Du Coton... au Chêne E-Book

Valérie Gnoni

• Herausgeber: Publishroom
• Kategorie: Gesellschafts- und Liebesromane
• Sprache: Französisch
• Veröffentlichungsjahr: 2018

Seitenzahl: 78

Beschreibung

De l'amour naissant à l'amour qui dure...

L’amour infini existe-t-il ?
Valentine y croit. Après dix ans de relation avec son compagnon, elle le demande en mariage. Une proposition sans fioritures, car leur amour n’est plus à prouver et leur couple, solide.
Aujourd’hui est donc le grand jour. La cérémonie s’est vite organisée et la narratrice nous y convie.
Entre anecdotes et témoignages, d’autres femmes s’ouvrent à nous. Un bouquet d’histoires plus enrichissantes les unes que les autres à propos du couple, des relations humaines, et de la vie en général, avec un message à la clé : « Du coton… au chêne, profitez et vivez toutes ces années pour vous révéler et vous aimer… »

Pénétrez au coeur du quotidien de Valentine et de son compagnon, à la découverte d'un bonheur quotidien, ciment d'un couple qui dure.

EXTRAIT

Cela fait à présent deux ans que j’ai changé de travail et que celui-ci se trouve à proximité de chez moi. Ma vie quotidienne s’en est nettement améliorée. Le rythme et l’organisation sont bien en place et Roméo et moi avons trouvé notre équilibre et notre fille Siana en bénéficie.
L’emploi que j’occupe me satisfait pleinement. Je travaille dans le domaine social avec une équipe pluridisciplinaire constituée d’assistantes sociales, d’éducateurs, de puéricultrices, de sages-femmes, d’infirmières et de médecins aux diverses spécialités, telles que pédiatrie et gynécologie. Les missions sont variées et intéressantes. Ce travail en équipe apporte une émulation constante.
C’est au cours d’une réunion de travail que j’ai rencontré Bérénice. C’est une professionnelle qui a déjà une bonne dizaine d’années d’expérience et qui a une approche très remarquable des situations. De plus, ce qui n’enlève rien, au contraire, elle est douce, posée et c’est une jolie femme qui dégage un réel charisme.
Régulièrement, je suis amenée à travailler avec elle et une relation sympathique s’installe entre nous, tant professionnelle que personnelle. Nous sommes quatre à travailler fréquemment ensemble et l’entente est parfaite, ce qui est semble-t-il rare. Nous avons plaisir à déjeuner ensemble ou faire du sport pendant la pause déjeuner. Nous nous racontons nos vies, tout en pudeur, rien de très privé n’est évoqué. On parle de nos enfants, de notre famille, de nos week-ends…

À PROPOS DE L'AUTEUR

Après l’écriture d’un premier livre autobiographique, La Vie d’une Femme Heureuse, un témoignage sur les bienfaits de la résilience, Valérie Gnoni vous propose ce deuxième opus sur le couple et l’amour. Ces thématiques sur la vie permettent à l’auteure de communiquer avec ses lecteurs sur des sujets essentiels et ainsi leur transmettre un éclairage positif et constructif. Ce nouvel ouvrage ne vous laissera pas indifférent. Vous le garderez certainement comme livre de chevet pour en retirer toute sa substance.

Leseprobe

Valérie GNONI

Du Coton… Au Chêne

S’aimer d’un amour infini

Roman

À mon couple,

À tous les couples,

Aux couples de mariés de l’année Gaëlle et Damien, Aurore et Vincent,

À l’amour.

Mes humbles remerciements à Rachel et Nathalie.

En ce monde,

tout bonheur

vient de l’ouverture aux autres.

Toute souffrance

vient de l’enfermement en soi-même.

Bouddha.

Qu’est-ce qu’un couple ?

Se regarder, s’émerveiller, s’effleurer, c’est se rencontrer

Se raconter, se dévoiler, s’apprécier, c’est s’apprivoiser

S’installer, s’inventer, se respecter, c’est son intimité

S’épauler, s’écouter, s’améliorer, c’est sa complicité

Se disputer, s’affronter, se déchirer, c’est sa rivalité

Se révéler, se dépasser, se réaliser, c’est exister

S’embrasser, se caresser, s’enlacer, c’est sa sexualité

Se fiancer, se pacser, se marier, c’est s’engager

S’aimer d’un amour infini est la clé des liens du couple et de sa durée.

