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"Du traîneau des anges" vous offre des poèmes tels des graines que vous devez faire fleurir en vous-mêmes. Ils traduisent avec sincérité aussi bien l’amour que la passion ou encore l’acceptation de soi et le partage. Ouvrez vos cœurs et recevez au plus profond de vos êtres ces mots, comme des cadeaux illuminés.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Catherine Lecoutre s’inspire des épreuves de la vie pour opérer son retour à la littérature, après une période d’absence, en utilisant des mots pour vaincre les maux. Déjà auteure de Puzzle, ce nouveau recueil prouve que l’écriture lui montre de nouveau la voie oubliée.
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Seitenzahl: 85
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Catherine Lecoutre
Du traîneau des anges
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Catherine Lecoutre
ISBN : 979-10-422-2296-3
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
À toi qui penses tous les jours ne pas en faire assez.
Et qui pourtant donnes tout ton temps.
À toi qui donnes simplement.
Sans jamais chercher à recevoir après.
À toi qui te regardes dans le miroir.
Sans aimer ton reflet.
Mais qui pourtant illumines les couloirs.
Le chemin, le trajet.
Et redonne l’espoir.
À ceux qui savent t’aimer.
À toi.
Qui ne penses jamais à toi.
À toi.
Qui penses en faire trop peu.
Qui penses faire si mal.
Et qui pourtant donnes tout.
Et qui pourtant es tout.
Pour ceux qui avec amour savent te regarder.
À toi qui ne baisses jamais les bras.
Malgré la fatigue…
À toi qui souris.
À toi qui donnes la joie.
Même quand le cœur n’y est pas…
À toi.
Masculin ou féminin.
Les héros du cinéma n’ont rien à t’apprendre mais tout à t’envier.
À toi qui nous apprends que les héros existent pour de vrai !
Je dédicace ce livre à ses lecteurs, parce qu’ils en sont les héros.
Des héros de la vie, des combattants qui iront chercher leur lumière et la hisseront au sommet de leur cœur, comme un trophée, un flambeau.
Pour ensuite la répandre en eux et au-delà.
Que ce livre soit ce qu’il a été pour moi, un feu qui éclaire et rallume la mèche de cette magnifique flamme que chacun détient.
Mais que beaucoup d’entre nous malheureusement oublient.
Des mots comme des cadeaux tombés tout droit Du traîneau des anges, pour que plus jamais ne s’éteignent dans nos cœurs notre force, notre foi, la confiance en la vie qui renaissent petit à petit au fin fond de nos jardins d’hiver.
Ce livre moi-même, je ne l’ai pas écrit.
Souvent durant la nuit, les mots surgissaient comme d’un rêve.
Souvent pendant mes nuits noires de l’âme, les mots surgissaient pour apaiser les maux.
Ce livre je ne l’ai pas écrit.
Les mots sont tombés du ciel comme des cadeaux.
Dans les moments d’hiver, les moments sombres, ces moments dont on croit ne pas pouvoir sortir mais qui sont au final le meilleur chemin pour se retrouver et renouer avec soi.
À croire que les anges ont la barbe blanche et se baladent aussi avec un traîneau.
Pour nous emmener très haut.
Le plus haut de nous-mêmes.
Ils ont tendu une branche faite de mots.
Pour nous raccrocher.
Pour nous accrocher.
Pour rallumer ce qu’on a depuis trop longtemps éteint.
Et vous savez ce qu’il y a de bien ?
Le traîneau des anges ne passe pas qu’une seule fois l’année, il est toujours au-dessus de nous pour nous guider.
Il faut juste apprendre à écouter.
Réapprendre à s’écouter.
Que ce livre soit pour vous un cadeau tombé tout droit du traîneau des anges !
Des mots comme des cadeaux !
Je sais !
Ceux qui ont lu le Puzzle ont déjà vu cette photo.
J’avais expliqué comment ces petits signes de l’univers avaient été donnés comme des présents pour tenir bon le présent.
L’amour tombé du ciel pour croire encore.
Je sais.
Déjà vu.
Mais il fait si bon de le revoir.
De se remplir de cet amour qui se matérialise par des mots, par des signes que le « Hasard » saura nous donner.
Il faut juste (s’) écouter.
Il faut juste (se) regarder.
Le ciel déborde d’amour.
Ce n’est pas un mythe.
Pas un conte pour enfants.
Je ne sais pas si je crois au père Noël mais une chose est sûre, je crois en la magie et aux miracles.
Je crois aux anges et en leur traîneau !
Alors je leur dis merci d’être toujours présents, toujours, même quand nos hivers ont lieu au printemps !
J’ai écrit Puzzle.
Le Puzzle d’une vie où rien n’est dû au hasard.
Où la vie prend sens, fragment après fragment, s’emboîte au moment même où l’on croit qu’elle part en « morceaux ».
Même si Puzzlea été publié avant Du traîneau des anges,les textes rassemblés ici ont été écrits bien avant, certains même en font partie.
Ces textes sont des publications postées dans mon compte perso Facebook et dans le compte pro sur une période de trois ans environ. (2020-2023).
Je n’y ai fait que très peu de modifications.
J’ai mis à chaque fois un titre qui n’apparaît pas sur les réseaux puisque bien souvent je postais le texte juste après son inspiration, avec ces imperfections que j’ai tenté de corriger ici.
