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"L’ombre des traces" présente une série de textes qui s’enrichissent d’une vision de la vie façonnée par la contemplation de la mort et la perception du changement comme une force vitale. Ces écrits vous invitent à entreprendre un voyage vers la libération, en embrassant l’acceptation et la résilience, tout en soulignant l’importance de surmonter vos peurs irrationnelles et de transcender le passé, parfois avec une touche de légèreté.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Loïc Delavaud enrichit sa créativité artistique de toutes ses expériences depuis son enfance. Pour lui, la vie est un véritable terrain d’exploration, propice à la découverte des trésors de beauté enfouis en chacun de nous. Il exprime sa sensualité à travers le dessin et la musique, avant de la transposer dans les mots et leurs vibrations, porteurs d’énergies capables de guérir et de révéler l’amour qui sommeille au plus profond des âmes.
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Seitenzahl: 46
Loïc Delavaud
L’ombre des traces
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Loïc Delavaud
ISBN : 979-10-422-2982-5
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Ce livre compile des textes poétiques écrits en 2022 et 2023,
entre mort et naissance, alliance de l’ombre et de la lumière, tels des symboles de nos initiations permanentes.
Puissions-nous y trouver la sérénité et la foi, la guérison.
Beauté, résidente du verbe aimer
Laisse une trace dans mon espace
La valeur de la vie,
c’est un mort qui te la donnera.
Proverbe arabe
Quand la souffrance
Pose sur les yeux du cœur
Le voile opaque et froid
Des pensées inconscientes,
L’Être perd repères et clarté
Face à sa réalité éclairée.
Il faudra alors l’expérience
D’un passé si présent
Et toutes celles à venir,
Pour que se brisent apparences
Et autres illusions soumises.
Sous les voiles déployées
Navigue à vue les yeux fermés,
L’illustre âme élue
Qui crie fort sa liberté.
Il y aura les grands vents
Parfois de faibles brises
Venant agiter l’eau,
Recouvrant trésors et secrets,
Qui laisseront remonter
Par vagues comme lames brisent,
Les sombres vérités
Colorées en nuances grises.
Du voile à la voile
Vient alors le temps fort
De ce moment à fond de cale,
Où il faudra prendre le vent,
Remonter sur le pont glissant,
Tenir bon la barre et virer,
Temps à tort d’inconfort
Des directions annoncées
Vers des mers apaisées.
D’abord le voile posé,
Puis toutes voiles dehors,
D’abord basculé, emprisonné,
Pour toute liberté adorée.
À la frontière des nuages
Où se mêlent
Chaos et lumière, silences,
À rouler là, tranquille
Comme ma vie sur un fil
Entre joies et tristesses,
En douceurs mélangées
Souvent claires pour l’une,
Souvent clair de lune.
Je n’éviterai ni la pluie
Ni les rayons de nos soleils,
Ils font simplement partie de la vie,
De sa nature, elle.
À la frontière des nuages,
Se trouve celle d’un bleu ciel,
Il n’y a pas de douane,
Pas non plus de contrôle.
Pour la traverser,
Seulement un pas à faire,
Seulement un choix à vivre
Alors suivre le sens,
De la direction qui convient,
Du sens qui enivre.
Je suis alors sur la route
Qui déroule et me mène
Vers un endroit ensoleillé,
Sans pluie ni humidité.
Aujourd’hui, pas besoin de me laver.
Je vous vois jolis nuages
Chargés de cette eau utile,
Nécessaire à ma vie,
Comme vous, larmes
Au cœur de mes tristesses,
Essentielles quand je grandis,
Rien de menaçant à mon avis
Juste un pas sage qui sans moi,
Sans rien demander,
Vient me rencontrer pour me dire :
« Écoute-moi, je suis là, tout va bien,
Je t’aide à grandir,
À tes côtés pour te construire ».
À la frontière des nuages
Je réfléchis.
À la frontière des nuages,
Je me dis
Que le bleu serait moins bleu
Sans ce reflet dans le gris.
Dans ce moment
Des souffrances dans ton monde,
Je reste là sidéré, entouré,
Inondé de bruits étouffés
Comme une vieille peau recouvrant la paix,
Et la vie en son centre,
Au milieu le silence.
Puis vinrent me nourrir
Tels des aliments périmés,
Tes énergies les plus toxiques,
Dans ce temps déprimé
Du feu faisant rissoler mes restes,
Ceux aux goûts de cramé
Dont les odeurs décalées,
Reviennent à mon nez.
Mais au cœur de tout cela
Comme toujours préservé,
Inaltéré et profond,
Là mais loin dans les tréfonds,
Venant m’y réfugier,
Au milieu le silence.
C’est en ce centre épuré
Que je peux me reposer,
À l’abri, calfeutré et cocooné,
Des bruits sourds alentours
Aux vibrations invisibles
Et ainsi retrouver le chemin de la paix,
Terre du milieu