La revanche d’une épileptique - Ornella Marday - E-Book

La revanche d’une épileptique E-Book

Ornella Marday

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Beschreibung

En puisant sa force dans l’amour familial et le soutien communautaire, Eva, jeune et courageuse, lutte contre une maladie dévastatrice. Par-delà les épreuves et par-dessus les défis, elle incarne une certaine persévérance, qui atteste de l’importance de l’assistance en temps de crise. Son parcours, à la fois inspirant et émouvant, conforte l’idée que même dans les moments les plus sombres, la volonté peut surmonter l’adversité.

À PROPOS DE L'AUTRICE

Ornella Marday consacre son temps libre au bénévolat dans un centre pour personnes épileptiques, où elle a rencontré Eva, une jeune femme inspirante malgré les défis de sa condition. Leur amitié grandit rapidement, et fait prendre conscience à Ornella des préjugés entourant la maladie. Animée par le désir de donner une voix à ceux qui souffrent en silence, elle décide d’écrire cet ouvrage sur l’épilepsie pour offrir un message d’espoir à ceux qui vivent avec cette pathologie.

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Ornella Marday

La revanche d’une épileptique

L’éclat des convulsions

Roman

© Lys Bleu Éditions – Ornella Marday

ISBN : 979-10-422-3698-4

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122- 5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122- 4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335- 2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

C’est un orage dans le cerveau.

Qui déclenche des éclairs sans prévenir ?

C’est une tempête qui balaie le contrôle.

Et qui laisse le corps se tordre et souffrir.

C’est une maladie qui fait peur.

Qui isole et qui exclut

C’est un fardeau qui pèse sur le cœur.

Et qui empêche de vivre comme on veut ?

Mais, c’est aussi une force.

Qui apprend à se battre et à espérer.

C’est aussi une source.

De courage, de solidarité et de dignité

L’épilepsie n’est pas une fatalité.

C’est un défi à relever.

Avec l’aide de la médecine et de la société

On peut la soigner et la surmonter.

Chapitre I

L’enfance

C’était en 1990, une année qui a marqué un tournant dans la vie d’Eva. À l’âge de sept ans, cette jeune fille pleine de vie, d’intelligence et entourée d’amis a subi un changement radical. Jusque-là, elle était une enfant normale, en parfaite santé, avec sa propre chambre remplie de jouets. Mais, progressivement, elle commençait à s’apercevoir qu’elle était différente d’autres enfants. Elle se sentait constamment fatiguée, peinait à apprendre ses leçons, que ce soit les dictées, les poésies ou les tables de multiplication. Elle était souvent perdue dans ses pensées en classe, plongée dans un monde imaginaire. Ce côté rêveur n’était en réalité pas de sa faute, mais le signe précurseur d’une maladie qui commençait à se développer.

Les difficultés scolaires auxquelles Eva était confrontée s’intensifiaient jour après jour, menaçant de compromettre son avenir. Mais personne ne semblait comprendre ce qu’elle traversait. Elle se retrouvait seule, isolée et incomprise, même par sa famille, ses amis et ses professeurs. Ils pensaient tous qu’elle jouait la comédie, exagérant ses symptômes. Pourtant, depuis sa naissance, Eva était un bébé parfaitement normal, épanoui et joyeux, une enfant comme les autres. Elle assume le rôle de grande sœur à l’âge de trois ans, accueillant avec joie son petit frère adorable.

Julien, vint au monde. Elle l’adorait et s’occupait de lui avec tendresse. Cependant, le changement subtil dans l’attitude et la santé d’Eva n’échappa pas à son frère, bien qu’il ne comprît pas entièrement ce qui se passait. Il en souffrait également, car l’attention des parents était de plus en plus focalisée sur Eva et ses problèmes de santé.

Ainsi, la vie d’Eva bascula du jour au lendemain, laissant sa famille dans l’inquiétude et l’incompréhension. Les questionnements et les doutes s’installèrent, mais personne ne pouvait prédire ce que l’avenir réservait à cette jeune fille au sourire radieux.

