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Les rêves… C’est beau les rêves ! Une échappatoire, un espoir, un au revoir et qu’est-ce qu’on aime y croire ! Le rêve est une porte qui donne sur la beauté du monde, une beauté onirique, peut-être, mais une beauté tout de même. Je vous livre ce recueil poétique comme une clé, et espère que grâce à lui vous ouvrirez la porte du rêve. Allez-y ! Échappez-vous, espérez, rêvez, lisez !
À PROPOS DE L'AUTEUR
La fascination de
Tristan Hurth pour la poésie débute par une simple curiosité et se transforme en une passion ardente. Progressivement, il nourrit l’idée de se faire publier, aspirant à partager avec les lecteurs les émotions que ce genre littéraire suscite en lui.
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Seitenzahl: 37
Tristan Hurth
Aux prémices du rêve
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Tristan Hurth
ISBN : 979-10-422-1918-5
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Merci à toutes et à tous
qui ont participé à l’élaboration de ce livre.
Je crois que les plus belles rimes
Chantent l’amour et ses abîmes.
Elles content de ces amours,
Tant attachées aux parcours
De ces orfèvres des mots,
Que le Lecteur en devient leur jumeau.
Qu’il est beau, qu’il est glorieux,
Le poète à parler des yeux ;
De son tout, son toujours, sa Muse.
Dansant au son des rimes il s’amuse.
Rimant, sans aucun autre effort,
Que de filer la métaphore,
Le vers en deviendrait meilleur
Que la Muse… Non ! Que la « Fleur ».
Imaginez… Non ! C’est bancal !
Imaginez poète aux amours déloyales.
Ne pouvant que s’imaginer
Ce qu’est l’amour, enraciné
Dans des cœurs aux pétales d’or,
Ou la douceur de l’autre qui s’endort.
Alors, il nomme cette errance :
Un Rêve.
Pour combler ses carences,
Il parle d’une muse,
Comme d’une brise qui le défrise.
Sans doute ses vers ont une inspiration,
Mais si l’amour dépassait l’imagination,
Le poète n’aurait plus à rêver ;
Il aurait ces vers pour sa Muse réservé.
Σίφνος
Naviguant sur la mer Égée,
Bordée d’étoiles, par Hélios.
Dans un bateau où sont piégées
Nos joies, allant droit vers Siphnos.
Là où les grains de solitude,
D’une plage où, seul, tu subsistes,
Où, si seul, dans la multitude,
Tu te demandes s’il existe
Quelque part, mais où ? L’horizon ?
Un endroit qui t’accepterait.
Un temple où seule la raison
Resterait et gouvernerait.
Alors, ces grains se changeront
Peut-être en des grains d’amitié.
Qui tous ensemble formeront ;
Une plage de complicité.
Peut-être n’adviendra-t-il rien.
Après tout, grand est le cosmos.
Les astres décident nos liens,
Les étoiles hasardent Siphnos.
Νάξος
À l’ombre des oliviers.
Là où tous les rêves s’exaucent ?
Là où Éros est un pilier ?
Sur l’étrange île de Naxos.
Là où les espoirs de l’amour,
De coup de cœur à coup de foudre,
Changent les âmes pour toujours,
Et les larmes en traînée de poudre…
Il suffirait d’une étincelle,
Pour qu’explose cette tristesse.
Que soit détruit l’amour pour celle,
Qui est une aveugle princesse.
Et parmi les nombreux piliers,
Blancs de marbre et d’espoirs grandis,
De ce temple où sont conciliés
Amitié, amour, on le dit.
Alors, j’ai imploré Éros
D’entendre ma triste complainte :
« Ô toi, grand et divin Éros.
Toi dont les flèches créent l’étreinte
De deux cœurs en tout point distincts.
Entends ma plainte pathétique ;
Nos cœurs sont tellement lointains…
Mais ma passion reste statique !
Je t’en prie, amour, reviens !
Que ferais-je, sans toi, Éros ?
Sans amour, sans elle, sans fin.
À jamais perdu sur Naxos… »
Πάρος
Noire, est la nuit au désespoir.
Noire, est la joie de Thanatos,
Qui d’un sourire laisse choir
Sans fin, mes joies, là, sur Paros.
Qu’il est beau ce temple d’amour.
Plutôt devrais-je dire « était ».
Si c’est beau, le temps le laboure,
Beau fut ce temple qui se tait.
Car le marbre s’effrite et brûle.
Artémis s’éteint par l’ego.
Amour choit, comme se bouscule,
Mon cœur jeté comme un mégot.
Comme le tabac est toxique,
T’aimer ne m’a mené qu’aux cendres.
Ton rire est pour moi asphyxique,
Car tu ne ris qu’avec ton tendre.
Et votre amour clôt le mien.
Mon cœur scellé sous un kouros,
Pleure, et se meurent nos liens.
À jamais laissés sur Paros.
I
La nuit je me perds
Dans les prémices du rêve
Toujours j’y demeure
II
Je regarde l’aube
Goûte la chaleur solaire
Sens le crépuscule
III
Les feuilles qui tombent