Sommaire

Personnages de l’histoire de Valentine et Roméo

Valentine : la narratrice, personnage principal du livre

Roméo : son compagnon de vie et son futur mari

Siana : la fille de Valentine et Roméo, âgée de 2 ans

La famille de Valentine :

Marie et Gérald, ses parents

Sa sœur aînée Carole, son mari Patrice et leur fille Aurore

Son jeune frère Benjamin

Son cousin Gauthier et sa femme Charlotte

La famille de Roméo :

Louisa et Enzo, ses parents

Sa sœur aînée Giulia, son mari Denis et leur fille Maëlle

Sa sœur cadette Isabella et son mari Emmanuel

Son cousin Alexandro et sa cousine Fabiola

Les couples d’amis :

Joy : amie d’enfance de Valentine et son témoin de mariage

Paul : son mari

Agathe et Maxence, leurs deux enfants

Alberto : ami d’enfance de Roméo et son témoin de mariage

Claudia et Adrien

Kristel et Thomas 

Sandra et Alexandre

Jade et Pierrick 

Lucie et Grégory

Marie et Olivier 

Le couple décomposé :

Caroline : amie et voisine de Valentine

Julien : son mari

Gabin et Marin, leurs jumeaux

Le couple reconstitué :

Bérénice : amie et collègue de Valentine

Raphaël : son mari

Jules et Fiona, leurs deux enfants

Le couple séparé :

Sonia : amie de Valentine et son mari Émilien, leur fils Nathan

Inès : amie de Valentine et son mari Joffrey, leur fils Baptiste

Le couple égalé :

Amandine, amie de Valentine, photographe du mariage

Natacha, sa compagne

Le couple dissimulé :

Rose, amie de Valentine

Nicolas, son mari

Clémentine, leur fille

Merci pour leur participation :

À Iris, au bijoutier, aux vendeuses des boutiques de tenues de mariage, à la coiffeuse, à l’esthéticienne, au fleuriste, à l’adjointe au Maire, aux restaurateurs, au traiteur.

Un gros bémol au vendeur de dragées…

À Marie-Thérèse.

Avant-propos

Je me prénomme Valentine, j’ai 30 ans et je suis originaire de Bretagne.

En couple depuis dix ans avec Roméo âgé de 34 ans, originaire du Sud de la France mais aussi d’Italie à trois générations près, nous sommes les parents d’une petite fille Siana de 2 ans et nous vivons dans une petite ville typique du Sud-Est de la France sur la Côte d’Azur.

Nous nous sommes rencontrés lors d’une soirée chez une amie commune à Nice. À ce moment-là, j’effectuais un job en tant que monitrice dans une colonie de vacances, durant les deux mois d’été, dans l’arrière-pays niçois.

Durant ces dix premières années, nous avons été locataires, puis Roméo propriétaire d’un petit studio et actuellement à nouveau propriétaire d’une maison depuis six ans. Nous avons débuté notre vie professionnelle tous les deux au même moment. Nous travaillons dans des domaines différents, moi dans le médical et lui dans l’informatique.

Nous sommes un jeune couple de trentenaires dynamiques et plein d’envies, nous avons une vie sociale bien remplie. Nous aimons passer du temps avec nos amis et partager de nombreuses activités ensemble. La plupart sont devenus parents comme nous ce qui renforce nos liens d’amitié dont profitent nos enfants.

Notre couple s’entend très bien. Certes, il y a eu quelques ajustements au début, car nous ne nous connaissions pas assez et la vie quotidienne nous rappelle à l’ordre ou à nos obligations. La connaissance de l’autre, la tolérance et l’adaptation sont nécessaires pour vivre en harmonie. Pour nous, cela s’est fait naturellement avec le temps, mais aussi avec quelques heurts plus ou moins résolus.

Les couples de notre entourage sont variés, voire hétéroclites en ce sens que « la norme sociale » est loin d’être la seule à prévaloir. Chaque couple a sa part d’ombre, le nôtre y compris, souvent différente de ce qui est montré à la lumière commune, non connue et non mise à nu aux yeux des autres. Il s’agit bien du couple des autres et de ce que l’on peut en percevoir. On ne peut en aucun cas connaître sa vraie intimité. C’est une limite qui est rarement dépassée. Elle est souvent juste interprétée avec de simples mots, définie surtout avec notre regard extérieur et nos affects.

Devenant parents, la donne change : nous sommes trois à présent et il faut savoir recomposer à nouveau. L’éducation reçue et celle que l’on veut transmettre diffèrent déjà, d’autant plus lorsque l’on est deux personnes entièrement et affectivement impliquées dans ce que l’on veut donner de meilleur à notre enfant.

