7,99 €
"La Blanche et le communard", articulé en trois parties, retrace l’odyssée sentimentale d’une jeune mariée en quête d’un idéal impossible, confrontée aux tourments et aux défis qu’elle s’efforce de contourner malgré la fragilité et les doutes qui l’assaillent. Construit à la manière d’un conte, ce récit invite à une réflexion profonde sur les liens amoureux et leur complexité. Les multiples facettes du personnage central, dans tous ses états amoureux, sont illustrées à travers les portraits qui l’accompagnent.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Evene Quils élabore ce recueil en mêlant l’intime à l’universel, rendant ainsi hommage à toutes celles qui, confrontées à la douleur ordinaire et remplies d’une énergie combative, incarnent la féminité triomphante.
Das E-Book können Sie in Legimi-Apps oder einer beliebigen App lesen, die das folgende Format unterstützen:
Seitenzahl: 21
Evene Quils
Illustratrice : Lauriane Sémat
La blanche et le communard
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Evene Quils
ISBN : 979-10-422-4110-0
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L. 122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L. 122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivante du Code de la propriété intellectuelle.
Va, nous sommes toutes les mêmes, nous autres femmes ! Aussi ne cherche pas à le haïr, n’essaie même pas de le juger, car si ta douleur le condamnait, ton amour trouverait encore une excuse pour le justifier. (…)
Georges Feydeau
Parce que l’idéal de la femme, séduisante mais pas pute, bien mariée mais pas effacée, travaillant mais sans trop réussir pour ne pas écraser son homme, mince mais pas névrosée par la nourriture, maman épanouie mais pas accaparée par les couches et les devoirs d’école, bonne maîtresse de maison mais pas boniche traditionnelle, cette femme heureuse qu’on nous brandit tout le temps sous le nez, celle à laquelle on devrait faire l’effort de ressembler, de toute façon, je ne l’ai jamais croisée nulle part. Je crois bien qu’elle n’existe pas.
Virginie Despentes
Être lectrice d’un recueil de poèmes, c’est d’abord se mettre dans un état d’éveil et d’ouverture. À une époque où s’imposent la toute-puissance de l’image, le vacarme du monde et la domination de rythmes frénétiques, accepter de lire de la poésie, c’est faire silence en soi et créer le temps d’une empathie sensuelle et mentale avec le poète.
Quand Evene Quils m’a proposé d’écrire une préface pour « La blanche et le communard », j’ai dit « oui » car son premier recueil devenait pour moi le lieu d’un partage artistique et amical ; mais en même temps que je disais « oui », je craignais de prendre le risque de ne pas comprendre exactement ce qu’elle avait voulu dire, de ne pas accéder à la maîtrise du sens de chacun des petits objets littéraires que formaient ses courts poèmes denses et concentrés.