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"Dieux mutés" représente une dissection minutieuse de la société contemporaine, scrutée avec attention par
Bouhari Sabi. L’auteur expose sa vision de la vie en analysant les éléments essentiels qui façonnent la structure sociale. Il accorde une importance particulière à l’éducation, soulignant l’importance des valeurs morales et des codes éthiques pour réinstaurer de l’espoir chez les lecteurs, dans une époque où le déclin des valeurs semble être la norme.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Bouhari Sabi incarne parfaitement les valeurs de sa société, ayant été façonné par une multitude de systèmes sociaux tels que la religion, la famille et l’éducation. Cette expérience plurielle est capturée dans ce recueil de poèmes, offrant ainsi au lecteur des conseils pour une existence plus épanouie.
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Seitenzahl: 46
Bouhari Sabi
Dieux mutés
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Bouhari Sabi
ISBN : 979-10-422-3034-0
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J’aimerais, mon enfant te communiquer
Une parole de sagesse issue
de mes observations et analyses personnelles de la vie,
et qui parle de la vie. Je vais, toutefois, revêtir d’image et d’allégories
cette parole afin qu’elle reste scellée pour les sans intelligences. Mais pour les plus habiles,
ils verront en celle-ci l’image de leur quotidien dépeint en paraboles ; et s’attestera dans
leur for intérieur. La voici :
« Le jour, les arbres sont des arbres selon leurs espèces, leurs familles. À la lumière du soleil, on les distingue, on les reconnaît. Mais une fois la nuit tombée, ils prennent des formes zoologiques, se revêtent de corps d’êtres animés chacun selon l’élévation de son fantasme. Dans cette posture, les distinguer est plus que léger. Les voici, chacun devenant un être animé. Il est là, le porc à l’anneau d’or avec toute sa graisse. L’anneau pendu à sa mâchoire s’est-il une fois rendu compte qu’il est pour lui une grande richesse ?
Il est pour moi objet d’admiration et d’étonnements. Bientôt dans l’eau bientôt dans la boue. Est-ce à l’eau se complaît-il ? Ou plutôt à la boue se plaît-il ? Seule sa finalité nous en dira sur sa nature méconnue et rechercher dans l’eau et dans la boue. Voilà des chats ; une femelle et un mâle, qui se portent dessus dessous. Ils sautent et retombent sur leurs pattes. Ils luttent contre la loi de la gravitation ; et toujours vaincus en vainqueurs. Mesquins et malin à deux volets. L’on en finit par se demander à quoi se plaisent-ils ! Carnivores sont-ils ? Herbivores sont-ils ? Est-ce à l’Homme se plaisent-ils ? Ou à leur espèce se plaisent-ils ? Y méditer serait s’attirer nervosité. Dans la viande, le poisson, le lait et toutes sortent de pâtes se trouvent-ils. Dans léchage à chats
se trouvent-ils, dans les câlins humains, se plaisent-ils.
Le chien : par sa langue hors des croûtes, aboie à l’homme
Oubliant qu’il vit sous le toit d’un autre homme.
Quelle manie si hypocrite de juge-
ment ! Il y en a qu’y soit ton proprio
et un autre qui ne le soit pas ? Voilà le paon
qui passe. Large de queue, avec tou-
tes les couleurs de l’arc-en-ciel. Lor-
squ’il passe c’est tout un cortège pr-
ésidentiel avec sa suite ses longues et
larges plumes. Il est le roi des volailles.
Il marche avec fierté, zigzague en vantard
Oubliant qu’il, comme le reste des volailles ;
Est la bouffe des hommes. La tortue m
-aître t-shi. Gouverne terre, air et eau. Ne
se presse dans aucun de ses mouvements ;
mais les agence avec précisions. Toutefois,
ne manque de jugement face au feu. L’aigle,
le mystère incarné. Il a son trône au ciel, do-
té d’une perception mystique, il supervise
air et terre, commande reptiles petits
et grands. Sage dans la vieillesse de l’âge
sculpte son arme de guerre en solitaire
sociale ». Cette parabole, mon fils, prends là pour certaine
lorsque tu la comprendras. C’est de l’humain, le divin, l’interaction entre l’humain et le divin dont il s’agit.
Je me perds
Dans mes méditations
Onyx,
Dans mes essais de comprendre
La ficelle qui attire mon âme
À ton âme. Est-ce tes
Grand cheveux ?
Ou ta grande taille ?
Est-ce la simplicité qui ne manque
Jamais près de tes portes ? Ou quoi ?
Ou ce beau sourire toujours présent sur tes lèvres ?
Dis-moi, mon ami, que je le sache ; dis-le-moi. Mais dis-le-moi.
Qu’a ton look plus que le mien ? Ton style que n’en est le mien ? Tu m’as envoûté,
Reconnais-le. Reconnais-le ! Mais tu n’es pas une fille, tu n’es pas une jolie demoiselle pour
Que tout cela de toi m’attire tant ; tu n’es pas une jeune gazelle que mon âme se passionne
Tant en toi. Toutefois ne dois-je pas reconnaître en toi ces éléments qui te caractérisent
En beauté ?
Mon ami, celui-là dont mon amour dépasse celui d’une femme.
Tu es beau par tes cheveux. Tu es beau dans ton sourire
Tu es beau dans ta taille, ton élégance, ta simplicité et tes manières de pouvoir faire sourire
L’autre, même quand il paraît ne pas être prêt à t’en accorder un.
Mon ami, mon Onyx lorsque j’y pense tout en sachant que mon
Entreprise serait sans gain de cause
Et que malgré moi je me projette dans
Le vide de l’air ambulant pour tenter d’y
Trouver les partie de moi en toi.
Raisons et ainsi Je vois en toi,
Mettre fin à cette co- comme une ima
rvée je me retrouve ge de moi. Et je
A plus cogité, et je me me dis : mais tiens
Dit peut-être c’est son j