La guerre des volontés - Alain Batoufouemissa - E-Book

La guerre des volontés E-Book

Alain Batoufouemissa

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Beschreibung

La guerre des volontés sévit dans le monde, semant le chaos dans tous les aspects de la société, du leadership international aux relations familiales. Ce phénomène engendre révolte, conflits et division, menaçant même de déclencher de nouveaux conflits mondiaux. Pourtant une lueur d’espoir émerge : l’établissement d’un équilibre pourrait-il être la clé pour surmonter ces épreuves et éviter la catastrophe imminente ?

À PROPOS DE L'AUTEUR

Alain Batoufouemissa, à la fois dramaturge et entrepreneur, étudie les multiples opinions et conflits qui animent notre monde, trouvant son inspiration dans sa riche expérience personnelle.

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Alain Batoufouemissa

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La guerre des volontés

Théâtre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

© Lys Bleu Éditions – Alain Batoufouemissa

ISBN : 979-10-422-3390-7

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

 

 

 

 

 

Avant-propos

 

 

 

Dans cette pièce théâtrale, je parle et mets en scène un adversaire invisible que nombreux dans ce monde en effervescence, n’aperçoivent pas, et qui au fur et à mesure, continue à déchirer les continents, les nations, les races, les peuples, les tribus, les ethnies, les familles, les foyers ou encore des couples et aussi des religions autrefois unies. Cet adversaire s’appelle « faire la volonté de l’un ou de l’autre ». En ce moment-là, nous assistons à une guerre sans fin, macabre appelée : LA GUERRE DES VOLONTÉS.

La guerre des volontés entraîne le monde dans un chaos, et provoque une atmosphère odieuse dans les différentes parties : exemple dans le monde du leadership et le droit de veto entre les grandes puissances du monde ; les religions se déchirent ; les foyers s’enflamment et les couples se disloquent, des familles et ethnies se divisent, etc.

Toute cette réalité représente l’infiltration d’un esprit de domination ou une certaine influence que possèdent les êtres humains, même chez les animaux, à imposer sa volonté pour dominer l’autre. En bref, chacun veut faire régner sa volonté de force. Étant donné que ni personne ni aucune partie ne peut accepter facilement le dictat de l’un ou de l’autre. Alors se déclenche une certaine guerre ou un certain conflit permanent, qui dure et durera des décennies pour certains, des années pour d’autres et quelques fois, seulement des jours et des mois pour d’autres encore.

La fin d’un tel conflit ne peut qu’être envisagée et déterminée, lorsque les parties en conflit prennent conscience et retrouvent chacune sa place, acquise au mérite, selon les capacités que ce dernier pourra étaler aux yeux du monde, par rapport à son tonus, ou encore par son énergie au travail pour le bien-être de l’humanité tout entière. Ceci n’étant qu’un cas généralisé, je voudrai aussi évoquer un fait régulier chez les humains, plus précisément ce fameux conflit dans les foyers ; des couples ébranlés, fragilisés par cette guerre des volontés. Des couples promis à un mariage heureux et de longue durée, mais hélas, qui plongent totalement dans les ténèbresà cause de cet inévitable conflit causé par l’orgueil et la domination. Certains couples, visiblement harmonieux et heureux aux yeux des Hommes, cachent mal des atrocités (par une extrême cruauté, des actions très cruelles, des propos blessants ou calomnieux), inimaginables dans leur demeure. Les séparations de corps alors que les conjoints partagent le même toit, l’image d’un couple vivant mal sa fracture à l’avenir incertain et qui s’éteint inexorablement. Ces couples sont là pour la bonne forme, à peine liés grâce aux nombreux enfants qu’ils ont. Et pour la réussite de leurs enfants, ils entretiennent une liaison apparente, en trompe-l’œil. Régnant l’indifférence devant la mauvaise atmosphère qui régit leur demeure et les conséquences que cela peut produire à l’avenir pour ce couple déjà dans la disgrâce aux yeux du Créateur. Pourquoi ce conflit ? Tout simplement parce que chacun veut imposer sa volonté. Dans le couple, il y a un chef selon ce que le Créateur avait déjà établi. Cette disposition est immuable. Ainsi une femme ne peut être au-dessus des hommes, le monde a adopté cela en ignorant la volonté parfaite du Créateur. En ce moment, on parle de l’immensité de la femme dans la société. Bien sûr, la femme doit être prise en considération, mais, pas à la manière des Hommes, plutôt celle où le Créateur a planifié les choses afin qu’elles demeurent constantes pour un monde meilleur et ordonné. L’homme non plus ne doit imposer sa volonté à sa femme, sous le prétexte qu’elle est inférieure à lui. Les choses devraient marcher selon les lois du Créateur que, l’homme doit dominer la femme, pas dans la dictature, mais plutôt dans l’amour, pour un lien heureux et durable. La position de ne pas vouloir se mettre à sa place ou encore ne pas connaître sa place dans le foyer ou dans la société, suscite beaucoup de conflits, et cela est une énorme erreur à l’origine de nombreux obstacles qui, à la longue, font disparaître la saveur et le plaisir du mariage. En ce moment-là commence un calvaire entre les partenaires, une vie d’enfer pour les couples qui ne cherchent pas à se mettre en ordre, en réparant leurs différends selon les Saintes Écriturespour certains, ou selon le bon sens pour les autres. Le fait de chercher à dominer, à écraser l’autre et toujours à imposer sa volonté, ne fait pas de soi un leader. Alors la meilleure façon pour y remédier, c’est de tourner le regard vers le Créateur, par son fils unique Jésus-Christ. Par ce moyen, nous serons enfin éclairés et vivrons des mariages réels, heureux et durables ; un bon rapport pour les États du monde et pour les personnes morales. De cette manière, nous pourrons bâtir un monde meilleur par la grâce du Très-Haut. C’est ce qui sera illustré par la suite dans cette pièce théâtraledivisée en trois sous-pièces.

