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"La femme" célèbre la force et les valeurs féminines, rendant hommage à des figures emblématiques comme Aline Sitoé Diatta et les héroïnes de Nder. À travers des poèmes, des réflexions et des récits vibrants, l’ouvrage explore des thèmes profonds tels que l’égalité, le respect, la lutte contre l’excision et les défis personnels et sociaux auxquels les femmes sont confrontées. La femme est un appel à l’action, incitant les femmes à croire en elles-mêmes, à s’affirmer et à transformer leurs rêves en réalité, tout en redéfinissant le leadership féminin.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Catherine Voltaire puise son inspiration d'une expérience vécue lors d'un voyage pour renouer avec ses racines sénégalaises. Profondément marquée par cette découverte d'un monde nouveau, elle décide de partager ses émotions et ce voyage intérieur à travers l’écriture.
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Seitenzahl: 140
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Catherine Voltaire
La femme
© Lys Bleu Éditions – Catherine Voltaire
ISBN : 979-10-422-4416-3
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Une femme est une cordialité qui coordonne un homme. La femme est également la personne que Dieu a soutenue. Elles sont les premières à croire en l’islam et celles qui sont les premières à mourir dans l’islam. La femme, moitié d’un homme, sans elle, la vie d’un homme est incomplète. Ce sont les couvertures des hommes. Femme forte, femme de valeurs et de principes. Est-ce qu’être une femme signifie qu’on n’a aucune place dans la société ? Je suis fière d’être une femme qui n’a peur de rien et qui connaît ses valeurs. Chères dames, notre pays n’a élu que quatre hommes à la présidence, mais cela ne signifie pas que nous sommes faibles. Chère dame, la réussite est au bout du tunnel. Ce tunnel est une voie qui est également ouverte aux femmes. Vous n’êtes pas des esclaves des hommes, destinées uniquement aux travaux ménagers ou à être des objets. Vous êtes des femmes indépendantes, ayant les mêmes droits et statuts que les hommes. Sans les femmes, ils n’y auraient pas d’hommes. Vous êtes là pour contribuer à l’évolution du monde. À nos sofas, aux femmes de Nder, à notre dame Aline Sitoé Diatta, nous rendons hommage à vous. Nous n’avons pas oublié nos guerrières. Une femme est l’élément fondamental d’une société. Elle représente la lumière du jour, le parfum incroyable d’une fleur, avec une beauté intérieure. Certes, on peut avoir peur face aux hommes, mais une fille conserve son honneur et sa virginité pour un homme. Chères femmes, travaillez, creusez, fouillez, ne laissez aucune place aux hommes ignobles. Ensemble, vous êtes indestructibles. La femme est un trésor caché, et il suffit de peu pour la faire se sentir misérable. Mes chères dames, écoutez-nous : rien ne sert de courir, il faut simplement attendre le bon moment. Vous êtes dignes de votre nom : la bravoure, la capacité, l’intellectualisme, le respect, la dignité, le dévouement, l’intelligence. Femme au foyer fidèle et généreuse fait également partie de votre vocabulaire. Alors, mes chères dames, marchez la tête haute et visez loin, là où les hommes ne peuvent pas atteindre. Ne retournez jamais en arrière, foncez jusqu’à parvenir à votre victoire. Soyez la femme que vous êtes : verdoyante, ambitieuse, intelligente. Celle qu’un homme n’ose même pas adresser la parole. Celle qui est indépendante. Celle qui peut élever la voix sans baisser la tête ni détourner le regard. On dit souvent, je suis « une femme », mais on ne devrait pas sentir qu’on est une femme, car ce n’est guère un sentiment. Une femme de qualité est une femme qui sait entreprendre et qui est indépendante tout d’abord. C’est-à-dire qu’elle doit d’abord apprendre à prendre soin d’elle-même, qu’elle doit aussi connaître ses propres initiatives et de fois se lancer dans des aventures, entreprendre ce qui lui plaît réellement à savoir son bien-être physique, mental et intellectuel. Femmes, soyons fortes et sachons que nous sommes perdantes à bien des égards. Imaginez-vous : c’est nous qui donnons la vie, sans nous, la vie n’aurait aucune chance. Et oui, c’est encore nous qui préservons notre dignité et qui devons être nickel. Nous donnons beaucoup, mais ne recevons souvent que du mal. Mes sœurs, vous tombez enceintes et pendant ces 9 mois difficiles, il y a des moments où vous risquez même votre vie. Et après la naissance, l’enfant ne porte même pas votre nom de famille. Ensuite viennent l’allaitement, les biberons, les couches, les vaccins pour sa santé, et bien d’autres responsabilités. L’enfant grandit, et vous devez gérer son éducation, le guider