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La nature joue le premier rôle dans "L’existence vive", partageant la scène avec celle qui vous guide entre mer et montagne, accompagnée de son ami photographe. Les mots coulent naturellement, vous immergent dans l’instant et révèlent des sensations profondes. Cette connexion intime avec la Terre permet de percevoir les inscriptions secrètes derrière l’apparence des lieux et des choses, touchant l’âme et l’être. Une transformation s’opère, vous traversant d’un souffle vital qui relie tout. Elle nous relie tous, et laisse chacun enfin dans la confiance, le cœur apaisé.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Geneviève Planté-longchamp a toujours vécu au bord de la mer, l’œil fixé sur l’horizon. Orthophoniste, elle aide les personnes de tous âges à communiquer et donner du sens à leur vie. Découvrant la sophrologie en 1977, elle en est l’une des pionnières, formant de nombreux praticiens, innovant avec le « Voyage sophrologique dans le Sud marocain » et la « Sophro plongée sous-marine » en Égypte. En 2012 et 2014, elle organise les rencontres « Nature et Sacré » et s’intéresse aujourd’hui à la musique des plantes.
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Seitenzahl: 20
Geneviève Planté-longchamp
L’existence vive
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Geneviève Planté-longchamp
ISBN : 979-10-422-4278-7
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Photographies de Bernard Boisson
Elle a porté la douleur le manque
S’est consolée a comme oublié
A enfoui le sol fertile dans le creux de sa bogue
La semence invisible au cœur du gland qui semble sec
Elle a guéri, s’est adaptée, s’est tue
Est sortie de l’impasse de l’attente de la colère et de l’espoir déçu
Pour vivre autant de temps que nécessaire
Un temps qui ne se compte pas un contre temps un non-temps une absence,
Un hiver.
Le temps pour se soumettre
Aux Éléments
Pour naître
À l’émerveillement
Du miracle
De la vie
Vivante
À chaque instant
Elle, parfois surnommée « Graine de Plante »
Elle a perdu sa terre étant enfant,
A craint la mort par asphyxie
Connu le désespoir du corps racorni
Par le béton de la ville sans odeur, sans couleur
Qui ne souffle rien sur la peau
Le gasoil dans les narines qui vous brûle du manque.
Il a peut-être fallu risquer de mourir
Étant enfant
Pour que plus tard, un jour
La Corse décide de l’apprivoiser.
L’a-t-elle reconnue de la race qu’elle aime
Capable de s’enraciner en sol pauvre
Tourmenté par les vents et les excès de chaud ?
Tourmentée… ou plutôt enivrée
Par le lointain qui souffle
Adaptée comme le genévrier
Immortelle comme l’hélichryse
Gorgée d’eau sous sa peau cuite par le soleil
comme la figue de barbarie
Et en même temps légère comme le nuage
Lui,
Il photographie les arbres depuis toujours, et la « Forêt primordiale ». Il sait, bien primordialement, éprouver et nommer les sentiments profonds, l’Océanique.
Il dit et écrit que « la Forêt est l’avenir de l’homme »