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« Prends un roman, apprête-toi à lire Entre les lignes une histoire à finir Une vie, des personnages, des souvenirs Amour, chagrin, les pleurs ou les rires Prends un chemin, mission à accomplir Un long parchemin à écrire ou à détruire Passage de quatre voies, lequel choisir Route vers un vieux château à démolir »
À PROPOS DE L'AUTEURE
Secrétaire médicale de formation,
Fouzia Baba se voit obligée de ne pas exercer à cause de ses problèmes de vue qui lui ont valu onze opérations chirurgicales. Passionnée de littérature depuis son adolescence, elle réalise
Diamants précieux, son troisième recueil.
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Seitenzahl: 71
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Fouzia Baba
Diamants précieux
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Fouzia Baba
ISBN :979-10-377-7849-9
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Recueil de poèmes en or, éditions Persée, 2022 ;
Les Perles dorées, éditions Persée, 2022.
La poésie est une forme très libre d’écriture où il suffit de laisser parler son cœur.
Dans mes poèmes, les émotions et les sentiments sont mis à l’honneur, qu’ils soient mélancoliques, romantiques ou insolites. Contrairement à un roman, il n’est pas besoin de décrire dans le détail l’intrigue, les personnages et les décors. Que nous écrivions une poésie en vers ou en prose, nous pouvons laisser uniquement la musique des mots nous guider, le tout étant d’user des figures de style, comme des images, des comparaisons et des métaphores, afin de pousser notre esprit à s’extraire du cadre normal.
Écrire un recueil de poèmes nous aidera à libérer notre nous intérieur, à nous étonner en donnant vie à nos pensées ainsi qu’à nos rêves, et à sortir des normes de la littérature. On se rapproche alors du surréalisme, mouvement artistique qui vise à oublier la raison tout en laissant la parole à son inconscient, occasion parfaite pour trouver notre propre style d’écriture sans toutefois s’encombrer des codes narratifs. La poésie permet même d’inventer des mots si bons, nous semble-t-il !
J’ai déjà écrit de nombreux poèmes, pourquoi ne pas les rassembler en un recueil ? Je serais heureuse de pouvoir composer une œuvre complète qui montre tout mon potentiel. Ce sera également l’occasion pour moi de faire découvrir mes poèmes à tout mon entourage, surtout qu’étant pudique, je ne l’avais jamais fait.
Un recueil de poésie peut aussi être une très belle preuve d’amour…
Quand vous ouvrez les yeux
Vous regardez là-haut les cieux
Étoiles, astres, regard minutieux.
Un monde paisible et silencieux
Quand vous voyez autour de vous
Rivières, fleuves, les océans bleus
Les montagnes, falaises prodigieuses
Les forêts, les savanes spacieuses
La nature dans un habit prestigieux
La nuit obscure, la lune au ciel glorieux
Jour lumière, soleil rayonnant, radieux
Il se couche, se lève brillant, gracieux
N’est-ce pas trop majestueux ?
N’est-ce pas merveilleux ?
Un paradis terrestre mystérieux
Une surface solide des océans bleus
L’amour, nos cœurs débordants de joie
L’affection, le partage harmonieux
Les émotions, tempéraments anxieux
Les sentiments, orgueilleux, prétentieux
Prends un roman, apprête-toi à lire
Entre les lignes une histoire à finir
Une vie, des personnages, des souvenirs
Amour, chagrin, les pleurs ou les rires
Prends un chemin, mission à accomplir
Un long parchemin à écrire ou à détruire
Passage de quatre voies, lequel choisir
Route vers un vieux château à démolir
Virage étroit où aller, nous conduire ?
L’inconnue, l’effroi pouvant intervenir
Criant sans voix, craignant l’avenir
Après vieillissement, allons-nous mourir ?
