaucoup arrivent même à avoir un orgasme lors d’un rapport anal.

— C’est possible ?

— Oui, bien sûr. Mais rassure-toi, tout va bien se passer et, si jamais cela te fait trop mal, j’arrêterai. Je ne veux pas te brusquer, on ira à ton rythme.

— OK, ça marche. Tu as des conseils à me donner pour que ça soit le plus agréable possible, mon amour ?

— Oui, bien sûr, chérie. Tout d’abord, il faut que tu te détendes, évite surtout de stresser et de te contracter, car cela fera mal. Puis, pour augmenter ton plaisir, tu peux également te masturber pendant le rapport. Mais ne t’inquiète pas, je ferai tout pour que tu apprécies cette expérience, quitte à passer une heure sur les préliminaires afin de bien dilater ton anus.

— OK, chéri, tu m’as convaincue. On le fait maintenant ?

— OK, on y va. Par contre, tu veux toujours faire l’amour dans la nature, comme nous l’avions programmé ou pour ta première sodomie, tu préfères être tranquille chez moi ?

— Non, on ne change pas nos plans, on fait l’amour dehors.

— Eh bien, nous sommes partis. Il va falloir retourner à ma voiture et chercher un endroit où nous ne risquons pas d’être dérangés.

— Je ne suis pas inquiète, nous allons bien trouver cet endroit à l’abri des regards indiscrets pour que tu puisses me faire l’amour sauvagement.

— Oui, je vais le trouver, tu peux me faire confiance, mais pour ça, il ne faut pas tarder.

Sur cet échange, nous nous dirigeons vers la promenade, nous quittons la plage, nous prenons le temps de bien enlever le sable sur nos pieds, puis nous filons à toute vitesse en direction de ma voiture. Cette discussion sur le fantasme de Nawelle a exalté mon désir sexuel. Nous marchons vite, poussés par cette appétence qui nous donne des ailes. C’est très excitant de savoir que nous allons pratiquer cette position sexuelle inhabituelle. De plus, c’est la première fois pour Nawelle. Cette envie nous consume et nous nous dépêchons afin de pouvoir l’assouvir le plus rapidement possible.

À peine sommes-nous arrivés à ma Dodge Charger, que nous sommes déjà en train de tracer sur la route. Nous nous sommes attachés en deux secondes tout en quittant ma place de stationnement et je file vers cet endroit idyllique. Je pense trouver ce lieu en longeant la côte, donc je mets le cap en direction de Biscarosse. J’arpente cette route sinueuse qui serpente à travers la forêt landaise. Elle est légèrement vallonnée, il y a des montées et des descentes, un peu comme un grand huit, mais les sensations extrêmes en moins. Nous passons à proximité de la Dune du Pilat, cette montagne de sable se voit de loin et Nawelle est toujours éblouie par le spectacle quand elle l’aperçoit. Nous continuons notre route, je passe devant un célèbre camping qui a été le théâtre d’un tournage d’un film comique, enfin devrais-je dire plutôt d’une trilogie qui a été tournée à cet endroit et dont ma jolie brune est fan. Elle adore les comédies françaises et, quand elle reconnaît le camping, elle est tout excitée, mais pas le temps de s’arrêter. On y reviendra un autre jour.

Je continue à tracer la route, nous roulons à vitesse modérée sur ce ruban d’asphalte à la recherche de ce lieu idyllique pour cette première expérience qui doit être inoubliable dans le bon sens du terme pour Nawelle, il le faut. Mais malheureusement, je roule depuis plusieurs longues minutes et toujours rien. Je longe la côte, je passe devant les plages océanes du Petit Nice et de la Lagune et je ne trouve pas le lieu idéal à l’abri des regards pour que ma belle et moi puissions faire l’amour tranquillement sans être dérangés. Je décide de mettre le cap vers Biscarosse. Peut-être qu’en m’enfonçant dans la forêt landaise, j’arriverai à trouver ce que je recherche. Mais je commence à désespérer, je ne trouve rien qui me convienne. Je suis à proximité de la station balnéaire landaise quand je passe devant un renfoncement. J’hésite un instant, puis je continue ma route. Cinq minutes plus tard, j’arrive sur le lac de Biscarosse. J’en ai marre de rouler pour rien, il faut que je revoie mes critères de sélection. Tout compte fait, le dernier chemin devant lequel je suis passé avait l’air de convenir. L’impatience me gagne, je fais un demi-tour un brin sportif en driftant. Je fais drifter ma Dodge Charger, Nawelle est surprise et elle ne peut s’empêcher de s’exclamer :

— Attention, chéri, nous avons le temps.

— Oui, je sais, mais j’en ai marre de tourner en rond.

