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"Errance sentimentale" vous entraîne dans un monde de poésie où l’instinct guide la plume de l’auteur à chaque instant. Plus qu’une simple compilation de vers, ce recueil est le reflet des rencontres et des expériences vécues. Chaque poème est une invite à l’exploration des détours de l’âme à travers les mots choisis avec soin.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Après avoir traversé un burn-out il y a trois ans,
Joseph Thorey a vu sa sensibilité s’intensifier. Sa rencontre avec une jeune femme a déclenché en lui un processus d’écriture poétique instinctif. Depuis lors, à chaque nouvelle rencontre, il consigne ses ressentis sur le papier, préservant du même coup l’authenticité de ses pensées en évitant toute retouche.
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Seitenzahl: 47
Joseph Thorey
Errance sentimentale
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Joseph Thorey
ISBN : 979-10-422-3530-7
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Premiers mots échangés sur l’application Meetic
Première rencontre dans une ville mythique
Paris, ville des amoureux, de lumières
Aurons-nous, ce coup de foudre, cet éclair ?
Ça y est, les vers me montent à la tête
Autour d’un verre, rendons hommage à ces êtres
Infatigables laboureurs, en première ligne
Comme chez les Humains, indispensables et pourtant invisibles
Faculté à fantasmer, souvent fantasque
Je serai moi-même, Joseph, pas de masque
Capacité créative, imaginative
Je t’espère franche, un peu impulsive…
Je vois cette scène, nous deux sur les quais
J’espère ne pas y rester, je serai gaie
Elle qui coule paisiblement, enlaçant cette île
Dans cette cité, renaîtra notre dame, lieu d’idylle
Toi, Alice, qui es ostéopathe
Au fond de toi, naturellement empathe
Approche globale, le corps, le cœur et l’esprit
Don de soi, tu soignes les gens, grands ou petits
Moi, Joseph, qui est éleveur, cultivateur
Métier, ou l’on ne compte pas ses heures
Des petites graines, je sème et j’essaime
Concentré de vie, sans compter, j’en parsème
Ethan, quatre ans, petit bout de toi qui souris
Petit garçon, source d’énergie, de vie
Il s’endormira facilement à l’automne
Chaque jour qui passe, plus autonome
Clémence, huit ans, petit bout de moi, naturelle
Petite fille, au contact de cette terre belle
Un jour, reine des mots, des palindromes
Chaque jour qui passe plus autonome
Tu me bouscules avec ton rythme lent
Moi, qui aime par-dessus tout le rapidement
Éloge de la lenteur, pourquoi pas essayer
Mélange de nous, ferons-nous un bon soluté ?
Tu dissémines quelques mots épars
Comme toutes ces giboulées du mois de mars
Si bénéfique pour la nature, ces gouttes d’eau
Qui feront jaillir au printemps la vie, le beau
Moi qui ressens tout, j’aime le tangible
Notre peau fragile et extrasensible
Celui-ci qui est le plus grand organe du corps humain
Aurais-je le droit de te prendre la main ?
Coucou chère Alice, as-tu bien dormi ?
As-tu pu seulement dormir dans ton lit ?
As-tu pu seulement rêver ? Y songer ?
Inconscience, chimères indéterminées
Dormir, se reposer, quoi de plus normal
Manque de sommeil, baisse de moral
Torture psychologique et physique
Faire redescendre sa rythmique
Face à la douleur, tester sa résilience
Chercher des solutions, une constance
Thérapies alternatives, trouver le bon praticien
J’espère que tu rencontreras ton magicien
Premier jour de juin, un nouveau moi ?
Chaque histoire est différente, des émois
Et toi, que ressens-tu dans ton cœur ? Qui l’eût cru ?
Hormis, le marchand de pâtes, Lustucru !
Seras-tu celle que j’attends ? Une étincelle
Assaisonner la vie, piment, poivre et sel
Serai-je celui que tu attends, un drôle
Une icône du magazine Lui, je rigole
Cette fluidité intrinsèque qui nous lit
Nos destins liés, une fleur de lys, un lit
Bâtir de belles choses, des êtres, avec nos mains
T’embrasser, t’enlacer, hâte d’être à demain.
Arrivé en voiture, je me gare
Cheminer à travers les cheminots, la gare
Lieu de fer et de verre, une sorte de hangar
Prendre le mauvais wagon, je m’égare
Arrivé gare de l’Est, un peu hagar
Prendre de la consistance, l’agar-agar
Mégots dans les jardins, ça m’écœure
Heureusement au loin, les enfants crient en chœur
Tester ma patience, j’attends une heure
Contenir mon stress, le rythme de mon cœur
Préparer mes atouts, as de trèfle, as de cœur
Soulagement, enfin, je te vois, dans mon viseur
Bise rapide, je fonce droit devant, au parc
Portillon d’un mètre dix, saut d’obstacle
Faut avancer, j’y vais dare-dare
Médusé, je le sens bien dans ton regard
Pas d’appétit, on s’assoit dans la pelouse
C’est mal engagé, ça sent clairement la loose
Assise, pieds nus, tu te mets à l’aise
Enfin je me pose, ta maison, tu m’exposes
J’arrive à te prendre un doigt de la main
J’essaye de te ressentir, je suis plus serein
On se quitte, indécise, tu dis à voir…
Soulagement le soir, tu dis, on va se revoir
Je te quitte pas forcément très serein
Je longe le canal Saint-Martin
Arrivé à la gare, je cherche mon train
Contrôle des billets, je suis assis, enfin
Je suis à contre sens, direction Troyes
Pour ton cœur, serai-je, ce cheval de Troie
L’heure de la sieste, pas un bruit dans la rame
Moi aussi, pour garder les yeux ouverts, je rame !
De retour chez moi, drôle de sensation
Suis-je bien allé à Paris ? Place nation ?
T’ai-je vraiment vu, était-ce un songe ?
Dans quinze jours, tu viens, déjà j’y songe…
Jour J, à quelques jours près, du six juin
Débarquement salutaire des Américains