Le 1er mars 1990, Eva avait sept ans et elle se trouvait en balade avec sa mère dans le quartier haussmannien. Ce quartier était connu pour son animation et ses rues bondées de monde dans toutes les directions. Alors qu’ils déambulaient dans les rues animées, Eva avait ressenti les premiers symptômes de sa maladie.

Tout d’abord, des maux de tête avaient commencé à la tourmenter, rendant sa promenade moins agréable. C’était une sensation étrange, comme si une petite pression s’exerçait sur son front, créant une légère gêne. Pourtant, malgré ces maux persistants, elle continuait à marcher et à respirer normalement.

Mais, rapidement, un autre symptôme était apparu, cette fois-ci, dans sa main gauche. Des engourdissements avaient commencé à s’installer, engourdissant ses doigts et rendant les mouvements de sa main plus difficiles. Elle se souvient d’avoir ressenti un léger picotement, signe précurseur de ce qui allait suivre.

Malgré ces nouveaux développements, Eva faisait de son mieux pour garder son calme et ne pas inquiéter sa mère. Elle ignorait encore à l’époque que ces symptômes étaient le début d’une longue bataille contre une maladie qui allait changer sa vie.

Au fil des jours et des semaines suivantes, les symptômes se sont intensifiés. Les maux de tête sont devenus plus fréquents et plus intenses, réduisant ses moments de répit. L’engourdissement dans sa main gauche s’est étendu et a commencé à affecter ses mouvements quotidiens, rendant les tâches les plus simples plus ardues.

Les inquiétudes grandissaient chez sa mère qui avait remarqué les changements subtils dans le comportement d’Eva. Elles ont consulté plusieurs médecins, cherchant des réponses à ces symptômes troublantes. Mais, malheureusement, les diagnostics restaient flous et incertains.

Eva continuait à lutter contre les effets croissants de cette maladie mystérieuse. Chaque jour semblait apporter de nouveaux défis, mais elle se battait courageusement contre l’incertitude et la douleur. La petite fille pleine d’énergie qu’elle était avait maintenant un défi de taille à relever, et elle était déterminée à trouver des réponses et à retrouver sa santé.

Ainsi, cette balade dans le quartier haussmannien représente un moment charnière dans la vie d’Eva, où elle a ressenti les premiers signes de sa maladie. Ce fut le début d’un voyage difficile et complexe, mais également le début d’une incroyable force intérieure qui l’aiderait à surmonter les obstacles à venir.

En rentrant à la maison, Eva avait l’impression que quelque chose n’allait pas. Elle sentait une légère fatigue qui s’emparait de son corps, ses jambes étaient de plus en plus lourdes à chaque pas qu’elle faisait. Inquiète, elle s’assit et demanda à sa mère un verre d’eau pour se rafraîchir. Mais, à peine sa mère avait-elle versé le verre que tout bascula.

Soudain, Eva perdit connaissance. Son corps devint engourdi elle se mit à trembler de manière incontrôlable. Sa mère, prise de panique, appela immédiatement les secours pour secourir sa fille. Heureusement, les pompiers arrivèrent à temps et informèrent sa mère qu’il était indispensable d’amener, Eva d’urgence à l’hôpital.

L’attente pendant les examens médicaux fut angoissante pour les parents d’Eva. Ils étaient remplis d’inquiétude quant aux résultats et aux nouvelles qu’ils allaient entendre. Enfin, le médecin fit son diagnostic : Eva avait, en effet, fait une crise d’épilepsie, plus précisément une forme appelée « le petit mal ».

Les parents d’Eva furent soulagés de savoir enfin ce qui ne tournait pas rond. Ils étaient cependant également conscients que le traitement de cette condition serait lourd et exigerait beaucoup de patience. Le médecin les informa que le traitement durerait probablement jusqu’à l’âge de la vingtaine.

Inopinément, Eva ne pouvait pas bénéficier d’une opération qui aurait pu mettre fin à ses crises d’épilepsie. Elle serait donc condamnée à suivre un traitement de longue durée. Bien que l’idée d’une opération semble attrayante, elle comportait également des risques tels que des difficultés à marcher ou des problèmes de communication.