— Oui, je sais, mais prends soin de ta voiture.

— T’inquiète, c’est juste de la gomme que j’ai laissée sur la route.

— OK, bébé. Tu as repéré quelque chose ?

— Oui, j’ai vu un petit chemin qui s’enfonce dans la forêt, mais il y a une barrière. Je vais approcher ma voiture le plus proche possible et nous ferons l’amour sur la banquette arrière.

J’ai à peine fini ma phrase que le petit sentier apparaît. Je mets mon clignotant à droite et j’amorce la décélération. Je m’engage sur la piste et je m’arrête au ras du portail. L’endroit à l’air calme, mais malheureusement, mon véhicule est visible de la rue. Bon, il y a peu de passage et les quelques voitures qui passent roulent vite. Je pense que nous serions bien ici. De toute façon, j’en ai marre de rouler à la recherche de ce lieu parfait, celui-ci fera très bien l’affaire. Nous passons sur la banquette arrière, commençons à nous faire des câlins et entamons les préliminaires. Mais je m’aperçois rapidement que la configuration des places arrière de ma Dodge n’est pas adaptée pour la position sexuelle que nous voulons faire. En plus, il commence à faire chaud dans l’habitacle, c’est inconfortable. Je ne me sens pas bien, je ne suis pas à mon aise. Je propose à Nawelle de sortir du véhicule et de marcher un peu dans la forêt pour faire l’amour dans la nature. Nous nous enfonçons d’une centaine de mètres dans les bois quand nous trouvons un espace entouré d’arbres et d’arbustes qui a l’air approprié pour notre petite partie de jambes en l’air à l’abri des regards indiscrets.

Nous regardons autour de nous, ne voyons personne. Nous distinguons à peine ma Dodge Charger, nous nous sommes légèrement éloignés du sentier. Nous entendons de temps en temps le passage des voitures au loin, mais à part ça, rien. Seulement le bruit de la nature, les oiseaux qui chantent, les insectes qui volent, le battement d’ailes d’une libellule passant par-là, le bruissement des feuilles des arbres agitées par le souffle du vent, les sons d’un ruisseau lointain qui se jette dans le lac de Biscarrosse, mais pas de bruit humain. Nous recommençons à nous embrasser fougueusement, la température monte rapidement entre nous. Nous enchaînons sur les préliminaires. Nawelle ouvre ma chemise, m’embrasse sur le torse, puis descend lentement vers mon bas ventre. L’excitation est à son comble quand elle entreprend une fellation. J’ai très envie d’elle, Dieu que c’est bon. Au bout de quelques minutes, j’y mets fin pour éviter d’avoir un orgasme précoce. Nawelle se relève, nous nous embrassons de nouveau et, en même temps, je fais descendre sa jolie petite culotte en dentelle le long de ses magnifiques jambes. Puis je lui enlève son haut que je jette négligemment à côté de nous. Je parcours son corps de mes lèvres jusqu’à atteindre son entrejambe. Elle s’adosse à un arbre pendant tout le temps que dure le cunnilingus. Puis c’est à son tour de m’arrêter après avoir eu un premier orgasme.

Elle ne me dit rien, mais son regard parle pour elle. Nawelle me fait comprendre sans un mot qu’elle est prête pour le sexe anal. Elle m’embrasse une dernière fois avant de se mettre à quatre pattes. Son corps est magnifique, ses fesses bombées m’excitent. Je les caresse, je les embrasse, les mordille, puis je me dirige vers son anus. Je ne veux pas lui faire mal, je n’ai pas de lubrifiant sur moi donc j’entreprends un anulingus. J’y passe le temps nécessaire pour que Nawelle lâche prise. Elle adore ça, à tel point qu’elle arrive à avoir un deuxième orgasme. En même temps que je pratique l’anulingus, j’introduis mes doigts en elle afin de dilater son anus. Tout se passe bien, c’est le moment de franchir le pas. Je me saisis d’un préservatif qui se trouve dans la poche de mon pantalon qui est posé juste à côté de moi. Nawelle, m’aperçoit et elle me dit :

— Que fais-tu chéri ?

— Je cherche un préservatif dans mon pantalon.

— Non, n’en mets pas. J’ai envie que tu jouisses en moi.

— OK, mon amour. Es-tu prête ?

— Oui, j’en ai très envie, me répond-elle.

Sur ces derniers mots, je me mets en position et je commence à m’introduire en elle doucement. Je prends toutes mes précautions pour ne pas lui faire mal. C’est la première fois pour elle, par conséquent, son anus est un peu serré. Je commence à la pénétrer plus profondément quand, d’un seul coup, elle dit :

— Attends, chéri, ça me fait mal.