C’est ainsi que tout naturellement, l’idée du mariage s’est immiscée doucement, peu à peu et s’est installée en moi depuis que je suis devenue maman.

Cette osmose, du lien mère-enfant, m’a ouvert les yeux et rendue à la fois plus mature et responsable.

Je décidais alors de me marier avec Roméo et « cerise sur le gâteau des mariés », Siana assisterait et se rappellerait le mariage de ses parents, ce qui n’est pas donné à tous les enfants…

Vous allez, vous aussi, assister à mon mariage et apercevoir ma vie de femme, ma vie de famille, rencontrer mes amies et surtout approcher la quintessence de notre couple et de notre amour infini. C’est notre histoire, celle de Roméo et moi.

Vous partagerez aussi mes états d’âme, mes joies, mes peines, et ce, sur la durée de mon couple, de la rencontre à ce jour, des décennies après…

1 – La demande

Mon visage est baigné par les rayons de soleil qui passent à travers les volets de de ma chambre. La fenêtre est entrouverte comme chaque nuit d’été et une légère brise tout en douceur m’effleure la peau et me fait ouvrir les yeux.

Nous sommes début août et la chaleur va bientôt s’insinuer et s’imposer.

J’ai dormi seule dans notre grand lit. La nuit a été bonne, sans perturbation, avec un sommeil profond et réparateur, malgré l’évènement à venir.

La journée s’annonce longue et rythmée d’émotions.

C’est le jour de mon mariage, de notre mariage.

Nous avons décidé, avec Roméo, de nous marier il y a à peine un mois et demi et nous avons tout organisé en six petites semaines.

Nous sommes un jeune couple de trentenaires qui vit déjà ensemble depuis dix ans. Notre petite fille de bientôt 2 ans sera notre demoiselle d’honneur. Notre mariage sera simple, original et intimiste.

Jusqu’à présent mon compagnon et moi, ne nous projetions pas dans l’acte de mariage. Celui-ci tout au plus avait été évoqué très rapidement, lors de notre première année de vie commune, mais avait reçu un « non » très ferme de ma part, ne croyant pas aux vertus de celui-ci. Puis ce sujet ne fut plus du tout d’actualité durant toutes ces années passées. On vivait la vie d’un couple au quotidien comme tout autre couple ayant signé « le » document administratif.

Entre-temps, nous avions même acheté une maison en commun lors de notre quatrième année de concubinage. Le notaire nous a bien informés, à ce moment-là, de ce qu’engendrait notre situation juridique face à cet achat, et en particulier en cas de décès de l’un de nous deux. Ce seraient les parents de l’un ou de l’autre, voire les frères et sœurs qui auraient le droit à la moitié du bien. Ces éléments à risque ne nous ont pas plus que cela, convaincu de nous marier.

Puis nous sommes devenus parents. Nous devenions une famille avec toutes les responsabilités que cela implique, sans aucun souci, car nous étions prêts, tellement demandeurs et heureux de l’être.

Pour moi, en tant que femme, ma vision du mariage a changé lorsque ma fille a grandi et approchait de l’âge de l’entrée à l’école. Nous ne portions pas le même nom et cela me tracassait et me contraignait de devoir régulièrement justifier cet état-là.

De plus, désormais couple avec un enfant, la succession se serait complexifiée en cas d’accident.

Ces deux aspects administratifs, ainsi que la venue de ma fibre maternelle à la naissance de ma fille et celle-ci grandissant de jour en jour, me poussèrent un jour de fin juin à demander mon compagnon de vie, Roméo, en mariage. La demande fut très simple. Nous étions assis l’un à côté de l’autre sur le canapé. Je lui dis, en lui prenant la main, que notre amour n’était plus à prouver à nos yeux et encore moins aux yeux des autres. Bien que nous soyons heureux tous les trois ainsi, porter le même nom qu’eux deux me ferait extrêmement plaisir.

Roméo fut étonné sur le moment, mais pour ainsi dire, simultanément très heureux de cette demande. La décision fut prise très rapidement de tout organiser. Le fait est qu’au mois d’août prochain, cela ferait dix ans que l’on vivait ensemble, excellente raison de plus de faire une fête, inattendue certes, mais bien réelle.

Les premières étapes étaient de choisir une date, de trouver un lieu, de faire la liste des invités et d’envoyer les faires-parts.