 

Les différents personnages

 

Dans cette pièce théâtrale « La guerre des volontés », plusieurs personnages anonymesseront représentés par des lettres de l’alphabet français.

Cette pièce est divisée en trois grandes parties.

La première partie concerneles États du monde comme : les États-Unis d’Amérique, la Chine, la Russie, l’Ukraine,l’Angleterre ou Grande-Bretagne, la France, le Japon, l’Allemagne, l’Italie, l’Inde, l’Afrique du Sud, la RDC, la République du Congo, l’Angola ; l’Éthiopie, et la Libye. Tous ces pays représentés par des individus, et des représentants du système de sécurité mondial comme : l’ONU(UN), l’OTAN, l’UA ; le FMI ; la CPI et l’UE (l’Union européenne). Sous-titrée : Les États dans la mêlée.

La Seconde partie concerne les couples (un homme et une femme) dans des foyers de quelques différentes races du monde, représentés par des individus :

Un couple africain qui est des hommes d’Afrique centrale (monsieur Miekou et son épouse Miekousse).

Un couple américain composé de métis des États-Unis d’Amérique (MonsieurWilson et son épouse Wilsones).

Un couple européen composé de blancs français (Monsieur Dubois et son épouse Duboise).

Un couple asiatique composé d’hindous de l’Inde (Monsieur Koumari et son épouse Koumarise).

Un pasteur blanc Américain des États-Unis d’Amérique (Révérend Williams).

Un représentant de la justice française, un juge blanc d’une ville de France (juge Baroin). Pour cela, cette deuxième scène se passe dans l’une des villes de France, ils sont tous amis, et travaillent dans une même société. Sous-titrée : LesFoyers en ébullition.

 

La troisième et dernière partie évoque deux politiques et leurs États, l’un européen, l’autreafricain. Dans cette scène, un président africain arrive à porter une certaine influence politique sur un président européen, sous-titrée : l’influence renversée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ire partie

Les États dans la mêlée

 

 

 

 

 

Introduction

 

 

 

Cette première partie rassemble plusieurs faits récents entraînant et montrant quelques conflits dans le monde, à cause du leadership et du droit de veto.

Par exemple, la guerre qui oppose la Russie à l’Ukraine ; le problème qui oppose quelques pays africains de la zone franc à la France, sur le changement du franc CFA, etc.

 

Voici la scène illustrée par différents personnages représentant chacun un État ou pays du monde, choisis dans cette pièce :

Personnage USA (Les États-Unis d’Amérique) ; personnage CHI (la Chine) ; personnage RUS (la Russie) ; personnage UKR (Ukraine) ; personnage GB (la Grande-Bretagne ou Angleterre) ; personnage FRAN (la France) ; personnage JA (le Japon) ; personnage ALL (l’Allemagne) ; personnage ITA (l’Italie) ; personnage IND (l’Inde) ; personnage ETA (Éthiopie) ; personnage LIB (la Libye) ;personnage AFS (Afrique du Sud) ; personnage RDC (République démocratique du Congo) ; personnage ANG (l’Angola) ; personnage CON (le Congo) ; personnageONU ou UN (Nations-Unies) ; personnage OTAN ; personnage UA (Union africaine) ; personnage FMI (Fonds monétaire international ; personnage CPI (Cour pénale internationale), et le personnage UE (Union européenne).