Heureusement, il y avait une lueur d’espoir. En suivant consciencieusement son traitement, Eva pourrait vivre une vie normale et maîtriser son épilepsie. Bien sûr, les crises seraient toujours présentes, mais avec l’aide des médicaments, elle pourrait mener une vie épanouie et poursuivre ses études normalement.

Pour les plus chanceux, comme mentionné précédemment, l’opération était une option. Dans certains cas, elle pouvait mettre fin aux crises d’épilepsie et permettre aux personnes de retrouver une vie normale dès un mois après l’opération, avec une scolarité régulière et sans contraintes.

Chaque situation est unique et nécessite une approche médicale personnalisée. Il est important pour Eva et sa famille de recevoir un soutien adéquat de la part de professionnels de la santé et de trouver des réponses à leurs questions.

L’épilepsie peut être un défi à surmonter, mais avec le bon traitement, le soutien de la famille et des amis, et une attitude positive, Eva peut continuer à vivre sa vie pleinement et à réaliser ses rêves, malgré les difficultés auxquelles elle est confrontée.

LE MÉDECIN : préparez-vous à affronter un chemin difficile, car votre fille va rencontrer d’énormes difficultés scolaires. L’épilepsie affectera sa mémoire, mais elle guérira à l’adolescence et ses difficultés s’estomperont progressivement avec le temps.

Eva est restée à l’hôpital pour une semaine, mais pendant cette semaine, elle suivra des cours de lecture et de mathématiques. Malgré le fait qu’elle ne soit pas dans son environnement habituel, elle est déterminée à continuer à apprendre et à développer ses compétences académiques.

Les médecins qui s’occupent d’elle comprennent l’importance de maintenir son esprit actif pendant son séjour à l’hôpital. Ils ne voulaient pas qu’elle reste une semaine sans étudier, car ils savent que cela pourrait avoir un impact négatif sur sa motivation et son progrès scolaire.

Eva a rencontré quelques difficultés au début. Être dans un nouvel endroit avec une routine différent peut être déstabilisant, surtout lorsqu’il s’agit d’acquérir de nouvelles connaissances. Cependant, elle a persévéré et s’est montrée résiliente, cherchant constamment des moyens d’améliorer sa compréhension.

Les enseignants de l’hôpital ont été d’une grande aide pour Eva. Ils ont adapté leurs méthodes d’enseignement pour répondre à ses besoins spécifiques. Ils ont expliqué et clarifié les concepts qui lui posaient un problème, et ils ont utilisé des exemples concrets pour faciliter sa compréhension.

Malgré les difficultés auxquelles elle a été confrontée, Eva a réussi à surmonter ses obstacles et à progresser dans ses études. Elle a montré une volonté admirable de continuer à apprendre et à faire de son mieux, même dans des circonstances difficiles.

L’expérience d’Eva à l’hôpital a non seulement renforcé sa détermination à réussir, mais elle a également souligné l’importance de l’éducation et de l’apprentissage continu, quelles que soient les circonstances. Les médecins et les enseignants qui l’ont soutenue ont joué un rôle crucial dans son parcours académique, et elle leur en est reconnaissante.

Eva a su tirer la meilleure partie de son temps à l’hôpital en continuant à se concentrer sur ses études. Elle a prouvé qu’avec une attitude positive, une forte volonté et le soutien adéquat, il est possible de continuer à apprendre et à grandir, même dans les moments les plus difficiles. Son expérience inspirante est un rappel précieux de la force de la résilience et de la détermination humaines.

Eva est une grande rêveuse, elle rêve d’une vie normale, dans une école normale et pleine d’amis. À cause de ces problèmes de santé, elle dormait beaucoup, du fait du médicament qu’on appelle le Tegretol. Elle était déconcentrée en classe. Elle aimait ressembler aux autres, d’avoir des facilités d’apprentissage, de comprendre des choses, mais impossible pour elle. Sa mémoire lui jouait des tours. La clé de sa réussite était la patience, oui, la patience, pas évidente pour une enfant.