sur le bon chemin. Tout ce travail pour une seule personne, mais à un certain point, on ne pense même plus à nous. On dit femme, pas esclave, on parle d’égalité, mais elle est souvent absente. Prenons le cas où l’homme doit prendre une épouse, il se met à dire qu’il va chercher d’abord ses principes et ses valeurs. Ces valeurs sont notamment l’acceptation, la considération, l’appréciation, l’accueil, l’ouverture, l’entraide, la réciprocité, la solidarité, l’écoute, la bienveillance, l’empathie, la fraternité, l’affection et surtout l’amour. Femmes réunissez-vous parce qu’ensemble vous ne faites qu’une. Soyons fortes et indépendantes, car nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir. Être une femme c’est être une poupée à la naissance, une princesse à 15 ans, belle à 25 ans, passionnée à 35 ans, inoubliable à 45 ans, dame à 60 ans, spéciale à 75 ans. Magnifique et adorable pour toute la vie. Précieuse comme l’eau. Être une femme c’est pleurer en silence les douleurs de la vie et sourire en seulement une seconde. Être une femme c’est trébucher, tomber et se remettre sur ses pieds.
La femme est une perle rare, une belle animale sans fourrure dont la peau est recherchée. Une femme devrait être respectueusement, attentionnée et ne pas connaître la peur, avoir le courage de se défendre et de dire son opinion. Pourquoi dit-on que la place de la femme est à la maison de faire les travaux ménagers, de s’occuper de son mari et de ses enfants sur ce point, la femme a le droit ? On ne dira pas le droit, mais le devoir de s’occuper d’elle-même, par exemple la fille du président de la République du Sénégal a besoin de gagner sa vie. Chaque femme est une reine malgré la couleur de sa peau née dans une famille riche ou pauvre. Elles sont, elles seront des perles précieuses sans lesquelles chaque homme n’est rien. Est-ce qu’en tant que femme, nous savons qui nous sommes ? Je peux dire avec fierté que je suis une femme, mais nous ne savons pas la vraie définition de la femme. Chaque mot a une définition d’une manière courte. Est-ce que nous attendons qu’on nous définisse, nous sommes des femmes, les blâmes, les larmes, les larmes qui ne nous arrêtent pas ? En tant que femme, je ne regretterai jamais d’être ambitieuse et indépendante, car sur chaque femme forte, elle a dû rencontrer des difficultés dans sa vie. Donc, en tant que femme, je ne dépendrai d’aucun homme, car une femme, c’est une reine, un diamant la personne la plus précieuse sur cette terre gloire et honneur aux femmes. L’homme est né d’une femme, il est éduqué par une femme. Il grandit avec une femme, il tombe amoureux d’une femme, il épouse une femme. Femmes, vous êtes l’espoir de la vie et l’équilibre du monde. Qu’elle soit fille, mère, sœur ou épouse, la femme occupe une place dans la société, ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’elle a été choisie par Dieu « notre créateur pour donner la vie ». On dit à la femme, lorsqu’elle est encore une fille, elle ouvre les portes du Paradis à son père. Lorsqu’elle est épouse, elle complète la moitié de la foi de son mari et lorsqu’elle est mère le paradis est à ses pieds. Le fait que plusieurs hommes courent après toi ne fait pas de vous une femme de valeur. Une femme de valeur, c’est respecter dignement son corps, elle ne va pas le traiter comme un vulgaire chiffon. Ainsi être une femme aujourd’hui, c’est pouvoir choisir sa voie, fixer ses objectifs, affirmer ses préférences, exprimer ses opinions de la façon la plus libre qui soit et surtout poser ses limites. En réalité, être une femme de valeur aujourd’hui, c’est pouvoir conjuguer sa vie personnelle ou professionnelle ou n’avoir à choisir entre l’un ou l’autre et il faut savoir aussi que la place de la femme est là où elle veut. Temps de façon d’être berceuses même si l’on n’est pas maman. Il faut savoir aussi les femmes de valeur dans la gestion de l’environnement et le développement. Leur pleine participation et leur dévouement sont donc essentiels à la réalisation d’un développement durable. Il ne faut surtout pas oublier que la femme est la complémentarité de l’homme et pas son contraire. La différence entre principe et valeur. Les principes sont ce qui crée une femme, ce qui définit une femme. Une femme est caractérisée par ces principes. Chaque femme se construit en créant son identité. Contrairement aux principes, les valeurs s’inculquent. Dès le bas âge, nos fantastiques mères nous inculquent des valeurs qui sont notamment : aimer, apprécier, adorer, accepter, pardonner, s’agenouiller, s’incliner, respecter. Savoir aimer dans la vie d’une femme commence dès les premières minutes de vie : l’amour maternel est une chose que nul écrivain, poète ne peut exprimer.
