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Voulez-vous exciter et donner tout le plaisir que vous méritez? Envie d'un vrai moment de détente intime et de bienêtre? Continuez à lire! Avec ce livre vous aurez l'occasion d'avoir tout ce que vous avez toujours voulu mais que personne ne vous a jamais donné: beaucoup, vraiment beaucoup d'histoires explicites en français, comme vous l'avez toujours voulu! Vous avez devant vous une collection d'histoires explicites dédiées au bon sexe qu'il est possible d'avoir entre des hommes et des femmes qui aiment se faire plaisir. Beaucoup des contes passionnantes à vivre seul ou en compagnie. Vous trouverez de nombreux dialogues entre les protagonistes des histoires, afin que vous puissiez aussi vous imaginer au centre de la scène, comme si vous étiez vous-même un personnage de l'histoire. Qu'est-ce que tu attends alors? Laissez-vous aller à la passion, à la provocation, aux fantasmes interdits que vous avez toujours eus, laissez tomber vos inhibitions et commencez à voyager avec des émotions. Pas de censure, 100 pour 100 de plaisir. Détendez-vous, installez-vous confortablement et embarquez pour un beau voyage plaisir. À votre orgasme!
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Hot Yoga
5 Contes Érotiques de Sexe Hard Français
Eva Rossi
Couverture
Page de titre
Page de copyright
Introduction
Avant de commencer…
Histoire 1
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Histoire 2
Chapitre Un
Chapitre Deux
Histoire 3
Chapitre Un
Chapitre Deux
Chapitre Trois
Histoire 4
Chapitre Un
Chapitre Deux
Chapitre Trois
Chapitre Quatre
Histoire 5
Chapitre 1
Chapitre 3
Avant de partir…
Couverture
Page de titre
Page de copyright
Introduction
Avant de partir…
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© 2023, Eva Rossi
Tous droits réservés.
Auteur : Rossi, Eva
Contact : [email protected]
Printing and Distribution : tredition GmbH, An der Strusbek 10, 22926 Ahrensburg
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INTRODUCTION
Voulez-vous exciter et donner tout le plaisir que vous méritez ?
Envie d'un vrai moment de détente intime et de bienêtre ?
Continuez à lire !
Avec ce livre vous aurez l'occasion d’avoir tout ce que vous avez toujours voulu mais que personne ne vous a jamais donné : beaucoup, vraiment beaucoup d'histoires explicites en français, comme vous l'avez toujours voulu !
Vous avez devant vous une collection d'histoires explicites dédiées au bon sexe qu'il est possible d'avoir entre des hommes et des femmes qui aiment se faire plaisir.
Beaucoup des contes passionnantes à vivre seul ou en compagnie.
Vous trouverez de nombreux dialogues entre les protagonistes des histoires, afin que vous puissiez aussi vous imaginer au centre de la scène, comme si vous étiez vous-même un personnage de l'histoire.
Qu'est-ce que tu attends alors ? Laissez-vous aller à la passion, à la provocation, aux fantasmes interdits que vous avez toujours eus, laissez tomber vos inhibitions et commencez à voyager avec des émotions.
Pas de censure, 100% plaisir.
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Le livre contient un contenu sexuel explicite et ne convient pas aux personnes de moins de 18 ans. Les histoires sont de pure fantaisie : les personnages sont tous d'âge et, comme le contenu, ils sont fictifs.
AVANT DE COMMENCER…
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Un bisou et une bonne lecture, Eva !
HISTOIRE 1
CHAPITRE 1
La mort de ma grand-mère m'a frappée plus durement que celle de mon propre père. Bien sûr, elle m'a élevée dans les montagnes de Boulder, dans le Colorado, pendant que mes parents étaient partis parcourir le monde, mais ce n'est pas censé être une chose. Quand mon père est mort, j'ai hérité de l'argent d'une assurance et d'une sorte de portefeuille d'actions que je n'étais pas censée toucher avant de me débrouiller seule. Eh bien, grâce à ma grand-mère, je l'ai été.
Les funérailles étaient douces-amères, car elles ont réuni des membres de la famille dont j'ignorais l'existence. J'ai à peine reconnu ma mère et son nouveau mari, mais pourquoi le ferais-je ? Ils n'étaient jamais là, même pendant mon enfance. Maintenant que ma grand-mère était partie, il n'y avait qu'une seule personne en qui je pouvais avoir confiance.
Jonah s'est assis près de moi, sa main dans la mienne. Il était la seule famille qu'il me restait et je le chérissais. Même si nous n'étions pas apparentés, il était le seul à être resté à mes côtés depuis que je l'ai rencontré en première année de fac.
