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"L’Alchimie de la Conscience" est un recueil de poèmes d’une beauté captivante. Il présente une centaine de textes variés : certains sont rimés, d’autres en prose, certains sont longs, d’autres très brefs.
Enzo Fabregat y explore avec nostalgie diverses thématiques telles que la passion, le passé, la mélancolie, le voyage, les paradis artificiels et la rencontre de l’autre.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Enzo Fabregat a publié son premier livre, Addict au chaos, à l’âge de dix-sept ans. Depuis lors, il a écrit plusieurs ouvrages et exerce également en tant que scénariste et critique littéraire au sein d’un comité de lecture.
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Seitenzahl: 59
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Enzo Fabregat
L’alchimie de la conscience
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Enzo Fabregat
ISBN : 979-10-422-3430-0
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L. 122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L. 122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivante du Code de la propriété intellectuelle.
Le spleen peut être agréable lorsqu’on le redécouvre
Quand des mois de bonheur ennuyeux s’engouffrent
Et que ton cœur par sa malhonnêteté et sa rancœur
Dévoile à nouveau les pensées infidèles de tes valeurs
Car ceux qui souffrent réellement sont ceux qui pensent
La mort ne leur fait pas peur, mais leur vie douloureuse leur lance
Et ces Hommes sont à la recherche de chair fraîche chaque jour
Car ceux qui cogitent sont aussi ceux qui souffrent du manque d’Amour
Dans les rues de la ville je continue de marcher sans but
Une cigarette a la bouche, une flasque et pendant une minute
Le Dieu soleil illumine par sa clarté le chemin que j’ai emprunté
Dans cette jungle urbaine marquée par les souvenirs de soirées
Mais qui crois-tu être jeune homme me direz-vous
Un être hautain ? Méprisant ? À quoi je joue ?
Et bien je suis un homme qui déteste ce qu’il comprend
Je suis un homme qui aime les aventures humaines
L’Horreur vous ne la connaissez guère
Vous la confondez souvent d’ailleurs avec la guerre
Ou avec ceux qui croient en la sélection naturelle
Moi je veux vivre comme Diogène
J’ai des avis et des préférences bien sûr
Des phantasmes, des questions et des blessures
Mais je préfère regarder la belle Lune de minuit
Plutôt que de la salir en la touchant d’un malsain sourire
Mais tu sais je ne prétends pas être un génie
Je suis seulement celui qui se cache derrière un nuage gris
Celui qui flotte dans un sous-sol sur des coussins
Et qui trouve dans la fumée une souffrance agréable tout en caressant le jasmin
Par-dessus les nombreux rosiers parfumés
Et les collines peuplées de vignes et d’oliviers
Je déguste d’un grand appétit mon très goûteux déjeuner
En écoutant le chant des oiseaux et des cigales, assis dessous un châtaignier
Ma douce ! Qu’est-ce que j’aimerais que tu sois ici !
Nous avons tellement de chance, ma chérie
D’être nés dans ce si beau et mythique pays
Et c’est pour cela que je le défendrai contre n’importe qui
Le rite des vendanges est magique
Il y a un contact avec cette Terre tout sauf aride
Qui dans le Languedoc nous rappelle nos ancêtres Volques
Qui il y a bien longtemps protégeaient déjà ces Terres de la grande Rome
Envolez-moi dans les nuages
Envolez-moi vers un autre âge
Envolez-moi vers cette lumière intense et foudroyante
Qui pénètre notre vue et qui va jusqu’à nos poumons pour enfin aller se cacher dans nos ventres
Envole-moi
Envole-moi et prends soin de moi ma douce
Laisse-moi te parler de mon chagrin et de la perte de Dieu
Dieu meurt un peu plus chaque jour
Cherchant dans la forêt amazonienne une plante qui pourrait nous soigner
Nous apaiser et nous faire vivre le voyage qui nous conduirait vers le véritable univers
Envolez-moi le plus haut possible
Envolez-moi
Je garderai le contrôle
Envolez-moi
Envolez-moi
Absorbez-moi
Parcours les Abysses
Parcours le désordre de tes sens
La mère perdue
Le père
Proclame le dur rêve réaliste des anges partis depuis peu
Le monde est vaste
Nous devons en faire partie
Le cercle
Le cercle du vide
Le cercle du temps
Le cercle de la haine
Enfermé par ton amour
La marijuana
La dépendance psychique
L’enfer temporel
La mort du vide
Le tout puissant baiser par Molech rouge
L’amour sépare puis rassemble
Le cœur sacré de kaddish
Le cri des jeunes ivrognes dans les rues
Les femmes qui se doigtent dans les voitures
Les jeunes filles ivres de queues
Les enfants au cœur déchiré
Ceux qui ont le cœur abîmé
La schizophrénie masturbatoire
Le cowboy
Les hiéroglyphes vert, orange et rouge
Le tatouage
Le sexe
La musique classique
Le piano couvert de sang
L’alcool
L’alcool
L’alcool
Puis le sexe
La queue
Le sein
Le vagin
L’anus
Le désespoir
La mort
Le cercle puis le hurlement
Le cercle
Le cercle
Le cercle
Le cercle
Le cercle
Le cercle
J’étais sur la route les mains dans mes poches
Et sur le côté du chemin près de la roche
Se trouvait une terrible charogne de renard
Qui était observée par un étrange vieillard
Les mains du vieil homme avaient vécu
Elles étaient usées tout comme son cœur déchu
De vieux Druide Volques sage et Mystérieux
Son corps rugueux semblait faire des adieux
Un homme à l’automne de sa vie développe
Une nouvelle forme de force à l’instar des cyclopes
On devient comme une vieille feuille prête à donner
Naissance à une nouvelle aventure pleine de volupté
C’était le même phénomène que pour le renard
Il était mort, mais d’autres renards allaient vivre leur vie
Lorsque je suis passé à côté du vieillard et de la charogne
Le vieux chaman m’a salué d’un affectueux grognement
Il semblait prêt à partir vers le voyage de sa vie
Le voyage qui allait changer la perception du vide
Valse, valse, valse
Dirige-toi vers les Lumières vertes, bleues et rouges
Essayant de lire un dialecte qui m’est inconnu
Le cowboy justicier vient détruire les mauvaises idées
Molech écrit sur le plafond
Molech et les autres anges déchus parlent dans ma tête
Je les supplie d’arrêter et de me laisser dormir avec cette déesse qui est à mes côtés
Étrange cette demoiselle qui contrairement aux autres ne dénigre pas ma vie de débauche
Les heures passent et je ne dors toujours pas
J’observe les grimaces d’acteurs morts
En marchant pieds nus dans la flore perspective
Ses yeux
sont remplis
de questions
Son corps
est fabuleux
Elle serre
ses bras
Ce qui fait
ressortir
ses seins
fermes
Sa peau
a l’air
si douce
Aucun démon
et aucun dieu
ne peuvent
la dompter
Ses fesses
moulées
par son jean bleu
sont magistrales
Son tee-shirt
manches longues
est assez court pour laisser apercevoir
ce trait dans son dos qui me fait tomber amoureux
Bonjour belle demoiselle pourquoi détournez-vous le regard quand je m’attarde à vous regarder ?
Fumant une cigarette devant
la gare de Toulouse
Regardant les filles passer