Eva a donc dû faire face à de nombreux défis dans sa vie quotidienne. Les médicaments qu’elle prenait l’aidaient dans une certaine mesure. Cependant, ils avaient aussi des effets secondaires qui l’empêchaient de se concentrer pleinement à l’école. Malgré cela, Eva avait un fort désir d’apprendre et de comprendre les choses, de ressembler aux autres enfants.

Cependant, sa mémoire lui jouait souvent des tours, rendant l’apprentissage encore plus difficile pour elle. Elle devait souvent relire les mêmes informations plusieurs fois avant de les mémoriser correctement. Cela demandait une grande patience, surtout pour une enfant de son âge.

Malgré tous ces obstacles, Eva ne perdait pas espoir. Elle avait appris à s’adapter à sa situation et à trouver des stratégies qui fonctionnaient pour elle. Elle était persévérante et déterminée, ce qui lui permettait de surmonter les difficultés et de continuer à avancer dans sa quête d’une vie normale et épanouissante.

Eva était consciente que la réussite ne viendrait pas facilement, mais elle était prête à faire les efforts nécessaires pour atteindre ses objectifs. Elle savait que la patience était la clé de sa réussite et qu’elle devait continuer à travailler dur pour y arriver.

Malgré les difficultés, Eva restait une grande rêveuse. Elle savait qu’elle était capable de réaliser de grandes choses dans sa vie, et elle était prête à tout donner pour y parvenir. Sa détermination et son optimisme étaient une source d’inspiration pour ceux qui l’entouraient.

La vie n’était peut-être pas facile pour Eva, mais elle était déterminée à ne pas laisser ses problèmes de santé la définir. Elle voulait vivre une vie normale, avec une éducation de qualité et des amitiés sincères. Elle était prête à surmonter tous les obstacles qui se dressaient sur son chemin, et elle avait confiance en sa capacité à réussir.

EVA est un exemple de courage et de résilience pour nous tous. Son histoire nous rappelle l’importance de la patience et de la persévérance face à l’adversité. Malgré les difficultés, il est possible de réaliser ses rêves si l’on reste déterminé et prêt à travailler dur pour y parvenir.

Les crises d’épilepsie sont extrêmement difficiles à vivre. Il est crucial de garder son sang-froid dans de telles situations. Nous devons être présents et calmes et réconfortants pour une personne atteinte de ce symptôme. Faire preuve de compréhension et de soutien permettra à cette personne de se sentir entourée et en sécurité. N’oublions jamais l’importance de l’empathie face à ceux qui traversent ces moments troublants.

Eva présente deux types d’épilepsie

La phase tonique s’étend sur 1 à 2 minutes. Elle consiste en une contraction intense de tous les muscles du corps, depuis les membres jusqu’au visage, parfois accompagnée d’une morsure involontaire de la langue. Pendant cette phase, la personne peut ressentir une grande raideur corporelle, compliquant tout mouvement volontaire.

La phase clonique, quant à elle, dure environ 20 secondes. Elle se caractérise par des séries de contractions musculaires diffuses et irrégulières. Ces contractions peuvent se produire de manière rythmique ou aléatoire, affectant différents groupes musculaires à travers le corps. Pendant cette phase, la personne peut également avoir un blocage de la respiration.

Il est important de noter que ces descriptions sont générales et que les symptômes peuvent varier d’une personne à l’autre. Les crises toniques-cloniques, aussi connues sous le nom de crises convulsives, sont souvent associées à l’épilepsie, une condition neurologique caractérisée par des décharges électriques anormales dans le cerveau.

Si vous ou une personne que vous présente des symptômes similaires, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé pour un diagnostic et un traitement appropriés. La prise en charge médicale peut aider à contrôler ces crises et améliorer la qualité de vie des personnes atteintes d’épilepsie.

Dans la phase tonique, Eva éprouve une apparition soudaine de symptômes qui peuvent extrêmement être perturbants. Cette phase se produit juste après qu’Eva commence à ressentir des symptômes et se termine avant que les symptômes ne deviennent chroniques. Pendant cette période, Eva est généralement dans un état de confusion et a souvent des difficultés à parler ou à comprendre la parole, ce qui peut être très frustrant et effrayant pour elle.