Prologue

 

 

 

La scène se déroule au siège des Nations-Unies à New York aux États-Unis d’Amérique. Dans la salle de conférences, une lumière blafarde, puis une voix venant des coulisses.

LA VOIX

Ce matin, alors que le monde se développe de plus en plus, de moins en moins baisse la chance de survie de la planète. Une grande réunion des débats impliquant les grandes puissances et quelques pays du tiers monde, invités par les Nations unies (ONU)en urgence sur les nombreux faits conduisant la planète à sa destruction totale.

 

 

 

 

 

Tableau unique

 

 

 

Une salle éclairée. La tribune officielle au centre et des fauteuils en demi-cercle en face de la tribune, sur lesquels s’assiéront les différents invités. Le fauteuil du secrétaire des Nations Unies est placé à droite de la tribune officielle, juste à côté, les fauteuils des USA, CHI, RUS.

 

 

Scène 1

 

UN et les différents invités : RUS, CHI, FRAN, ALL, USA, UKR, GB, CON, RDC, CPI, UA, ITA, LIB, ETA, AFS, JA, IND, ANG, OTAN, FMI, CPI, UE entrent dans la salle ;chacun s’assied confortablement sur son fauteuil, et attend que le débat commence.

UN, les Nations Unies (tout furieux ; pendant que tous bavardent etdiscutent dans la salle, sans respecter le représentant le plus puissant du monde, le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies) : Silence, silence ! Dans cette grande tribune respectable des Nations Unies ! Dansle pays le plus puissant du monde, je cite : les États-Unis, et aussi dans la ville la plus puissante et la plus chic du monde, New York ! Il y a peut-être quelques imperfections dans un cadre donné, mais tout est Uni et puissant !

 

RUS (sur un ton ironique) : Tu parles hein ! Mais, nous allons voir ! Avec tout ce que je fais comme exploits sur votre camarade, nous verrons qui est réellement le plus puissant.

 

CHI (tout en colère) : C’est cela que j’appelle le favoritisme, et l’entrisme, bien que je soiscommuniste ! Bon, qu’il ferme sa petite gueule hein ! J’en ai marre des puissances qui ne soutiennent pas l’Afrique.

 

FRAN (ironique) : Et nous, qu’est-ce qu’on fait ? Vous croyez que, soutenir l’Afrique, c’est du gâteau ? Ce n’est pas facile hein ! Nous en sommes témoins, hein ! Ils sont durs, ils sont très durs hein ! Les Africains.

 

ALL (éclatant de rire) : Oh oui ! La Belgique qui a essayé avec le soi-disant Congo belge s’était fracassé la tête avec le maréchal de ce temps-là ! (en rire) : kwé kwé kwé ! On l’avait foutu dehors ! kwé kwé kwé.

 

FRAN (sur un ton autoritaire) : Voilà pourquoi, il faut être dur avec eux ; quelquefois les caresser à rebrousse-poil pour susciter leur colère et profiter, en imposant quelques embargos.

 

RUS (le regard affreux) : Pour leur causer du tort, en provoquant des troubles pour piller ? Ça, c’est la malice. Vous allez voir avec mes méthodes professionnelles.

 

ALL (sérieux) : Épargnez-moi en tout cas. Voilà pourquoi je m’étais promis de coloniser toute l’Europe, mais…

 

RUS (avec autorité) : Nous vous avions terrorisés, donné une raclée dans le froid, jusqu’à votre chute ; c’est ça un vrai héros, une vraie puissance. (Il pointe du doigt USA) : Pas unesoi-disant puissance de pacotille.

 

UN (crie avec autorité) : Silence ! Nous allons vérifier cette puissance aujourd’hui. Au lieu d’aboyer comme un chien, nous débutons à présent nos débats sur les sujets du jour qui sont : le leadership et les conflits que cela entraîne, sans oublier les conséquences et les enjeux !

 

Le conflit qui oppose la Russie à son confrère Ukraine(ajoute)écoutez-moi très bien mes très chers confrères ! Nous allons parler de l’hégémonie ou encore du leadership, puis analyser de plus près la question sur le conflit de notre mère, je dis bien, je parle de notre mère patrie ! Eh ! Non ! Je dirai plutôt leur mère patrie RUS et son fils UKR.

 

RUS (tout vantard) : Ah ! Oui hein ! Il dit bien la mère patrie ! On ne blague jamais avec une mère qui t’a donné la vie. Sinon c’est la malédiction. C’est ce que l’autre subit.

