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"Arrête-toi, ferme les yeux et regarde !" est un recueil de poésies-peintures qui invite à un très beau voyage intérieur, avec le plus fiable et merveilleux des guides : votre cœur ! Entre rêve et réalité, laissez-vous porter par le souffle du ressenti et des émotions et redécouvrez l’instant ! Ce doux sentiment d’amour, de paix, de gratitude, de beauté et d’émerveillement envers la vie ! Un juste et primordial retour à soi, où le temps prend le temps de se retrouver paisiblement en chacun de nos battements de cœur.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Poète et artiste-peintre dans l’âme,
Emmanuel Gallet a toujours été fasciné par le développement de l’être humain, son univers intérieur et multidimensionnel. Il est très sensible au pouvoir des couleurs, des mots et à leur capacité, bien au-delà de leur propre langage, à nous éveiller et à nous élever. Ce recueil est une invitation à se reconnecter à « soi m’aime », à retrouver cette lumière en soi qui fait de nous, au quotidien, de merveilleux créateurs de vie « CAR PAIX DIT : AIME ! ».
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Emmanuel Gallet
Arrête-toi, ferme les yeux
et regarde !
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Emmanuel Gallet
ISBN : 979-10-422-3084-5
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122- 5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122- 4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335- 2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Tout le Chemin de Vie,
C’est passer
De l’ignorance à la connaissance,
De la peur à l’Amour.
Frédéric Lenoir
ROUGE, je me marie
Aux sentiments humains.
ORANGE, je demande ta main
À l’univers qui nous unit.
JAUNE, je prends confiance,
M’abandonne même en douce brise.
VERT, la paix me guérit et cicatrise
Toutes mes blessures d’impatience.
BLEU, fleurit la sagesse
Au pied de notre arbre enraciné
Que quelques enfants aiment dessiner
INDIGO, à la craie épaisse.
VIOLET, nos cœurs se réveillent,
S’étirent encore engourdis
Mais tellement, tellement grandis
Qu’ils caressent le soleil !
C’est en traversant la pluie
Qu’on entend le ciel chanter.
C’est en traversant l’ennui
Qu’on trouve à s’occuper.
C’est en traversant un cœur, sans bruit,
Qu’on y perçoit sa beauté.
Et c’est en traversant sa nuit
Qu’on y découvre sa clarté.
Chaque jour que tu peux vivre,
Écris-le sur une page blanche,
Comme le prochain poème d’un livre
Que tu laisses sur la tranche ;
Chaque jour que tu veux naître,
Écris-le sur une double page
Que tu ouvres telle une fenêtre
Sur ton plus merveilleux paysage !
Oser lui donner rendez-vous,
Sauter du haut des falaises
Et ressentir ce doux malaise
Que connaissent les fous…
Se confronter au vertige
Des hautes cimes de l’audace,
En vivant chaque instant qui passe
Sans faire de bruit ni de prodige…
Oser, un jour, lui prendre la main
Au risque d’être moqué ou jugé
De ne plus pouvoir voyager
Dans ses rêves qui font mes lendemains…
C’est comme si,
À chercher à parler à son cœur,
Je devais sans raccourci
Passer derrière la peur…
Voir un homme pleurer…
Est-il triste, abandonné, apeuré,
Souffre-t-il profondément dans sa chair,
Séparé pour toujours d’un être cher ?
Voir un homme pleurer…
Victime d’un tremblement de terre,
De l’horreur d’un craquement de guerre,
Ou est-il en train de lâcher les armes
En s’autorisant enfin à montrer ses larmes ?
À tous ceux qui aimeraient pleurer…
Plongez-vous, l’espace d’un instant,
Le cœur léger, le corps hors du temps,
Plongez-vous, le temps d’une seconde,
Au sein de tous ces mondes !
Qui vibrent en nous en doux murmures,
Et rien qu’avec Amour, fondent nos armures !
Comme un soleil sur la neige printanière,
Une peur surprise par la lumière.
Plongez-vous et par vous-mêmes,
Découvrez comme la Vie vous Aime !
Des enfants s’amusent d’un simple bout de bois ;
Et leurs cris sans ruse s’entendent quelquefois
Jusqu’au bout des frontières d’où je me suis évadé,
Le long d’une rivière qui vers eux m’a guidé.
Des enfants s’amusent d’un simple bout de rire ;
De peur qu’ils me refusent, je n’ai osé rien dire.
Moi qui n’ai plus personne, que l’ombre des étés,
Des idées qu’on abandonne quand on a tout raté.
Des enfants s’amusent d’un simple bout de lumière ;
Sans me chercher d’excuse, m’ont accueilli sans manière,
Au lieu de se sauver leurs yeux m’ont caressé
Et je me suis lové dans leur monde, bouleversé.
Ces enfants de l’Amour qui m’ont tout fait pleurer,
Ont cousu chacun leur tour, sur ma vie déchirée
Des rêves en ribambelles, des fleurs par milliers
Et cette joie si belle que j’avais oubliée…
Des enfants s’amusent d’un simple bout de moi ;
Moi que tout accuse, ils m’ont pris dans leurs bras,
Ont lavé sans peur ma triste existence
Et ravivé le cœur, comme une seconde chance.
Ouvre grand mes bras à chaque nouvelle pensée,
Fais-moi respirer en douceur ta lumière bienfaitrice,
Efface toutes mes peurs dans mon corps cuirassé,
Pour fermer, à tout jamais mes profondes cicatrices !
Ouvre mon cœur pour tous ceux qui m’entourent,
Irradie mes yeux d’enfant pour mieux les embraser,
Éclaire de ton Amour les difficiles et sombres parcours,
Et abreuve les âmes de ta divine rosée !
Courir après son ombre,
Courir pour sans cesse fuir,
Se perdre dans le nombre
En oubliant qu’on doit mourir…
S’éreinter au travail,
S’inventer des faux besoins,
Naviguer sans gouvernail
Vers des horizons trop lointains…
Se prendre sans arrêt la tête,
Se prendre trop au sérieux,
Foncer pour que rien ne s’arrête
En baissant toujours les yeux.
Mais…
La Vie aujourd’hui te propose
D’arrêter cette machine infernale
Et goûter enfin la joie d’une pause,
Merveilleusement, divinement banale…
J’en appelle à la lumière
Des sourires sincères,
Des regards sans attente,
Des nuits sans lune.
J’en appelle à la lumière
De deux mains qui se resserrent,
Dans la joie consentante
Qu’aucune peur n’importune.
J’en appelle à la lumière
Qui émanent de nos cœurs,
Que tous les enfants chantent
Au bord des chemins.
J’en appelle à la lumière
De l’Amour-porteur
Que toutes nos vies ressentent
Dans mon existence d’Être humain.
Je t’invite à écouter sans peur
Toutes les paroles de ton cœur.
Je t’invite à rêver
À travers tant de couleurs.
Je t’invite à aimer
Tout au long de ta vie.
Je t’invite à déposer
Tes colères, tes lourdes épées
Et ne plus avoir peur
D’être Toi, d’être en paix.
Si tu crois que la Vie est un combat,
Alors, pars en guerre
Et va jusqu’aux ultimes frontières,
Jusqu’au bout de tes batailles,