La phase tonique peut être très dangereuse, car les patients de cette phase sont les plus à risque de tomber, de se blesser, et même de s’étouffer avec leur propre vomi ou crachat. Il est donc crucial d’assurer un environnement sûr pour EVA pendant cette période. Il est recommandé de surveiller étroitement ses mouvements et de prendre des précautions supplémentaires pour éviter les chutes ou les accidents.

Après quelques jours, Eva entrera dans une période de sommeil prolongée, qui peut être profond et réparateur. Cependant, à son réveil, elle aura peu ou manquera de souvenir de ce qui s’est passé pendant son sommeil, ce qui peut être déroutant pour elle et son entourage. Il est important de lui offrir un soutien et une compréhension pendant cette phase de confusion.

Lors de cette phase, Eva peut également éprouver un comportement étrange, des hallucinations et de la fièvre. Ces symptômes peuvent être effrayants pour elle et nécessitent une attention médicale appropriée. Il est essentiel qu’elle reçoive les soins nécessaires pour diriger ces symptômes et minimiser leur impact sur sa santé et son bien-être.

Après quelques jours, Eva subirait un retour progressif à son état de santé normal, bien qu’elle puisse avoir peu ou ne puisse pas de souvenir de son activité épileptique pendant cette période. Il est important de lui offrir un soutien psychologique et émotionnel pendant cette transition, afin qu’elle puisse se réadapter à son quotidien et retrouver ses repères.

La phase tonique est une période difficile pour Eva, qui peut être marquée par une confusion, des difficultés de communication et des risques de chute. Cependant, avec un soutien approprié et des soins médicaux adéquats, Eva peut surmonter cette phase et retrouver progressivement son état de santé normal.

Comment on se sent après une crise d’épilepsie ?

Après une crise d’épilepsie, surtout suite à une perte de conscience, Eva pouvait se sentir confuse et désorientée pour quelque temps. Cette période de confusion et de désorientation est généralement attribuée au besoin de récupération des neurones altérés par la crise. Les neurones du cerveau ont besoin de temps pour se remettre de l’activité anormale et revenir à leur état fonctionnel habituel.

Outre la confusion et la désorientation, il est également possible que des problèmes de mémoire apparaissent après une crise d’épilepsie. Cela peut se manifester par des périodes de perte de mémoire, où Eva peut peiner à se souvenir de certains événements ou détails de sa vie quotidienne. Cette perte de mémoire est liée à l’impact de la crise sur les processus cognitifs du cerveau et elle peut varier en intensité et en durée selon les cas.

En outre, certaines personnes peuvent ressentir des maux de tête après une crise d’épilepsie. Les maux de tête peuvent être légers à modérer et peuvent persister pendant quelques heures ou pendant même quelques jours après la crise. Les raisons exactes derrière ces maux de tête post-crise ne sont pas encore entièrement comprises. Cependant, il est supposé qu’ils pourraient être liés à des changements temporaires dans la circulation sanguine cérébrale ou à des réactions inflammatoires dans le cerveau.

Il est important de noter que les effets à court terme des crises d’épilepsie peuvent varier d’une personne à l’autre et dépendent également de la gravité de la crise et de la zone du cerveau affectée. De plus, si une personne développe une tumeur à la surface du cerveau, cela peut perturber l’activité normale des neurones et augmenter le risque de crises d’épilepsie.

Il convient de souligner que les informations fournies ici sont générales et ne peuvent pas servir de diagnostic médical. Si Eva ou toute autre personne se trouve confrontée à des symptômes similaires après une crise d’épilepsie, il est essentiel de consulter un professionnel de la santé pour obtenir un avis médical approprié et un suivi adapté.

Eva a réussi à s’en sortir, à être autonome, malgré sa maladie d’épilepsie. Elle était coincée dans sa chambre, elle ne savait pas comment elle allait sortir de la pièce. Avec son épilepsie, qui arrivait à chaque instant, dès qu’elle était angoissée, elle pensait que ce serait peut-être trop difficile. Mais elle était déterminée à essayer. Eva prit quelques respirations profondes et ouvrit lentement la porte. Elle sortit prudemment, ignorant à quoi s’attendre. Malgré ses peurs, elle s’en est sortie en toute sécurité et a réalisé à quel point elle était vraiment forte.

