Contemplations urbaines - Tome 1 - Yannick Vianney Demba-Ngoma - E-Book

Contemplations urbaines - Tome 1 E-Book

Yannick Vianney Demba-Ngoma

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Beschreibung

« Sédatif contre les maux en zone urbaine, Drogue, alcool, cigarette, violence et haine, Mes contemplations m’exaltent, Mes contemplations m’enflamment, Tel un feu qui ravive après le vague à l’âme. »

À PROPOS DE L'AUTEUR

Philosophe, activiste et poète engagé, Yannick Vianney Demba-Ngoma explore les méandres de la vie urbaine. Poèmes – Proverbes – Citations

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Yannick Vianney Demba-Ngoma

Contemplations urbaines

Tome I

Poèmes – Proverbes – Citations

© Lys Bleu Éditions – Yannick Vianney Demba-Ngoma

ISBN : 979-10-422-2968-9

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

À mes filles : Maïja et Lerato…

Afin que vous ayez un regard avisé de la société

dans laquelle vous évoluez.

Avec la simplicité des mots, la pureté du cœur

et la vigueur de l’âme.

Votre père

Poèmes

Contemplations urbaines

Sédatif contre les maux en zone urbaine ;

Drogue, alcool, cigarette, violence et haine,

Mes contemplations m’exaltent, mes contemplations m’enflamment,

Tel un feu qui ravive après le vague à l’âme.

Mes contemplations me préservent des dérives de la jeunesse,

Elles éloignent de moi les vices tels que la paresse,

Elles me tiennent à l’écart des bavures de la police,

Et elles me font observer les injustices de la justice.

Mes contemplations me ramènent dans les parvis de Sion,

Pour contempler un tant soit peu mon véritable moi,

Cette nature divine dont l’humanité a perdu la voie,

Au profit d’un monde de mensonges et d’illusions.

Réveille-toi, humanité, et observe la divine poésie !

Œuvre de Nzambe Kana, le divin poète,

Dont tu te fais médiocrement l’interprète,

Avec des inventions grotesques comme la bombe et le fusil.

Femme enceinte

Ô femme, je te tire ma révérence car tu portes la vie !

Dans ce ventre dont la forme convexe au regard me ravit.

Tu es dans cet état d’une beauté qui n’a pas son pareil,

Et que tu lègues à celui pour lequel on te couvre d’appareils.

De l’amant, j’exige pour toi beaucoup de délicatesse,

Sinon pour peu tu peux sombrer dans la détresse,

Car malheureusement parfois devant sa responsabilité il se dérobe,

Oubliant que c’est la conséquence du bel instant où il t’ôtait la robe.

Mais qu’importe son attitude, arbore ta grossesse sans complexe,

Et madame de Beauvoir te hissera au premier rang des sexes,

Même si le genre masculin s’en offusque,

Qualifiant une telle approche de brusque.

Si la conception immaculée du Christ fut possible,

L’existence même de Dieu sans matrice n’en est pas moins plausible,

Et l’histoire de l’Homme faite de mains d’hommes,

Ne serait qu’un tissu de mensonges énormes.

Tu es alors femme enceinte, l’alpha et l’oméga,

La conceptrice abusée de tous ces renégats,

Qui malgré tout te vénèrent dans ce lieu,

Où l’homme et la femme ne se voient qu’à deux.

La rue

Havre des rebelles, des rejetés de la société,

Et aussi refuge des sans-abris et des mal-aimés,

Je vous souhaite la bienvenue dans la rue,

Immensément riche en vice mais très peu en vertu.

Ici, chut ! Ni pleurs, ni peur mais du courage,

Il en faut pour ne pas passer de vie à trépas avant l’âge.

Ici, tant que tu y es c’est la lutte, la survie,

Mais si tu le veux vraiment tu trouveras la sortie,

Toi-même, sans que personne ne t’accompagne ou ne t’aide,

Car ta cause ce n’est pas l’avocat mais toi-même qui la plaides.

Chemin tortueux aux multiples voies,

C’est ici dans la rue qu’habite la fille de joie,

Dans ces boulevards, carrefours, ruelles, et trottoirs,

Où on peut la voir déambuler tard le soir.

Ici, la police cherche ses boucs émissaires,

C’est pourquoi on a tous un casier judiciaire.

Ici, tes véritables amis tu les verras au parloir,

Ou quand tu seras seul dans le désespoir.

C’est malheureusement comme ça la vie dans la rue,

Et j’aurais souhaité que jamais vous n’y soyez venu.

Alors ne reste pas dans la rue,

Les risques y sont énormes, source de déconvenue,

De plus l’espérance de vie y est minimale,

Et les peines encourues sont maximales.

Ici, l’avenir est sombre,

Car dans la pénombre.