J’ai laissé l’oralité du texte volontairement, et si des fautes ont pu m’échapper, c’est sans doute que nous devons apprendre à jouer avec ce qu’on croit être nos manques ou nos erreurs.
Les posts apparaîtront par thématique et non par ordre de parutions. Ceux qui aiment jouer peuvent s’amuser à les rassembler par date.
Comme indiqué dans Puzzle, j’ai commencé à réécrire suite à l’éloignement des garçons.
Pour combler le vide, pour combler l’absence.
Après l’obtention du doctorat, j’avais choisi de me consacrer au rôle de maman.
Je n’écrivais plus.
Mais, si j’adore Wissam et Nassim, j’avais sûrement mis une partie de moi de côté, une partie de moi que j’avais éteinte pour tenir ce rôle.
Et il a fallu les perdre parfois, être loin d’eux pour me retrouver.
Dans l’éloignement vécu comme une déchirure, l’absence s’est remplie de mots pour faire passer la douleur.
C’est grâce à l’épreuve que j’ai renoué avec l’écriture qui fait partie intégrante de ce que je suis.
Je suis faite de mots (retenez cette phrase pour la suite).
Durant la thèse, mes lectures m’avaient transformée.
Elles avaient modifié mes pensées, mes visions, mon être de l’intérieur.
Mes lectures m’avaient métamorphosée.
Plus tard, avec les publications, ce sont mes propres mots (ou plutôt ceux des anges) qui m’ont écrit.
Et les mots sont venus à chaque orage, lors de chaque blessure comme pour les faire passer.
Chaque épreuve m’a permis de renouer de plus en plus avec moi-même.
Elles m’ont permis finalement de guérir, et c’est ce pour quoi elles viennent perturber nos vies… Comme pour y remettre de l’ordre, nous recadrer avec ce que nous sommes.
Pour panser nos plaies trop vives, les mots sont là, donnés, offerts, comme un médicament, un pansement, une guérison.
Pourquoi vous dire ça ?
Pour vous expliquer que j’ai eu depuis longtemps l’idée de réunir les textes des anges.
Bien avant Puzzle.
Mais sûrement, il a fallu se recomposer en premier.
Pour prendre tout son sens, le titre de ce livre aurait dû être FRAGMENTS !
J’avais joué avec les enfants à réaliser des illustrations qui devaient servir à la couverture du livre ou à son illustration.
Vous les retrouverez ici, car même si les anges m’ont soufflé un autre titre, les publications sont bien des FRAGMENTS.
Des fragments tombés Du traîneau des anges !
Le puzzle d’une vie.
Compte pro – le 28 août 2020.
Seule publication où je mettrai la date Le puzzle, trois avant le Puzzle.
Tout s’emboîte, même si nous on met du temps, voire des années à comprendre, le hasard n’en est pas un !
Vous voulez jouer avec moi ?
Une partie de puzzle ?
Vous n’aimez pas ?
Pourtant sans le savoir vous y jouez déjà.
Moi je suis littéraire.
J’ai été loin, jusqu’au bout
J’ai eu mon doctorat.
Sans prétention. Croyez-moi
Et puis j’ai eu un petit loulou
Qui avait besoin de moi
Alors je me suis dit : « qu’est-ce que je vais bien faire avec ça ? »
Mis de côté.
Je me suis concentrée sur mon petit « wissou »
Être maman, il n’y a pas de diplôme,
Ça ne s’apprend pas.
Alors j’ai préféré ce métier-là.
Mais mon Wissam était un peu différent.
Pas comme vous et moi.
Pour l’endormir tranquillement
L’énergie, je me suis tournée vers ça…
Je me suis formée.
D’abord pour lui.
Pour des amis.
Mon métier c’était maman
Je n’avais pas pensé faire autrement.
Et puis un départ.
Et puis on perd.
Et puis on s’accroche.
Et parce qu’on est une maman
On va prouver qu’on n’est pas que ça.
Devant les juges.
Il faut montrer qu’on ne baisse pas les bras.
Alors on s’installe.
On se découvre un métier qu’on aime.
Et on comprend.
Comme une étincelle
On comprend qu’il fallait tout ça.
Le doctorat ?
Pas forcément.
Pourtant c’est bien des mots que je vous écris.
Mon petit Wissam ?
Les Soins ?
Sans Wissam pas de soin…
Le départ ? La perte ? La chute ?
Si on ne perd pas.
On ne construit pas...
Après les cris.
Viennent la vie et l’envie.
J’ai vu la nuit
Mais grâce à elle je vois l’éclaircie.
Sans tout ça je ne serai pas là.
Il n’y a pas de place malheureusement.
Pour vous expliquer.
Que la nuit laisse apparaître le jour.
Pour vous expliquer.
Qu’il faut la patience.
Pour tout assembler.
Tous les autres morceaux
D’un puzzle géant.
Que sans savoir
Vous comme moi
Depuis longtemps
On compose déjà…
Il est facile de dire que nous pouvons surmonter
Certaines épreuves
Si on ne les a pas vécues
Quand la souffrance
Due au manque ou à l’absence
Peut durer des années
Difficile à comprendre, à savoir
Ce que l’autre vit
Sans avoir été à sa place.
Certaines épreuves,
Je leur en ai voulu
De s’abattre sur moi
Laissant le sentiment amer d’une injustice
Mêlée à de la culpabilité.