Ceci est un exemple de sa vie, de ce qui s’est passé dans cette chambre d’hôpital. Eva avait l’habitude des médecins qui l’aidaient dès qu’elle était au plus mal. Elle avait pris cette habitude qu’une personne soit toujours à ses côtés. Mais elle était consciente des difficultés qui l’attendaient.

Comme jeune fille perspicace, Eva a décidé de partir de ce point pour lutter contre ce mal qui la bloque, qui l’empêche d’avancer. Elle avait compris qu’elle devait se débrouiller seule. Elle avait pris conscience que la dépendance ne lui permettrait pas d’atteindre son plein potentiel. Cela lui demanderait du courage, de la force et de la détermination, mais elle était prête à affronter ces défis.

Ce fut un voyage difficile pour Eva, mais chaque jour, elle s’est efforcée de surmonter ses peurs et de trouver des moyens de vivre une vie indépendante malgré la présence constante de l’épilepsie. Elle a appris à reconnaître les signes avant-coureurs et à mettre en place des techniques pour garder son calme lorsqu’elle se sentait anxieuse. Parfois, elle a dû demander de l’aide, mais elle a également appris à être fière de chaque petite victoire qu’elle remportait.

Eva est un témoignage vivant de la force de la volonté humaine et de la capacité à surmonter les obstacles. Elle a montré à tous ceux qui l’entourent qu’il est possible de se libérer des chaînes de la maladie et de vivre une vie épanouissante et autonome.

Son parcours a été une source d’inspiration pour de nombreuses personnes confrontées à des défis similaires. En partageant son histoire, Eva a pu apporter de l’espoir et une lueur de courage à ceux qui se sentent coincés et impuissants. Elle a prouvé que même dans les moments les plus sombres, il existe toujours une possibilité de trouver la lumière.

Eva a compris que son épilepsie ne définissait pas qui elle était comme personne. Elle a choisi de se concentrer sur ses forces et ses passions, de vivre chaque jour avec gratitude et de poursuivre ses rêves malgré les obstacles qui se dressaient sur son chemin.

Sa détermination et sa résilience la guident à travers les hauts et les bas de sa vie avec l’épilepsie, et elle continue de faire face à chaque jour avec courage et optimisme. Eva est un exemple vivant de la façon dont la force intérieure et la détermination peuvent triompher de l’adversité.

Eva regarda autour d’elle et ressentit une sensation de liberté qu’elle n’avait jamais ressentie auparavant. Les rayons du soleil caressaient doucement sa peau, lui procurant une chaleur réconfortante. Elle ferma les yeux un instant, savourant l’instant présent, libéré de toute contrainte. Le vent léger soufflait doucement dans ses cheveux, leur donnant une légèreté insouciante. Les chants des oiseaux remplissaient l’air, ajoutant une symphonie joyeuse à cette scène idyllique.

Elle prit une profonde inspiration, absorbant l’odeur fraîche et vivifiante de la nature qui l’entourait. Les couleurs vives des fleurs sauvages dansaient devant ses yeux, créant un tableau enchanteur. Elle se sentait connectée au monde qui l’entourait, comme si elle faisait partie intégrante de cette harmonie naturelle.

Cette liberté nouvellement découverte lui faisait prendre conscience de la beauté et de la simplicité de la vie. Elle réalisait à quel point il était important de s’échapper de la routine quotidienne, de se laisser emporter par l’instant présent et de savourer chaque moment, aussi petit, soit-il.

Eva décida alors de profiter pleinement de cette sensation de liberté et de l’emmener avec elle dans toutes les facettes de sa vie. Elle s’engagea à se libérer des contraintes qui l’emprisonnaient et à embrasser toutes les opportunités qui se présenteraient à elle. Elle savait maintenant que la liberté était un état d’esprit, une décision qu’elle pouvait prendre chaque jour.

Ainsi, Eva continua son chemin, le cœur léger et l’esprit ouvert, prête à explorer le monde avec cette nouvelle perspective de liberté et de joie.

