Errance sentimentale - Joseph Thorey - E-Book

Errance sentimentale E-Book

Joseph Thorey

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Beschreibung

"Errance sentimentale" vous entraîne dans un monde de poésie où l’instinct guide la plume de l’auteur à chaque instant. Plus qu’une simple compilation de vers, ce recueil est le reflet des rencontres et des expériences vécues. Chaque poème est une invite à l’exploration des détours de l’âme à travers les mots choisis avec soin.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Après avoir traversé un burn-out il y a trois ans, Joseph Thorey a vu sa sensibilité s’intensifier. Sa rencontre avec une jeune femme a déclenché en lui un processus d’écriture poétique instinctif. Depuis lors, à chaque nouvelle rencontre, il consigne ses ressentis sur le papier, préservant du même coup l’authenticité de ses pensées en évitant toute retouche.

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Seitenzahl: 47

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Joseph Thorey

Errance sentimentale

Recueil

© Lys Bleu Éditions – Joseph Thorey

ISBN : 979-10-422-3530-7

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122 – 5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122 – 4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335 – 2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

À Alice

Première rencontre

Premiers mots échangés sur l’application Meetic

Première rencontre dans une ville mythique

Paris, ville des amoureux, de lumières

Aurons-nous, ce coup de foudre, cet éclair ?

Ça y est, les vers me montent à la tête

Autour d’un verre, rendons hommage à ces êtres

Infatigables laboureurs, en première ligne

Comme chez les Humains, indispensables et pourtant invisibles

Faculté à fantasmer, souvent fantasque

Je serai moi-même, Joseph, pas de masque

Capacité créative, imaginative

Je t’espère franche, un peu impulsive…

Je vois cette scène, nous deux sur les quais

J’espère ne pas y rester, je serai gaie

Elle qui coule paisiblement, enlaçant cette île

Dans cette cité, renaîtra notre dame, lieu d’idylle

À Alice

Qui sommes-nous ?

Toi, Alice, qui es ostéopathe

Au fond de toi, naturellement empathe

Approche globale, le corps, le cœur et l’esprit

Don de soi, tu soignes les gens, grands ou petits

Moi, Joseph, qui est éleveur, cultivateur

Métier, ou l’on ne compte pas ses heures

Des petites graines, je sème et j’essaime

Concentré de vie, sans compter, j’en parsème

Ethan, quatre ans, petit bout de toi qui souris

Petit garçon, source d’énergie, de vie

Il s’endormira facilement à l’automne

Chaque jour qui passe, plus autonome

Clémence, huit ans, petit bout de moi, naturelle

Petite fille, au contact de cette terre belle

Un jour, reine des mots, des palindromes

Chaque jour qui passe plus autonome

À Alice

Accepter ton rythme

Tu me bouscules avec ton rythme lent

Moi, qui aime par-dessus tout le rapidement

Éloge de la lenteur, pourquoi pas essayer

Mélange de nous, ferons-nous un bon soluté ?

Tu dissémines quelques mots épars

Comme toutes ces giboulées du mois de mars

Si bénéfique pour la nature, ces gouttes d’eau

Qui feront jaillir au printemps la vie, le beau

Moi qui ressens tout, j’aime le tangible

Notre peau fragile et extrasensible

Celui-ci qui est le plus grand organe du corps humain

Aurais-je le droit de te prendre la main ?

À Alice

Repos nécessaire

Coucou chère Alice, as-tu bien dormi ?

As-tu pu seulement dormir dans ton lit ?

As-tu pu seulement rêver ? Y songer ?

Inconscience, chimères indéterminées

Dormir, se reposer, quoi de plus normal

Manque de sommeil, baisse de moral

Torture psychologique et physique

Faire redescendre sa rythmique

Face à la douleur, tester sa résilience

Chercher des solutions, une constance

Thérapies alternatives, trouver le bon praticien

J’espère que tu rencontreras ton magicien

À Alice

Un nouveau moi ?

Premier jour de juin, un nouveau moi ?

Chaque histoire est différente, des émois

Et toi, que ressens-tu dans ton cœur ? Qui l’eût cru ?

Hormis, le marchand de pâtes, Lustucru !

Seras-tu celle que j’attends ? Une étincelle

Assaisonner la vie, piment, poivre et sel

Serai-je celui que tu attends, un drôle

Une icône du magazine Lui, je rigole

Cette fluidité intrinsèque qui nous lit

Nos destins liés, une fleur de lys, un lit

Bâtir de belles choses, des êtres, avec nos mains

T’embrasser, t’enlacer, hâte d’être à demain.

À Alice

Troyes direction Paris

Arrivé en voiture, je me gare

Cheminer à travers les cheminots, la gare

Lieu de fer et de verre, une sorte de hangar

Prendre le mauvais wagon, je m’égare

Arrivé gare de l’Est, un peu hagar

Prendre de la consistance, l’agar-agar

Mégots dans les jardins, ça m’écœure

Heureusement au loin, les enfants crient en chœur

Tester ma patience, j’attends une heure

Contenir mon stress, le rythme de mon cœur

Préparer mes atouts, as de trèfle, as de cœur

Soulagement, enfin, je te vois, dans mon viseur

À Alice

Enfin je te rencontre

Bise rapide, je fonce droit devant, au parc

Portillon d’un mètre dix, saut d’obstacle

Faut avancer, j’y vais dare-dare

Médusé, je le sens bien dans ton regard

Pas d’appétit, on s’assoit dans la pelouse

C’est mal engagé, ça sent clairement la loose

Assise, pieds nus, tu te mets à l’aise

Enfin je me pose, ta maison, tu m’exposes

J’arrive à te prendre un doigt de la main

J’essaye de te ressentir, je suis plus serein

On se quitte, indécise, tu dis à voir…

Soulagement le soir, tu dis, on va se revoir

À Alice

Retour à Troyes

Je te quitte pas forcément très serein

Je longe le canal Saint-Martin

Arrivé à la gare, je cherche mon train

Contrôle des billets, je suis assis, enfin

Je suis à contre sens, direction Troyes

Pour ton cœur, serai-je, ce cheval de Troie

L’heure de la sieste, pas un bruit dans la rame

Moi aussi, pour garder les yeux ouverts, je rame !

De retour chez moi, drôle de sensation

Suis-je bien allé à Paris ? Place nation ?

T’ai-je vraiment vu, était-ce un songe ?

Dans quinze jours, tu viens, déjà j’y songe…

À Alice

Jour J

Jour J, à quelques jours près, du six juin

Débarquement salutaire des Américains