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Découvrez un regard alternatif sur la personnalité charismatique de Chokri Belaïd, animé par un sens aigu du devoir et un amour indéfectible pour sa patrie, sans distinction ni compromis. Héritier de la tradition nordiste de ses ancêtres, il aspire à raviver la richesse, l’expansion et la grandeur de l’histoire de son pays, depuis l’époque romaine jusqu’à nos jours. Son ambition : libérer la Tunisie des entraves de l’obscurantisme religieux et de ses partisans. Quels défis devra-t-il surmonter pour atteindre son idéal visionnaire ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
Professeur des écoles de formation,
Khaled Ghéni est, depuis 2003, un contributeur actif sur la page forum du journal Tunis Hebdo, partageant ses poèmes et ses articles. En 2017, grâce au soutien d’Edilivre, il lance "Vérité et ambition", son premier recueil poétique. Plus tard, en 2020, paraît "L’enfant à l’enfance marquée", une autobiographie publiée par les Éditions Saint Honoré.
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Seitenzahl: 46
Khaled Ghéni
Chokri Belaïd et la panoplie
des idées prometteuses
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Khaled Ghéni
ISBN : 979-10-422-2666-4
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
L’homme éternel, Chokri Belaïd, connu après la révolte de 2011 comme l’homme qui défend les libertés, aspire à une Tunisie nouvelle tolérante, ouverte, où tous ont droit à une vie pleine de fierté et d’ambition, à un lendemain prometteur.
Succombé pour ses idées, ses idées créatrices et innovatrices. « Le printemps arabe » a ouvert les portes aux obscurantistes salafistes qui songent à la création d’un pays islamique où le khalife retrouvera son temps de l’autre temps et implanterait ses seconds sur le territoire qui connut trois mille ans de diversité et d’ouverture à toutes les communautés et toutes les ethnies sans différenciation ni rejet.
Son assassinat a rudoyé la société tout entière avec un accompagnement millionnaire dans sa dernière demeure à Jellaz à Tunis.
Son Éloquence et sa rhétorique, d’une voix attractive et singulière ; d’un regard reflétant ses dires, laissent écouter toutes les catégories sociales même celle des islamistes qui rejettent ces dires et ses convictions de patriotisme, d’amour et d’attachement à cette terre, grande surface de toutes les civilisations.
Mes poèmes frôlent, en grande partie, ses convictions et ce qu’il avait réellement prévu, durant cette dizaine d’années, avant même qu’elles soient vécues.
L’auteur
La transition qui dure, c’est ce qu’on vivait depuis janvier 2011. Ce temps maussade au visage éperdu et attristé après un laps de temps d’ambition à une société de droit, de respect, de légalité pour tous.
Les rétrogrades atterrissent avec un projet de l’autre temps, temps du khalife à l’unicité de vision et de décision. Le reste, troupeau sans voix ni opinions.
Le pouvoir, et rien que le pouvoir, dans un peuple avide de concepts et de culture tolérante, à dominante. Dix ans et le pays traîne dans le vide choisi par les souteneurs des Frères ne souhaitant voir une démocratie nord-africaine. De gros moyens financiers furent mis à la disposition pour rayer les patriotes, porteurs de vision, et Chokri Belaïd était le premier, visé et assassiné ; une constitution ayant pris le temps d’une méga-construction le long de trois ans. Un temps suffisant pour s’approprier les clefs de la gérance de l’état.
Khaled Ghéni, né le premier mai mille neuf cent cinquante-neuf à Jendouba. Professeur des écoles, auteur d’un ouvrage en poésie engagée et d’une biographie édités simultanément à Edilivre Paris en 2017 et à Saint Honoré Éditions Paris en 2020.
Le journal hebdomadaire, Tunis Hebdo, m’était le premier compagnon en 2003, après l’évasion de l’Irak. Des poèmes comme des articles durant m’ont créés une volonté sans pareille pour l’écriture. Mes remerciements les plus valeureux et les plus appréciés.
On s’ambitionne au beau futur
Où l’indignation voit sa fin
On songe à couper avec les mesures
Acquittant le mal, inculpant le bien
Voir, rayé, la loi de la censure
Et l’opportunisme verra son déclin
Ce temps émancipé de la dictature
Dissoudra les engagements du lien
Décrets de la colonisation, ses bavures
S’éteindront avec nos stratèges du jasmin
***
Une motivation pour un travail de bravoure
Bénéfique, incontinent, au temps des saints
Sauvant les finalités de l’amour
Et vivant dans la prospérité et sereins
Consternés que nous sommes
Hémiplégie au fond de l’âme
Obédienciers sous l’obscurantisme
Kidnappé pour son patriotisme
Rude la douleur, la stupeur
Indifférents de notre malheur
***
Bégayant dans le vague limbe
Élevant une voix d’innocence superbe
Limbes et fortement incertaines
À longueur de temps, ces têtes vilaines
Intrus, incontinent, jadis et toujours
Dans leur éternel faux parcours
Nouvel An, nouvelle souffrance
Plein de promesses sans confiance
Citoyen ambitieux au décollage
A une vie saine et de partage
Pouvoir d’achat dégringolant
Voir sa remise super prompt(e)
Quel avenir à la toile d’araignée
Avec des tisseuses non chevronnées
2019
Théâtre princier du temps punique
Bulla Régia demeure le pôle unique
Deux millénaires, fleur sans pareille
Des habitations doubles à merveille
Des tableaux d’artistes en mosaïque
Gravant une longue histoire glorifique
Contant les aventures et les désirs
Des vivants du temps et du plaisir
Terre des aïeux vieille comme eux
Jeune éternelle à nous et aux cieux
Gravant de l’espace, plein grandiose
Dans notre corps, séance d’hypnose
Tout sec durant, bouchant les pores
Apparut une pluie au super pétrichor
Indigent, nécessiteux sans voix criarde
Regard malheureux à voix étouffante
Inquiétude en cœur et sur sa redingote
Nécessite pour la rapiécer toute une pelote