Ses parents lui ont fait une surprise : ils l’ont emmené voir la mer. Elle était très heureuse. Elle a eu de la chance à explorer la région inconnue à Saint-Raphaël. En marchant, elle s’est émerveillée des images et des sons de la ville. Elle se sentait libérée et renforcée. Eva n’a pas pu s’empêcher de sourire en poursuivant son voyage.

Chaque détail compte lorsque nous faisons face à une maladie. L’amour de la famille devient alors un remède réconfortant, une source d’inspiration et une raison de continuer à nous battre. Les plaisirs simples de la vie prennent une signification toute particulière. Ainsi, ce sont ces moments qui nous rappellent que la beauté et la joie existent toujours, même dans les moments les plus difficiles.

Lorsque nous sommes confrontés à une maladie, il est essentiel de trouver des moments de répit, d’évasion et de bonheur. Parfois, cela peut être aussi simple que de passer du temps avec nos proches, de partager des sourires et des rires, ou de se livrer à nos activités préférées. Ces petits plaisirs ont le pouvoir de nous rendre plus forts, de nous redonner de l’énergie et de nous aider pour puiser dans nos réserves pour surmonter les défis qui se présentent à nous.

L’amour de la famille est une force puissante qui nous guide et nous soutient tout au long de notre parcours de guérison. C’est dans le regard aimant de nos proches que nous trouvons le réconfort et la motivation nécessaires pour nous battre contre la maladie. Chaque sourire, chaque geste de tendresse, chaque encouragement nous rappellent que nous ne sommes pas seuls dans cette épreuve. La famille est notre bouée de sauvetage lorsque les vagues de la maladie menacent de nous submerger.

Les plaisirs simples de la vie prennent une tout autre dimension en période de maladie. Une promenade dans la nature devient une occasion de se ressourcer et d’admirer la beauté qui nous entoure. Une tasse de thé chaud devient un instant de réconfort et de douceur. Un livre devient une porte ouverte vers l’évasion et l’imagination. Ces petits moments précieux sont autant de rappels que la maladie ne définit pas notre existence et que la vie continue à nous offrir des moments de bonheur et d’émerveillement.

Dans cette lutte contre la maladie, chaque détail compte. L’amour de la famille et les plaisirs simples de la vie sont autant de ressources que nous pouvons exploiter pour trouver la force et la résilience nécessaires pour surmonter cette épreuve. Ne sous-estimez jamais le pouvoir de ces petites choses, car elles peuvent faire toute la différence dans notre bien-être physique et émotionnel.

Alors, souvenons-nous toujours de chérir chaque détail, d’apprécier l’amour de notre famille et de savourer les plaisirs simples de la vie, car ils sont autant d’alliés dans notre combat contre la maladie.

L’épilepsie, sa vie quotidienne et son environnement

Une scolarisation difficile

Dans notre société, l’épilepsie est cependant souvent stigmatisée et considérée comme un sujet tabou. Les personnes qui en souffrent sont bien trop fréquemment exclues dès leur plus jeune âge, ce qui a des conséquences néfastes sur leur scolarité et leurs opportunités d’accéder à des études supérieures.

L’épilepsie peut entraîner des crises imprévisibles, ce qui peut susciter la peur et l’incompréhension chez les autres. Cette méconnaissance peut mener à la discrimination et à la mise à l’écart des individus épileptiques. Il est donc essentiel de sensibiliser le grand public afin de briser les préjugés et de favoriser l’inclusion de ces personnes au sein de la société.

Concernant la scolarisation des enfants épileptiques, de nombreuses difficultés peuvent se manifester. Les crises d’épilepsie peuvent perturber leur concentration et leur apprentissage, ce qui rend nécessaire un accompagnement spécifique. Cependant, les établissements scolaires ne sont pas toujours équipés pour répondre aux besoins de ces enfants, ce qui peut entraver leur réussite éducative.

De plus, l’accès aux études supérieures peut être limité pour les jeunes épileptiques. Les répercussions de leur maladie peuvent susciter des doutes quant à leur capacité à suivre un cursus universitaire exigeant. Il est donc primordial de mettre en place des dispositifs d’accompagnement et d’adaptation pour leur permettre de poursuivre leurs études dans les meilleures conditions.