À 12 ans, on ressent le besoin d’aimer, influencé par les couples qui se forment autour de nous. Cet amour est souvent basé sur les apparences. Il existe de nombreux types d’amour : pour le style, le mode de vie, la beauté, la classe sociale. À cet âge, nos parents nous disent de ne pas penser à l’amour, mais nous croyons que l’amour n’a pas d’âge. L’amour est un sentiment incontrôlable.
Aline Sitoé Diatta
Quand nous parlons de femmes, nous parlons des femmes fortes, des guerrières, des jambars. En toute franchise, on trouve ces qualités chez diverses femmes, dont une en particulière une résistance pacifique connue dans l’histoire de l’Afrique. Une grande dame nommée Aline Sitoé Diatta, la dame de Kabrousse. La reine de Kabrousse, née en 1920 à Kabrousse dans le sud du Sénégal. Fille de Silisia Diatta et Assonelo Diatta, elle est élevée par son oncle Elaballin Diatta à la mort de son père. Elle prêche la désobéissance civile en Casamance pour la fin de l’oppression coloniale. Elle a succombé aux brimades, aux tortures, aux privations de nourriture et au refus de soins lorsqu’elle est tombée malade. Elle a donné son nom au nouveau ferry qui relie Dakar à Ziguinchor. La reine de Kabrousse est l’héroïne de la résistance sénégalaise qui mourut le 22 mai 1944 à Tombouctou, au Mali.
Les femmes de Nder
Unique en leurs genres, des femmes exceptionnelles qui ont marqué l’histoire de Nder. Le royaume de Nder, dirigé par le roi Marka Mbodji et sa sœur Dieubeut Mbodji, a connu un fait particulièrement tragique resté longtemps dans la mémoire des Sénégalais. L’histoire des femmes de Nder, un mardi du mois de novembre, qui pour ne pas tomber entre les mains des esclavagistes maures, se sont toutes réunies et se sont brûlées en 1819.
