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L’implorante est le tracé d’une partie d’un chemin de vie vers l’acceptation de soi et l’accueil de l’autre. À travers la musique des mots, les poèmes qui s’y trouvent chantent des émotions, tissent des pensées et caressent des rêves.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Marie-Jacques Trigaut puise son inspiration dans une multitude d’arts, de la peinture à la musique. Pour elle, la poésie est un moyen de rendre hommage à la beauté et la folie de la vie malgré les écueils et les tourments.
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Seitenzahl: 31
Marie-Jacques Trigaut
L’implorante
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Marie-Jacques Trigaut
ISBN : 979-10-422-1748-8
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À mes enfants,
que mon amour, toujours, vous soutienne ;
À ma famille ;
À mes amis.
L’implorante est une revenante
Des contrées froissées de l’enfance
Avide, gourmande et amante offerte
Elle est entière dans l’attente
Suspendue à l’espérance d’un geste
D’un regard, un frisson, une caresse
Juste un cœur cousu pour elle.
L’implorante n’a pas d’âge
Elle a tous les âges
Éclats de rire aux étoiles
Elle est vous
Elle est moi
Elle est l’inconscient
Où le temps n’existe pas.
L’implorante est murmure
Une prière
Je te supplie de m’aimer quand même.
Marielle Jourdain
En sororité.
Vous, aux vapeurs de l’enfance
À l’orée des jours
Et de l’immense du temps.
Vous, de ces battements infimes
Poussières de persiennes dans un ciel d’été
Et du désordre de la chambre.
Vous, au regard du balbutiement
Des découvertes étranges
Des sentiers inconnus que je parcours.
Vous, au détour de votre main
Tendre comme une soierie
Une caresse légère dans la chambre en sommeil.
Vous, aux pas si longs
Tissés d’années et d’envies
Comme le volet troué d’un cœur
Vous au corps de vie et de bonheur
Vapeurs de tendresse
Vapeurs d’essentiel.
Vous, ce presque oui d’infini
Que je voudrais espérer ou croire
Cet amour peut-être d’un encore.
Vous,
Je te dis Tu.
Il y a des arrivées refusées
Reste alors la souffrance et le questionnement
À jamais
Des béances qui s’ouvrent
Des mains qui se tendent désespérément
Des regards qui se perdent
Et un cœur interminablement en attente.
Des étoiles et des rêves juste pour survivre
Des mots pour essayer de se poser
Et de croire qu’au fond de ce silence trop bruyant
Va émerger un jour, peut-être
Une âme qui se penche dans le profond.
Fermer les persiennes
Poussières d’étoiles
Dans la chambre de l’enfance.
Tirer les rideaux
Pénétrer l’ombre
Pour renaître à nouveau.
Couvrir le saut du lit
Pour oublier les soupirs
Les mots éparpillés.
Continuer le sourire
Le jour et la nuit en vieillesse
Revivre les envies
Renaître à l’infini.
Effet mère
ou effet mer
Sur les roulis de ton corps
Roue libre de mes mains
et des vibrations atomiques
Vie bras sillon
De ton corps délicatesse
effacement de tes souffles
Musique de ton corps
continent aux mille secrets
Exposition au péril de l’impossible
Comme au don de la grâce
En mémoire
des paroles envolées ou posées déposées dépossédées
Place aux jeux de formes
aux effets puissants
Et seulement cela
Endeuillée de tes mots.
Héautontimorouménos.
Quand le ciel s’endort et que vivent les étoiles
Il ne reste plus que mon corps fatigué et mes yeux repus de quotidien
Il ne reste plus que mon cœur à bout de souffle dans cette recherche de toi
Mais tout s’estompe quand le ciel s’endort et que vivent les étoiles.
Quand arrive le doux frémissement de ton appel
Pour qu’enfin mon corps puisse se poser et se détendre