Il est également important de souligner que l’épilepsie ne définit pas une personne dans son intégralité. Les individus épileptiques possèdent des talents, des aspirations et des capacités qui méritent d’être valorisés. Il est essentiel de reconnaître leur potentiel et de leur offrir une chance égale de s’épanouir dans tous les domaines de la vie, qu’il s’agisse de la vie professionnelle, sociale ou sentimentale.

Il est crucial de briser les barrières sociales et de sensibiliser la société à l’épilepsie. Cela permettra aux personnes atteintes de cette maladie de bénéficier d’une inclusion véritable, de jouir de leurs droits fondamentaux et de réaliser pleinement leur potentiel. Il est de notre devoir collectif de créer un environnement respectueux, inclusif et bienveillant pour tous.

C’était le cas d’Eva. Eva rêvait beaucoup en classe, elle rêvait de ressembler aux autres. Elle voulait avoir des facilités d’apprentissage, de comprendre des choses, mais impossible pour elle. Sa mémoire était trop affaiblie pour apprendre toutes ces choses. Eva n’avait que sept ans, c’était le début de sa maladie.

Elle avait rendez-vous à l’hôpital Robert de Degré de Paris. Elle monta les marches des escaliers, tout autour d’elle, il y avait des feuilles d’automne de couleurs marron et jaune. Elle arriva devant la porte d’entrée vitrée afin d’accéder à l’accueil de l’hôpital. Ses parents étaient à ses côtés, son petit frère était à l’école. Elle avait rendez-vous tous les six mois pour un diagnostic.

Une fois présentés à l’accueil, elle et ses parents marchaient jusqu’à la salle d’attente. À l’entrée, tout était blanc, avec des décorations d’un style tropical. Il y avait beaucoup d’enfants. Elle avait rendez-vous avec le pédiatre du service neurologie, un médecin souriant. Elle était blonde aux yeux clairs, gentille et très simple. Elle avait un sens de l’écoute et donnait beaucoup d’espoir à Eva. On peut dire que c’était un médecin extraordinaire. Il y a eu un lien de compréhension entre le docteur et l’enfant. Elle lui disait : « Mais Eva, tu dois savoir que c’est temporaire, qu’un jour, tu guériras. Concernant tes notes en baisse, c’est normal, ce n’est que passager. Un jour, tu seras au sommet, mais travailles plus que les autres.

Eva, avec ses grands yeux, fixait le médecin et lui disait : « Mais pourquoi moi ? » « Je n’ai rien fait, je ne suis qu’une enfant. » Le docteur lui répondit : « Tu as de la chance, Eva, parce que ta maladie est invisible. » « Ne rate jamais ton médicament, il détruira ce monstre. » Elle parlait beaucoup avec le médecin, mais elle parlait très peu aux professeurs et à ses camarades de classe de son école primaire. Je pense que l’école primaire pour Eva était la pire période de sa vie.

Mais c’est dans ces moments difficiles que l’histoire d’Eva a commencé à prendre un tournant. Elle a décidé de ne pas laisser sa maladie la définir. Malgré les obstacles et les défis, elle s’est efforcée de réussir. Elle a travaillé dur, étudié avec acharnement et fait tout son possible pour s’améliorer chaque jour. Ses parents et ses proches l’ont soutenue tout au long de son parcours, lui apportant un amour inconditionnel et un encouragement constant.

Progressivement, Eva a commencé à réaliser que sa valeur comme personne ne dépendait pas de ses performances académiques. Elle a découvert de nouvelles passions et talents, explorant le monde de l’art et de la danse. Finalement, elle a trouvé sa voie et a décidé de poursuivre une carrière dans le domaine artistique.

Aujourd’hui, Eva est une artiste talentueuse et accomplie. Elle crée des œuvres émouvantes et inspirantes qui touchent le cœur des personnes. Elle utilise son expérience et sa voix pour sensibiliser les autres aux maladies invisibles et pour encourager les jeunes enfants qui vivent des situations similaires. Eva est devenue une source d’