Vivant nos vies, une grande joie, un plaisir
Les envies, la soif intense ou les désirs
On ne peut pas attraper le vent ou agir
On ne peut pas arrêter le temps, mort de rire
La vie courte, les vieux ne vont pas rajeunir
Quelle tourte, imbécile, pourquoi sourire
La vie faite uniquement pour souffrir
Un séjour écourté ni augmenter, ni réduire
Dans un grand jardin, des tiges florifères
Les roses les tulipes devant, derrière
On marchait, la main dans la main, trop fiers
Des gens vont, viennent les arbres en arrière
Notre amour, mon amour, n’a pas de barrière
Nos sentiments n’ont pas des limites
Brisant les obstacles, enfonçant les frontières
On s’échange les baisers au bord de la rivière
La brise emporta mes cheveux loin derrière
Nos cœurs battaient fort, flammes des enfers
Fondue de désir comme la lave volcanique du fer
Notre histoire d’amour a séduit les romancières
On partageait le toit, le pain, l’eau et l’air
Pour le meilleur et pour le pire, unevie entière
On a continué de marcher le long de la rivière
Nos âmes, nos cœurs unis, l’éclat de la lumière
Les gestes doux, les bonnes manières
Les oiseaux chantaient, un climat printanier
Les papillons dansant, des fées dans l’air
Le soleil à l’horizon, ses rayons spectaculaires
Tes baisers torrides sur la joue
Sur les lèvres, le front, partout
Laissant des traces sur le cou
La brise arriva, emporta tout
Il me reste des souvenirs surtout
Que ma mémoire n’efface pas tout
Comme de la brise frôlant mes joues
Toucher tes mains, les gestes doux
Nos sentiments, notre amour fou
Les mots se balançant d’un coup
Berceau royal réconforter le surcoût
Des paroles à me faire craquer surtout
La brise du jour souffle vers nous
Adoucit nos âmes sœurs nos goûts
Fraîcheur apaisante à nous rendre mous
Prononce mon nom, réveille un désir fou.
La brise de la nuit souffle vers nous
Les flammes deviennent un feu doux
Calme nos ardeurs, notre plaisir fou
Plonge dans l’océan jusqu’au bout
Quand je sens ton odeur
Parfum corporel de fleurs
Mes sens réveillent mes ardeurs
Ton souffle, la brise, la fraîcheur
Tes lèvres à peine m’effleurent
Baiser sur la joue en douceur
S’envole très loin, ailleurs
Sur un nuage blanc berceur.
Étoiles, éblouissants éclaireurs
Amour, lumière énorme chaleur
Souffler sur les braises d’ailleurs
Flamme éveillée en profondeur
Un désir immense d’un bon rêveur
Noyé dans un océan ou plongeur
Trempé partout, transpiration, sueur
Le souffle accéléré, plaisir et ardeurs
Ton regard bleu-vert protecteur
Fixe mes traits uniques meilleurs
Chuchote les mots d’amour perceurs
Essuie mes larmes quand je pleure
Profitez du temps, chaque instant
Profitez-en des moments importants
Les minutes se suivent pourtant
Les secondes font couler le temps
Des heures heureuses, les jours mi-temps
Les semaines coulent, les mois sortants
Année qui ne vaut même pas un instant
Unique fait couler le temps important
Noyé de bonheur, comme un Sultan
Plongeant dans l’océan ou flottant
Tes yeux bleus me manquent tant
Le ciel d’un bleu clair éclatant
Ignorant la raison nos cœurs écoutant
Déchire la chemise, l’éclat des boutons
Les âmes s’emballent de joie, épatant
Dansant le slow une fois dans le temps.
Vous êtes une énigme difficile à résoudre
D’un simple sourire à un coup de foudre
Les pièces du puzzle à coller ou à coudre
Le fer solide sur le feu, à couler ou à fondre
Résistant, inaccessible, pas une personne tendre
Les cadavres brûlant en feu resteraient les cendres
Rassembler les éléments, à peine comprendre
Mystérieux bourgeois ou victime à défendre
Apprenez-moi sur vous ce qu’il y a à apprendre
Quel genre êtes-vous, c’est à laisser ou à prendre
Sentir les malentendus, les chaos à entendre
Espérant vivre avec vous, des moments à attendre
Regarder les autres de très haut, tout dépendre
Comment puis-je arriver, monter ou descendre
Mettre ma tête sur tes épaules pour me détendre
Dîner romantique, vouloir me surprendre
Annuler nos projets, mettre notre toit à vendre
Querelles, ruses, les hostilités à suspendre
Le cou au moyen d’une corde, se faire pendre
Perplexe, à mes questions qui va répondre
J’ai dit à toute ma vie stop, d’abord mes yeux
Travail, amour tout en stop, le regard aux cieux
Dans un coin ailleurs, terrifiée priant Dieu
Implorer son pardon, surtout sa miséricorde à Dieu
Mon cœur voyait l’invisible, de mieux en mieux
Cadavre parmi les vivants, des fois parmi les pieux
De la grisaille flottant partout, nuages malicieux
Le champ visuel réduit, des examens précieux
D’une chirurgie à une autre, praticiens sérieux
Des pathologies surgissent bien que c’est curieux
Perplexité, complications, problème mystérieux
Péter les plombs, contrôle de soi, être furieux
Pas d’engagement, solitaire pleure les adieux
Toutes les portes sont fermées, chers messieurs
Personne ne rentre, un destin terrible silencieux
Privé de toute joie, pas de moments délicieux
En dormant je crains le réveil, un climat anxieux
J’ai éteint les lumières, caractère ambitieux
J’ai étouffé ma volonté, les objectifs audacieux
Un combat intérieur, ingéniosité être astucieuse