 

UKR (tout furieux) : Tu parlestrop ! Mais, tu réalises peu. Je dirai plutôtle contraire que, je suis le père, et c’est difficile de me plier.

 

UN :Un peu d’ordre s’il vous plaît, nous ne sommes pas dans un marché domanial, où chacun fait ce qu’il veut au moment où il veut, etc. Ouvrons les débats, celle ou celui qui veut intervenir, lève la main, etje lui accorde la parole sans hésiter sans parti-pris.

 

CHI (murmure) : C’est un pur hypocrite, un menteur, un politique ! C’est du favoritisme !

 

L’HEURE DU DÉBAT A SONNÉ.

UN (avec révérence) : Mes chers confrères, depuis déjà une décennie, la SDNSociété des Nations, avait failli à sa mission, et cela avait donné l’occasion à un dirigeant de mauvaise foi de nous entraîner à la Seconde Guerre mondiale.

Alors, moi je ne veux pas que cela revienne, bien qu’il y ait déjà des senteurs d’une troisième guerre mondiale.

Voilà pourquoi, avec cette nouvelle institution dont j’aie la charge en ce moment, moi X, je vous assure que je ne céderai pas à la tentation de l’ennemi, tout comme je n’ai jamais cédé depuis que je suis aux affaires. Vous pouvez vous informer, demander à mes amis Américains, Européens, Asiatiques ; particulièrement mes amis africainset même ceux du Moyen-Orient.

Je vous garantis que cette nouvelle institution ne lâche rien, et ne lâchera pas prise. Par exemple l’affaire Covid-19.

Je vous retourne la parole.

(Un membre demande la parole.)

 

UN :À vous, Monsieur RUS.

RUS (tout furieux) : Merci beaucoup de m’avoir accordé la parole à cette tribune importante, pour des sujets sensiblement importants.

Après de longues années de course vers la super puissance mondiale, militairement, économiquement, etc., j’ai remarqué, et même résolu que cette institution d’apparence sociale et compétente ne m’a jamais laissé le temps de m’exprimer ni de faire mes preuves.

Chaque fois que je m’oppose à une certaine idéologie ou à un choix de conduite de certaines soi-disant grandes puissances mondiales, on me traite de brigand, d’inconscient. Ensuite, on me colle des embargos, des sanctions comme si j’étais un remplaçant de l’empire d’Hitler.

Plus grave encore, on ne m’a jamais attribué le titre de la plus grande puissance militaireau monde, officiellement parlant, mais, officieusement, beaucoup de pays me craignent !

 

USA (interrompt l’intervention de l’autre) : Mon frère, va droit au but au lieu de prendre divers chemins pour te justifier contre les mauvais actes commis en Ukraine.

 

RUS (tout en colère) : Je ne vous ai pas sonné vous. Celui qui se sent piqué connaît l’affaire. N’oubliez pas que je suis dans la prophétie d’un véritable prophète de Dieu, en plus un Américain. Alors fais gaffe, gare à toi mon frère, ne t’abuse pas de me provoquer.

 

USA (ironique) : Ah ! Tu parles ! Tu ne feras rien à ma connaissance ; déjà, la petite Ukrainete pose problème. À combien plus forte raison, un grand Baobab comme moi, une super puissance planétaire.

 

CHI : Et moi ! Qui suis-je ? Pas le moindre, hein ! Je suis même le premier, financièrement. La guerre c’est coûteux ! Qui dit guerre, dit matériel ; qui dit matériel, dit les moyens, et qui dit moyens, dit financement. Vous comprenez j’espère !

 

FRAN (ironiquement) : Les moyens ? Bien ! Nous, nous en avons ! Donc, on peut gagner la guerre.

 

CHI : Avec le pillage de l’Afrique, oui.

Vous autres, sans l’Afrique, vous n’êtes rien ! Rien du tout aux yeux du monde. Sauf votre gastronomie, votre architecture etun peu votre social.

 

FRAN (l’air surpris par cette reconnaissance de la Chine) : Ah ! Vous le dites vous-mêmes, vous reconnaissez tout de même nos capacités, notre importance aux yeux du monde ! Le social, c’est ce qu’il y a de mieux, de capital pour un monde meilleur. Et vous ? Qu’avez-vous d’excellent ? À part la piraterie ? (Toutela salle en rire.)

 

UN (tout sérieux) : Je vous prie d’être un peu indulgents ! Respectez aussi l’intimité de l’autre. Ce n’est pas l’endroit approprié pour ce genre de déclarations. (Pause.)

À vous la parole sur les sujets du jour.

 

ALL : Merci beaucoup Monsieur le Secrétaire général, de m’avoir accordé la parole. Moi, je dirai plutôt que c’est de l’enfantillage, ce qui se passe entre mes frères.