Quand ils ont lu le testament, je suis devenu l'heureux propriétaire de la maison de ma grand-mère et comme personne ne l'a contesté, j'ai pu en faire ce que je voulais. La maison avait plus de deux cents ans et était plus grande que la plupart des manoirs de la ville. Quand on m'a demandé quels étaient mes projets concernant la maison, j'ai simplement souri et dit : "Je déménage au Colorado".
En entrant par les grandes portes en bois, il était évident que ma grand-mère avait une gardienne. Elle n'avait pas vécu dans la maison depuis quelques années, mais l'endroit était propre et beau.
"Wow, cet endroit est incroyable", dit Jonah en étirant son cou vers le haut.
"Tu es sûre de vouloir déménager jusqu'ici avec moi ? Cela n'a rien à voir avec Santa Fe."
"Je te l'ai dit", a-t-il dit en embrassant le sommet de ma tête, "Je suis plus heureux quand je suis avec toi, en plus je n'ai aucune raison de rester à Santa Fe".
"Ok alors. Essayons de comprendre cet endroit."
Je me suis promenée dans les salles massives, me rappelant les endroits où je jouais et cela a fait remonter une nostalgie que j'avais envie de retrouver.
"Tu sembles avoir un sacré lien avec ce vieil endroit", a-t-il dit.
J'ai grimpé le long escalier, mes doigts courant le long de la vieille rampe qui montait en spirale à ses côtés. J'ai parcouru le couloir, ne m'occupant d'aucune des portes devant lesquelles je passais. Quand je suis arrivée au bout, j'ai ouvert la grande porte blanche et j'ai poussé un gros soupir.
"C'était comme si je n'étais jamais partie".
J'ai marché à l'intérieur, me souvenant de l'ensemble lit et commode de princesse, des posters représentant l'art que j'aimais à l'époque et de la poterie d'argile que j'avais faite dans le coin. Les grandes portes du balcon étaient verrouillées et de lourds rideaux recouvraient les fenêtres. J'ai posé ma main sur la fenêtre et j'ai souri.
"Raconte-moi", a-t-il dit en me fixant. "Parle-moi de ta mémoire."
J'ai regardé Jonah brièvement. "J'ai perdu ma virginité sur ce balcon."
"Mmm, des détails s'il te plaît."
"Il s'appelait Donovan", j'ai plissé les yeux. "Je ne pense pas avoir jamais su son nom de famille. Mon Dieu, il était magnifique. Ils avaient l'habitude de l'appeler Don Juan. Je me masturbais en pensant à lui et à ses amis dans mon lit, sur mon sol, et même tard le soir sur le balcon."
"Alors, c'est là que ta sexualité a commencé. C'était un camarade de classe ?
"Non. Il était beaucoup plus âgé que moi. J'étais à peine au lycée et il était en terminale. Je pensais que j'étais tellement amoureuse de lui. Il se trouve qu'il a découvert mon coup de foudre et qu'il m'a baisée pour un pari."
"Ooh." Le nez de Jonah s'est froncé dans une récurrence et il m'a regardée avec sympathie.
"J'étais un étudiant en art ringard et il était une star du football. Fais le calcul."
"Et tu n'avais aucune idée du pari ?"
"Au fond de moi, je le savais ? Je veux dire, je savais qu'il y avait une raison pour laquelle il avait un intérêt soudain pour moi. Mais réfléchis-y. Quel autre sous-fifre connais-tu qui a pu décrocher l'un des gars les plus populaires du lycée ? Crois-moi, c'était une première fois incroyable. Je n'aurais pas agi différemment."
"Il était bon ?"
"Oui, il l'était. Disons-le comme ça. C'est grâce à lui que je suis comme je suis aujourd'hui."
"Hmm", a-t-il étouffé, en regardant ailleurs.
Les souvenirs de cet après-midi ont refait surface, provoquant un picotement entre mes jambes.
"Tu dois me dire ce qui s'est passé, Ida Mae."
J'ai souri, sachant à quel point Jonah aimait mes histoires. Depuis, j'ai toujours été sexuelle, j'ai osé me montrer en public, je me suis masturbée dans des lieux publics et j'ai même fait l'amour là où je ne devais pas.