Les femmes défendent leurs droits comme ailleurs dans le monde. Elles luttent pour une participation équitable au pouvoir politique et pour un meilleur accès aux opportunités économiques. Au cours des récentes décennies, à force de se mobiliser, elles ont réalisé des avancées majeures. Alors que le monde se débarrasse du pouvoir autocratique, des combats de marginalisation et de la mauvaise gestion, les femmes revendiquent leurs droits à une plus grande participation au développement de leur pays. L’accélération de l’avancement des femmes est évidemment capitale pour elles-mêmes. Mais, selon l’agence des Nations unies pour les femmes, l’ONU a déclaré que l’égalité des genres est bien plus qu’un simple droit humain fondamental. Au fil des années, plusieurs articles des renouveaux ont souligné que seuls le travail et l’engagement des femmes peuvent faire la différence. Chaque jour dans le monde, des agricultrices, des commerçantes, des entrepreneuses, des travailleuses tentent d’améliorer leurs conditions de vie et de bâtir l’avenir de leur famille, de leur communauté et de leur nation. Pour relever les défis du futur, le monde doit compter sur elles. En plus de la déclaration de l’ONU, l’inégalité est toujours présente, plus précisément dans la plupart des langues. Les pronoms personnels par exemple : mille femmes et un homme, le pronom personnel sera « ils ». Pourquoi le masculin l’emporte ? Je ne saurais vous le dire. Les femmes doivent faire la part des choses entre le nécessaire pour leur droit, la finalité ultime de ce combat est la liberté réelle. Cette liberté implique qu’elles puissent choisir d’être ou non en couple, d’avoir ou non des enfants, d’aimer qui elles veulent aimer, qu’elles puissent choisir leur mode de vie, d’être libérées de toute forme de pression. Les femmes ne se sentent pas libres parce que nous sommes encore dans un monde où les hommes sont au-dessus des femmes. Quand y aura-t-il égalité et les mêmes traitements pour chacun ? On pourra dire que les femmes sont libres. Les droits de la femme sont aussi les droits de l’homme. Les femmes et les filles doivent être à l’abri de toute forme de discrimination pour assurer leur santé et leur sécurité. Leurs droits leur permettent de vivre sans préjudice ni violence, au meilleur état de santé physique et mentale. Toutes les filles ont droit à l’éducation pour pouvoir un jour subvenir à leurs besoins. La femme naît libre et demeure égale à l’homme en droit. Les droits des femmes, c’est un combat qui nous concerne toutes, grâce à Olympe de Gouges qui a publié en 1791 la Déclaration des droits de la femme. Prenons l’exemple de Julie Daubie, qui était la première femme autorisée à se présenter au baccalauréat en 1861. Les problèmes que rencontrent les femmes dans la société sont nombreux : notamment, elles font face à la difficulté d’accès au marché de l’emploi. Ce qu’ils ne savent pas, c’est que la femme peut améliorer le fonctionnement d’une entreprise au quotidien. Elles participent à la marche en avant de la société, à la lutte pour les droits de l’homme et au développement de leur pays, mais il nous reste toujours une route à faire pour que réellement nos droits soient respectés.
L’homme est une question de ces faux idéalismes hypocrites et menteurs qui prétendent se légitimer par l’économie ou la matière. Ce n’est pas pour sauver l’homme que la femme se sent d’être une femme qui caractérisa d’abord une certaine civilisation méditerranéenne. C’est un héritage sans doute très vieux et très complexe. Hypocrites qu’ils sont, une interprétation nous a été faite par le célèbre chanteur français Dadju. « Le couple ne vient pas de nous ensemble, on est stylés, ce n’est pas une question de fidélité. » L’interprétation est suivie par la pire des méprisables choses que l’homme exerce sur la femme. « Oui, j’ai fait du mal, je sais à combien de femmes, j’ai peur que tu deviennes mon retour de flammes. » L’homme est un mystérieux vaut-rien avec une certaine pudeur d’égoïsme et d’arrogance. Une femme doit être respectée. Une mère doit être respectée, une mère est une femme si les hommes considèrent que la femme est faible. C’est avec cette faiblesse qu’elle vous a mis au monde, avec cette faiblesse qu’elle a vécu 9 mois de grossesse les plus durs : douleurs abdominales, vomissements, maux de tête, étourdissements. Avec cette faiblesse, après 9 mois de grossesse, en un seul jour à cause de vous, elle a failli perdre sa propre vie. Et qui éduque avec soin un homme qui dira un jour à une femme qu’elle est faible ? Une mère est précieuse, elle est la seule qui te comprend si tu es dénigré par tout le monde. Elle sera la seule qui te soutiendra si tu as mal, elle aura plus mal que toi. La femme doit être respectée. Le manque de respect commence par tromper sa femme et avoir des maîtresses, ça, c’est un manque de respect, parce que ta femme qui est en train de t’attendre à la maison. Vous, en tant qu’hommes islamiques, vous avez la chance d’être dans une religion qui est nommée l’islam, où il vous est permis d’avoir quatre femmes, il y en a ceux qui trompent leurs femmes et les maltraitent.