 

RUS : C’est la pure vérité, ce qui se dit ici. Les vérités doivent être dévoilées et même explicitées si nous en avons le temps, afin que chacun connaisse sa position dans le leadership.

 

ALL (très sportif) : Oui, mon frère ! Ce sont des vérités ! Bien sûr que cela a sa place à cette tribune ? Parlons plus des sujets du jour. Comment faire pour éviter la guerre des volontés ? Surtout la guerre nucléaire ?

 

RUS (calme) : Bon OK ! Parle, toi qui te crois à la hauteur, pour changer le Monde. Tu oubliesque tu es à l’origine de la Seconde Guerre mondiale et du massacre de millions de juifs. Si je n’étais pas intervenu tôt, avec la grâce de Dieu Tout-Puissant pour la neige, l’hiver, tu serais allé encore plus loin.

 

USA : Oh ! Le Tout-Puissant avait permis cela pour une certaine raison. En réalité rien ne pouvait faire trembler les juifs, ils étaient les plus sages et plus intelligents que les autochtones.

 

GB (d’un air royal et autoritaire) : Ne nous oubliez pas. Car, sans l’Air royal, rien ne pouvait réussir. Par exemple, le général de Gaulle a pu tenir dans la résistance contre l’invasion allemandeen France. Voilà un exemple fort de nos capacités. On pourrait les multiplier qui provoqueraient la frustration de nombreux ici.

 

CON (tout courageux) : Et nous aussi.

Nous avions un grand rôle à jouer pour cette victoire de la France, en tant que notre Ancien.

 

GB (toujours autoritaire) : Quel rôle avez-vous joué ? On vous autilisé comme appât en première ligne, au front lors de la Seconde Guerre mondiale. Du côté de la France bien sûr, et non du mien ! Vous les Africains !

 

CON (répond avec joie) : Néanmoins nous avons prouvé notre courage d’intrépides Bantous ! Notre engagement ! Et cela vous a tout de même aidés, hein ! Seul le complexe de supérioritévous pousse à ne pas le reconnaître facilementdevant cette grande tribune des Nations Unies, où normalement ne sont invités que les grands !

 

RDC (d’un air sérieux) :Et le général de Gaulle, ce n’est pas chez mon voisin et cousin qui vient de parler tout à l’heure, qu’il était venu se cacher ? Il avait préféré sauver sa propre peau que celle de toute la France !

 

FRAN (ironiquement) : Oh ! Il n’y avait pas assez de place dans cette contrée, pour que toute la France s’y réfugie ! Une contrée forestière en plein centre de l’Afrique. Mais plutôt un atout pour le général qui aimait la nature, et se sentait bien là-bas, comme dans son village à Colombey.

 

CPI : Parlons plutôt de choses plus importantes et capitales. Je suis impatient de voir ceuxque je dois traduire en justice.

 

UA : C’est ça ton problème ! Cherchertoujours à juger les gens. Et le constat fait, c’est que la majorité de tes victimes, ce sont des Africains ; alors, moi aussi je suis là pour défendre les dirigeants et les citoyens africains contre vos griffes.

 

ITA (réagit à son tour) : Et si les Africains ne se comportent pas bien ? La mauvaise gérance de leurs populations m’intrigue beaucoup !En causant beaucoup de peine à ces milliers de migrants qui envahissent mon pays chaque année ! Pour cela, leurs dirigeants doivent être jugés !

 

LIB (très furieux) : Quoi ?Tu veux savoir pourquoi beaucoup d’Africains traversentla Méditerranée pour se réfugieren Europe en passant par l’Italie ? Tout simplementpar votre faute !Si le guide libyen n’était pas exécuté, certainement qu’il n’y aurait pasl’afflux des migrantslibyens dans vos pays. La mort du guide a laissé un impact négatif sur ce pays qui devient apparemment instable, à ce que je sache !

 

AFS : Moi, je peux confirmer un tel propos, par exemple chez moi en Afrique du Sud ! L’arrivée des hommes blancs a provoqué l’apartheid ! Tout le temps passé sous le joug de l’apartheid, la majorité des autochtones n’ont pas eu accès à l’éducation scolaire !Et, qu’est-ce que vous attendez de ces personnes intriguées, scandalisées, pillées ; qui ont subi une répression séculaire de la part des colonisateurs. C’est le mal quiprend le dessus sur eux. Voilà certainement la raison.

 

ETA : Ah oui ! Ces personnes doivent être traduites à la Hayes, à la CPI !

 

JA : Moi, je cautionne.