"Il est venu me voir en me disant qu'il avait besoin d'aide pour un projet artistique dans lequel il échouait. Je savais que c'était un mensonge mais je m'en fichais. Il n'avait même pas pris de cours d'art. Le faire entrer dans ma chambre était un fantasme que je n'aurais jamais cru possible. J'étais tellement nerveuse que j'ai cru que j'allais vomir, mais une fois qu'il était dans ma chambre, je ne pensais qu'à l'embrasser." J'ai ricané. "Nous avons fait tellement plus que nous embrasser. Le long mur du balcon m'a servi d'appui alors qu'il me faisait pencher sur le bord. Ses mains étaient partout sur mon corps. Je ne lui ai pas dit que j'étais vierge mais ça l'a excité quand il l'a découvert."
"C'est chaud comme l'enfer".
"Ça faisait mal au début, puis quand j'ai appris à me détendre, le plaisir m'a consumé. C'était le meilleur sexe que j'avais jamais eu."
"Incroyable".
"C'était le cas".
"J'ai une question. Pourquoi n'avons-nous jamais fait l'amour, ensemble ?"
Je l'ai regardé comme si c'était la première fois. "Je ne sais pas. Je suppose que ça n'a jamais été évoqué", ai-je dit en riant. "Pas littéralement."
Lorsque j'ai rencontré Jonah, il était un peu tardif, il avait l'air gangréné et maigre. Nous avons sympathisé en tant qu'amis et le lien s'est renforcé depuis ce jour. Maintenant que je le regarde, je remarque du muscle là où il n'y en avait pas, des cheveux plus longs qui lui donnent ce look sexy et artistique, des yeux qui brillent quand je parle de mes fantasmes.
"Je pourrais voir l'attrait", ai-je taquiné.
CHAPITRE 2
Nous avons finalement réussi à ouvrir les portes du balcon avec des outils que nous avons trouvés au sous-sol et avons supprimé les rideaux. J'ai marché sur le balcon et j'ai regardé autour de moi, me souvenant du garçon voisin et de ses jumelles. J'ai gloussé à la pensée que je l'avais laissé me regarder me toucher à plus d'une occasion. Cela me donnait un frisson de savoir que quelqu'un m'observait.
Lorsque Jonah s'est approché de moi, j'ai glissé mes bras autour de lui et j'ai pressé mes lèvres contre les siennes. La nostalgie de se tenir au même endroit a fait son effet et une excitation s'est répandue en moi. Il m'a laissé l'embrasser comme je le voulais, ne disant rien jusqu'à ce que je me retire de lui et lève les yeux vers lui.
"Pourquoi as-tu fait ça ?"
"Je n'aurais pas dû ?"
"Ça ne m'a pas dérangé, mais c'était un peu bizarre".
"Peut-être au fil du temps…."
"Hmm, peut-être."
Je lui ai tendu un bloc-notes avec Banger Construction écrit dessus ainsi que leur numéro de téléphone.
"Qu'est-ce que c'est ?" a-t-il demandé. "Une sorte de société pornographique ?"
J'ai gloussé. "Non, mais tu ne penses pas que c'est approprié ?"
"Adaptée à quoi ?"
"Cette vieille maison a besoin de sérieux travaux pour la remettre en état et les principaux souvenirs que j'ai sont tous de nature sexuelle. C'est le destin", ai-je dit en ricanant à nouveau.
"Donc, tu veux embaucher cette entreprise Banger Construction à cause de son nom ?"
"Ouaip. Disons que j'ai un bon pressentiment à ce sujet."
Il a secoué la tête. "Tu es sans espoir."
J'ai appelé le numéro et j'ai fixé un rendez-vous pour que quelqu'un me rencontre et passe en revue ce qui devait être fait. Quand il est arrivé le lendemain matin, il s'est présenté comme le propriétaire de l'entreprise et nous avons passé en revue une liste de choses à réparer ou à changer complètement.
"Je pense que tu vas rester ici un moment, mais j'ai un assez bon budget", ai-je dit en fixant les yeux de l'homme plus âgé. Il y avait quelque chose de familier chez lui mais j'ai chassé cette pensée. Il était impossible que je le connaisse.
"Pas de problème, mademoiselle. Nous pouvons commencer à travailler lundi matin, de bonne heure. Je peux avoir quelques gars ici tous les jours jusqu'à ce que le travail soit terminé. Tant qu'il n'y a pas de contretemps, cela ne devrait pas prendre plus de deux semaines."
"Ça a l'air bien, monsieur."
"Monsieur Banger, à votre service. Je veillerai personnellement à ce que tu reçoives un service personnalisé. J'enverrai mon fils et son équipe ici à la première heure de la semaine prochaine."
"Merci."
Jonah et moi avons campé dans cette vieille maison, nettoyant les affaires que ma grand-mère a laissées derrière elle, donnant une grande partie à des œuvres de charité et gardant de vieux souvenirs à stocker dans le grenier jusqu'à ce que la construction soit terminée.