— OK, bébé. Je vais y aller un peu plus doucement, mais il faut que tu détendes.

Je recommence la pénétration en y allant plus délicatement et progressivement. Pour que Nawelle soit plus détendue et qu’elle lâche enfin prise, je joins à mon acte des caresses sur ses parties intimes ainsi que des baisers dans son cou. Mon remède à l’air de fonctionner, ma belle brune commence à apprécier notre partie de jambe en l’air. Par conséquent, j’augmente la cadence, allant de plus en plus vite et de plus en plus profond. Nawelle atteint un troisième orgasme, ses gémissements font maintenant partie des bruits de la forêt. Heureusement pour nous que l’endroit est désert et qu’il n’y a pas d’activité humaine à des centaines de mètres à la ronde. Sinon, nous nous serions fait surprendre depuis un petit moment.

L’acte sexuel est intense, je suis au plus profond de son rectum depuis au moins cinq bonnes minutes. La stimulation est intense, je sens le désir monter en moi, c’est de plus en plus fort, les sensations sont décuplées, j’en ai trop envie. J’accélère le rythme, mes coups de butoir sont de plus en plus violents. Nawelle gémit de plus en plus fort, l’orgasme est proche, je sens la jouissance monter en moi. Nawelle se cambre, je la prends par les seins tout en continuant à la pénétrer encore plus ardemment quand l’instant suprême arrive. Je suis secoué par des spasmes de plaisir, l’éjaculation est divine, j’ai joui au plus profond de ma belle. Nawelle se laisse aller et elle s’allonge sur un tapis de mousse. Je suis le mouvement, je suis toujours en elle et je viens m’allonger contre son dos en poussant un dernier soupir de plaisir. J’ai le cœur qui bat à deux cents pulsations à la minute, je respire vite et j’essaie de reprendre mon souffle. Je la serre fort contre moi, je sens son cœur qui bat aussi vite que le mien. Nos rythmes cardiaques sont synchronisés. Nous sommes bien, enlacés ainsi, nous sommes en train de redescendre lentement sur terre. Notre fréquence cardiaque ainsi que notre respiration sont en train de ralentir.

Les bruits de la forêt que nous avions cessé d’entendre refont doucement leur apparition. L’instant est magique, nous restons ainsi quelques minutes sans dire un mot, nous sommes dans un état végétatif, ne pensant à rien. Il nous faut du temps pour revenir à la réalité. Nous nous rhabillons tout en nous regardant. Nous sourions, nous avons les yeux qui brillent, nous sommes dans un état de béatitude. Une fois que nous avons ramassé toutes nos affaires, je la prends dans mes bras et je dépose un baiser sur son front. Je prends Nawelle par la main et nous marchons à travers la végétation qui est plus ou moins épaisse en direction de ma voiture. Nous traversons un tapis de fougère, les rayons de soleil percent la canopée et réchauffent cette atmosphère printanière. Les arômes des sous-bois exhalent l’environnement et nous pénètrent. J’adore cette odeur, c’est un mélange de tout, de la mousse qui recouvre la partie nord des arbres, des champignons qui se cachent de nos regards, des fruits rouges et autres baies sauvages qui composent cette flore, des plantes vertes qui synthétisent les matières organiques grâce à l’énergie lumineuse, la sève des pins maritimes qui s’échappent des troncs…

C’est magique. Cette ambiance me rappelle des souvenirs d’enfance quand, avec mon père et mes frères, nous partions des journées entières à la recherche de cèpes et autres girolles. Aujourd’hui, cette senteur si particulière a gravé à jamais en moi un autre souvenir, celui de ce moment divin que j’ai partagé avec Nawelle. Nous rattrapons le sentier forestier, puis quelques minutes après, nous sommes assis dans ma voiture. Il est l’heure de rentrer à mon agence. Pas le choix, il faut se résoudre à reprendre la route. Il ne faut point tarder, nous avons un trajet d’environ une heure et il est déjà tard. Je traverse la forêt landaise en direction d’Arcachon, je caresse la cuisse de Nawelle et je me rends compte qu’elle me fixe. Ses yeux brillent et son sourire est figé. Puis elle me dit :

— Tu sais, chéri, j’ai trop adoré.

— C’est vrai ? Tu n’as pas eu trop mal ?

— Un peu au début, mais après, c’était très agréable. Tu es si doux, si attentionné, c’était parfait.

— C’était ta première fois, je voulais que tu apprécies autant que moi cette expérience.

— J’ai adoré, chéri, et j’ai envie que nous le refassions. Je ne le ferai qu’avec toi.

— Pareil pour moi.