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L’âme dans l’eau est un recueil de poésie captivant qui explore les émotions les plus intenses et les moments les plus intimes avec subtilité et profondeur. À travers des vers et de la prose, ce recueil vous invite à partager des sentiments et des sensations uniques, vous ramenant à votre propre essence entre les jeux de lumière et d’ombre. Vous en ressortirez transformés, enrichis d’une sagesse nouvelle.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Myriam Azri Bavoil, imprégnée par ses rencontres, ses périples à travers Paris et au-delà, a façonné une sensibilité artistique unique. Cette œuvre, fruit de ses expériences et de ses réflexions, a vu le jour lors d’une retraite littéraire au cœur de la mystérieuse forêt du Gâtinais.
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Seitenzahl: 41
Myriam Azri Bavoil
L’âme dans l’eau
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Myriam Azri Bavoil
ISBN : 979-10-422-2630-5
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122 – 5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122 – 4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335 – 2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Écrire est un acte d’amour et de désir mélangés… Il démarre par une pulsion animale, presque compulsive. Les premières lignes apposées, le désir peut retomber rapidement. La partie cérébrale rentre donc vite en ligne de compte, mais sans jamais trop de réflexion. Tout doit rester « pur » et sortant de l’inconscient légèrement contrôlé. Le cœur, puis le cerveau cherchent des « synonymes écrits » des pensées. D’ailleurs, ils arrivent toujours par vagues à quelques secondes d’intervalle. Une fois les mots écrits : peu importe le sens.
J’aime les premiers jets, je ne rature presque pas : le mot est un message qui vient à nous, il ne vient pas par hasard, une phrase, un texte c’est une succession de lapsus, de contrepèteries, d’actes manqués. Tout cela doit être immortalisé. Seule l’émotion compte…
J’écoute Mylène Farmer et sa chanson revient en boucle « l’âme dans l’eau ».
J’aime mon ennemi surtout lorsqu’il est le meilleur
Mon ami, car c’est le pire qui puisse arriver
J’aime la différence, car c’est la plus grande des similitudes
La laideur parce que c’est un calice à la beauté
J’aime tes yeux, car « ils ont l’avantage d’être deux »
Les yeux de Bowie parce qu’ils sont bicolores
Ceux de l’aveugle, du sourd, du boiteux et de l’idiot
Parce qu’ils voient, entendent, marchent et comprennent
J’aime les femmes parce que j’aime les hommes
J’aime l’enfant pour l’être en devenir
Comme le mystère d’une rose dont on attend l’éclosion
J’aime le vieux pour ses pétales qui tombent
Parce qu’il laisse le temps de les attraper au vol
J’aime tout le monde parce que je t’aime toi
J’aime mon passé, car il a beaucoup d’avenir
J’aime le monde, car je ne connais pas l’univers.
Pas d’échappatoire en gravité
Pas de secours en haute mer
Non, pas de bouée en voie lactée
Pas de sortie douce-amère.
Tu te sens flottant tel un corps mort
Dans les lacs des fées celtes
Tu te mords la paume pour y croire encore
Tu te tords tu crois être plus svelte.
Pas d’ouverture pour chercher l’amertume
Pas de route pour trouver la lune
Non pas de porte ouverte pour l’âme qui rit.
Pas d’issue lorsque tu cours.
Tu te sens telle une farfadette des neiges
Dans un chaudron de guimauve rose
Tu tombes dans les méandres de la rivière
Pas d’échappatoire aux jeux de l’amour.
Dans les méandres de ton indifférence
Je me sens belle, diaphane comme un éphémère
Mais je sais que c’est par préférence
Que tu subis mes passages telle une locataire
Dans les langes de nos pas feutrés
Je me sens seule bien qu’illusoire
Je me sens vide de sens sans ta beauté
Je m’abreuve de bulles d’idées noires
Dans les dunes qui me rappellent tes lacunes
Je ris, je suffoque de nos souvenirs
Ainsi je prie et je crie de nos infortunes
Qui ont bâti jadis un de nos empires
Dans l’infinité de tes volutes bleues
Je crois enfin apercevoir un bout de toi
Un bout de moi, un bout de nous deux
Qui font de nous un multiple de trois.
Down, les feuilles tombent mon ami
Down, les années passent mon ami
Down, les mois qui passent sans décors, sans un cœur qui bat.
Mais le soleil brille souvent à n’importe quelle saison,
C’est le cœur qui rayonne partout, tout le temps.
Le temps des amours éphémères est passé Dieu soit loué.
Ouvre tes yeux, ouvre ton cœur, l’amour est partout,
Dans l’enfant qui sommeille, dans l’adulte qui naît,
Dans le regard des gens qui t’aiment,
Derrière la pierre, sous les feuilles.
Ne serre pas les poings mon ami, le sable s’échappe,
Ouvre tes paumes et le sable restera au creux des mains
L’amour est partout, il inonde et perce le cœur
Si tu t’aimes tu aimeras, si tu aimes on t’aimera.
Entre tes mains, entre tes doigts repose mon corps
J’aimais quand je t’aimais, quand je savais qui tu étais
Aujourd’hui tout est mort au moment où tu t’endors