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"Confidences éphémères" explore les murmures de l’âme et les instants fugaces de la vie, révélant un jardin de rêves où chaque poème est une floraison intime. Nourri depuis l’enfance par la poésie, l’auteur partage des réflexions profondes et des émotions brutes, offrant des clés pour déverrouiller des paysages intérieurs et des horizons de pensée. Ses textes sont un hommage à la nature, à la culture occitane et aux terres du sud-ouest de la France, un appel du cœur, invitant à un voyage poétique et à une communion avec le lecteur.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Romain Gaudry puise son inspiration dans les paysages de sa région. Depuis l’enfance, l’écriture est pour lui un exutoire qui l’aide à surmonter les défis de la vie. Le recueil de poèmes Confidences éphémères, véritable fenêtre sur son âme, reflète ses expériences et ses rêves, marquant le début d’un voyage littéraire.
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Seitenzahl: 44
Romain Gaudry
Confidences éphémères
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Romain Gaudry
ISBN : 979-10-422-3804-9
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Dans l’antre de ces pages se cachent les murmures de mon âme, les confidences éphémères d’une vie tissée de mots. Depuis l’enfance, la poésie m’habite, compagne fidèle de mes jours, architecte de mes rêves. Elle a grandi avec moi, s’est épanouie en un jardin luxuriant où chaque vers est une fleur, chaque strophe un arbre robuste.
Ce recueil, Confidences éphémères, est un fragment de mon être, un voyage à travers le temps et l’espace de mon existence. Mes poèmes, nés d’instants fugaces ou de réflexions profondes, sont le reflet de mon évolution, de mes joies et de mes peines, de mes combats et de mes espoirs. Ils sont l’écho de mes pensées les plus intimes et de celles qui résonnent dans l’universalité de l’expérience humaine.
Certains ont jailli d’un élan spontané, d’autres ont mûri lentement, tels des vins précieux. Il y en a qui sont le fruit d’un assemblage délicat, de morceaux de vie et d’idées longtemps conservés, attendant patiemment leur heure pour s’assembler et trouver leur voix.
À vous qui ouvrez ce recueil, je vous offre ces mots comme on offre des clés, des clés qui ouvrent des portes sur des paysages intérieurs, sur des horizons de réflexion, sur des sentiers d’émotion. Vous y trouverez des poèmes intimes, des poèmes engagés, des poèmes légers comme des plumes portées par le vent.
Je vous invite à vous y reconnaître, à y trouver l’écho de vos propres expériences. Ces textes sont pour vous, inspirés par vous, et je vous en remercie du fond du cœur. Ils sont imprégnés de la nature qui m’entoure, de la culture occitane qui m’anime, des paysages du sud-ouest de la France qui sont mes racines et mes ailes.
Confidences éphémères est une porte entrouverte sur mon monde, une invitation à partager un moment suspendu dans le temps, un instant de communion poétique.
Avec toute ma gratitude et mon espoir que ces mots trouveront un écho dans votre cœur.
Il attend au fond de la classe,
Que la ronde des heures se passe,
Il attend encore les élèves,
Ou encore qu’arrive la relève,
Il a la peau toute ridée,
Par les épreuves, par les années,
Et par la marque de l’encrier,
Malgré les buvards en papier,
Il a gardé dans sa mémoire,
Toutes les dates de l’histoire,
Il aurait tant à raconter,
Sur le présent et le passé,
Il a gardé dans son cœur de bois,
Ce que le temps n’efface pas,
Il se souvient de tous ces doigts,
Et des griffures du compas.
Ses quatre pieds posés au sol,
Il a porté sur ses épaules,
Des réussites et des échecs,
Des yeux humides et des yeux secs.
Il a vu les pères et les fils,
Il a vu quand naissaient les vices.
Il a vu la foi et le doute,
Quand régnait la loi coûte que coûte.
Mais maintenant, c’est terminé,
La dernière classe doit fermer.
Car les enfants ne viendront plus,
Ils sont partis avec le flux
Au fond de la classe, il songeait,
La dernière cloche a sonné,
Le maître a tourné la clé,
Il ne le reverra jamais.
C’était un bureau d’écolier,
Que tout le monde a oublié.
23 mai 2021
Je suis arrivé comme on s’égare,
Comme arrivé de nulle part.
Toi, tu étais là à me tendre les bras.
Toi, ô ma Lurra, toi tu étais là.
Je suis passé sur le chemin,
Comme passe le pèlerin.
Tu m’as reçu dans ta maison,
Tu m’as enveloppé de ta toison.
Je me suis assis parmi les tiens,
Comme l’on s’assoie quand on a faim.
Tu m’as offert plus que de la nourriture,
Tu as fait de ton toit ma masure.
Je me suis courbé sous ton liteau,
Comme s’inclinent les amicaux.
Tu as sous la croix, le lauburu,
Ton cœur qui bat de mille vertus.
J’ai caressé les pierres de tes monuments,
Comme le faisaient les bergers d’antan.
Tu m’as montré tes vastes horizons,
Tu m’as appris le chant des saisons.