Quand le lundi matin est arrivé, j'ai su pourquoi M. Banger avait une certaine familiarité avec lui.
"Tu ne vas jamais le croire", ai-je dit en attrapant la main de Jonah et en le tirant vers la fenêtre avant. "Tu vois ce type extrêmement beau à l'arrière de la camionnette ?"
"Ouais."
"Devinez qui c'est".
"Comment pourrais-je le savoir ? Je ne suis même jamais venue ici."
"C'est Donovan."
Il a haleté. "Don Juan, la star du football ?"
"Oui."
"Tu as tagué ça ?"
"Je l'ai fait."
"Putain de merde ! Quelles sont les chances qu'il soit de retour et qu'il travaille sur ta maison ?"
"C'est fou".
"Tu sembles rougir."
"Je me sens à nouveau comme ce jeune homme de première année dans ma chambre. Je me demande s'il se souviendra de moi."
"Découvrons-le."
Il a attrapé ma main et m'a tiré par la porte, me traînant jusqu'au van.
"Bonjour", a-t-il beuglé.
Donovan a jeté un coup d'œil à chacun d'entre nous, a hoché la tête et a souri sans un mot.
"C'est excitant", ai-je dit en me rapprochant de lui. "J'ai hâte de voir à quoi ressemblera l'endroit quand tu auras terminé."
"Laisse-nous tout faire", a-t-il dit en portant ses boîtes à outils vers la maison.
Je secoue la tête. "Il m'a regardé droit dans les yeux".
"Tu as beaucoup changé depuis tes années de lycée. Je n'étais pas la seule adolescente maladroite, tu sais."
L'après-midi, j'étais fatiguée d'essayer de faire en sorte que Donovan me remarque, encore une fois. Jonah est allé au magasin pour acheter le dîner et je suis montée dans mon ancienne chambre et suis sortie sur le balcon pour réfléchir. Les voisins étaient dans leur cour arrière, travaillant dans leur jardin, quand un sentiment familier m'a interrompue. Quelles sont les chances que la même famille vive toujours là ?
J'ai fait glisser ma main le long de mon ventre en m'appuyant contre le mur du balcon. Un homme aux cheveux noirs s'affairait sur le bord de la piscine et je l'ai imaginé lever les yeux vers moi comme si j'avais appelé son nom. Je me suis réchauffée et j'ai déplacé mes mains sur mon corps. Les voisins à portée de vue, Donovan de retour dans la maison ; qui aurait pensé que je serais de nouveau ici ?
J'ai caressé mon sein en sentant mon téton durcir à travers le tissu fin de ma robe d'été bleu clair. J'ai tourné le dos aux voisins et j'ai fermé les yeux en caressant mon corps. L'excitation a commencé entre mes jambes et s'est lentement répandue en moi, mes doigts tirant ma robe vers le haut de mes cuisses. J'ai fait glisser mes sous-vêtements suffisamment bas pour exposer ma chatte avant de me retourner. Le mur bloquait la plupart de mon corps à la vue, mais l'idée qu'ils auraient pu voir était suffisante pour enflammer mon feu. J'ai massé mes doigts dans mes poils pubiens et j'ai glissé un doigt entre mes lèvres. Ma tête est repartie en arrière à la première sensation d'orgasme qui a menacé mon clitoris sensible. J'ai frotté mon sein pendant que mon autre main allait et venait sur ma chatte, mes doigts se glissant à l'intérieur. J'ai posé mon pied sur une chaise et ouvert mes jambes, imaginant que les voisins pouvaient tout voir et observer mes moindres gestes. Cela m'a rendue chaude.
Mon orgasme s'est construit rapidement alors que je déplaçais mes doigts sur mon clito et que je retournais à l'intérieur de ma chatte. J'ai pincé mon téton et me suis penchée sur le mur du balcon de la même manière que Donovan l'avait fait il y a plus de dix ans. Quand ça m'a frappé, j'ai ouvert la bouche et me suis doigté pendant que mon corps était secoué par l'orgasme. J'ai ouvert les yeux et j'ai vu un homme debout au bord de sa maison qui me regardait fixement. C'était l'homme aux cheveux noirs près de la piscine. Ma première pensée ? Est-ce le même garçon avec les jumelles de mes jeunes jours ?
CHAPITRE 3
Après quelques allusions assez audacieuses et quelques jours de construction, Donovan n'avait toujours aucune idée de qui j'étais. J'avais l'occasion parfaite de le baiser, et c'était exactement ce que j'allais faire.
Je suis entrée dans la cuisine où lui et son collègue, Brett, étaient en train de démonter des armoires et de les transporter hors de la maison. Je me suis hissée sur le comptoir après avoir enfilé ma robe la plus courte et j'ai croisé mes jambes.
"Alors, Donovan, c'est ça ?"
"Oui, c'est moi", a-t-il dit, sans regarder vers moi.
"Tu as grandi dans le coin ?"
"Je l'ai fait, je suis née et j'ai grandi."
"Tu as l'air d'avoir été bon avec les dames, si musclé et en forme."
Je me suis mordu la lèvre en le regardant de haut en bas. C'était la première fois qu'il me regardait et la première fois qu'il s'arrêtait de travailler.
"J'ai eu ma part de dames."
J'ai poussé ma poitrine vers l'extérieur et redressé mon dos, adorant la sensation que cela procure. Il a posé ses outils et s'est approché de moi, me regardant.
"Tu n'es pas trop dure à regarder non plus, chérie. Je parie que tu as eu un petit ami ou deux."
J'ai mis ma tête en arrière, exposant mon cou à lui tandis que je jetais mes longs cheveux sur mon épaule.
"J'en ai eu quelques-uns, mais rien de trop grave. Je suis encore jeune. Je ne veux pas m'attacher à quelqu'un pour l'instant."
"Oui, je peux voir ça chez toi. Tu as l'air d'être le genre de femme qui aime passer du bon temps, boire du bon vin et faire l'amour. J'ai raison ?"
"Tu l'es." J'ai fait courir ma main sur mon côté et j'ai glissé mes doigts dans mes cheveux, en me mordant la lèvre inférieure. J'ai serré la mâchoire quand j'ai voulu rire de l'aspect pornographique de la situation, mais je m'amusais bien à jouer la diva sexy.
"Tu veux t'amuser un peu aujourd'hui ?"
"Qu'est-ce que tu avais en tête ?"
"Un bon moment, du bon vin, du bon sexe".
Mon estomac s'est retourné en pensant au sexe avec Donovan à nouveau.
"Ça a l'air tentant. Je vais chercher le vin."
J'ai sauté à terre et attrapé une bouteille de chardonnay dans la cave à vin et j'ai balayé la poussière. Quand je suis remontée dans la cuisine, j'ai cherché autour de moi quelque chose qui ressemblait à une tasse ou un verre, mais j'ai réalisé que tout était encore emballé.
Voyant la confusion sur mon visage, il s'est approché de moi et a pris le vin, l'ouvrant avec un couteau de poche et une bonne claque sur le côté du comptoir. Il a pris une longue et lente gorgée puis me l'a tendue. Levant la bouteille à mes lèvres, j'ai laissé l'arôme du vin emplir mes sens tandis que le goût se répandait dans ma bouche. Je me sentais sacrément sexy alors qu'il me regardait le boire.
"Et ton petit ami ?" a-t-il demandé en me remettant sur le comptoir. "Où est-il allé ?"
"C'est juste un ami proche et il est allé en ville".
"J'aimerais être une amie proche."
Il s'est rapproché de moi, appuyant son ventre contre le côté de ma cuisse. J'ai senti son souffle chaud sur mon cou et l'excitation m'a frappée comme une pierre.
"J'ai une confession à faire. Ce ne sera pas la première fois que je viens dans cette maison", a-t-il dit. Je l'ai regardé droit dans les yeux alors qu'il confirmait son histoire d'un signe de tête. "C'était il y a longtemps. Je m'en souviens à peine."
"Hmm, je parie."
J'ai essayé de garder ma déception pour moi. Il ne savait manifestement pas qui j'étais. Il était temps de le lui rappeler.
Sa main a glissé le long de ma jambe et je les ai ouvertes pour lui faire savoir qu'il était plus que bienvenu.
"Qu'est-ce qui se passe ici ?"
J'ai regardé au-delà de Donovan et j'ai vu Brett s'approcher avec un pied de biche à la main. Quand il a vu la main de Donovan remonter le long de ma cuisse, il a lâché le pied-de-biche et n'a pas hésité à mettre sa main sur mon autre jambe.
"Je ne pense pas que nous ayons été officiellement présentés".
"Brett, voici le nouveau propriétaire de la maison, quel est ton nom ?"
"Ida Mae", ai-je dit à bout de souffle.
Mon excitation s'est enflammée à l'idée que deux ouvriers de la construction me désirent.
"Eh bien, bonjour Ida Mae ! On dirait que je vais aimer ce projet," a-t-il dit.