7,99 €
« Moi Hannibal, animal en mal d’amour. En qui la sauvagerie brûle et s’évapore en un four. Où il ne reste qu’une docilité timide et contenue. D’un homme qui pour vivre mit sa douleur à nu. Je t’aime est un mot lourd de sens. Qu’il ne faut pas prendre à la légère. Donc pardonnez ma maladroite aisance. Car calfeutrée dans ma poitrine, elle devient libre comme l’air… »
À PROPOS DE L'AUTEUR
Passionné de poésie,
Maël Videlaine écrit tout ce qui lui passe par la tête depuis ses années de collège. Le mirage des mots, son premier ouvrage, donne chair à ses notes.
Das E-Book können Sie in Legimi-Apps oder einer beliebigen App lesen, die das folgende Format unterstützen:
Seitenzahl: 31
Maël Videlaine
Le mirage des mots
Recueil
© Le Lys Bleu Éditions – Maël Videlaine
ISBN : 979-10-377-8203-8
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Pour toutes les personnes dans la pièce de ma vie
qui jouent un rôle important et positif dans la réalisation
de mon personnage actuel et dans l’écriture de cet ouvrage.
Un grand arbre de béton qui surplombe.
Un ange mortifié, déçu qui succombe.
Un oiseau sans plumes, un peu plus lourd que les autres.
Sa colère, ses larmes c’est maintenant les nôtres.
La haine, la jalousie et les rancœurs.
Les mots des poings qui lacèrent le cœur.
À répétition, ces coups d’épée touchent à tâtons.
Afin que leurs méfaits ne soient jamais clochetons.
Des jeteurs de cailloux qui visent.
C’est une vie sublime qui se brise.
Et qui par ricochets nous touche.
C’est donc une froide colère qui en débouche.
Nous ne vivons qu’à travers et pour les autres.
Aujourd’hui c’est un lien fort que nous perdons.
Nous espérons qu’au ciel, elle ait trouvé son hôte.
Dans le cœur de chacun nous avons gravé son nom.
La folie de mes jours.
Et la raison de mes nuits.
Fermeront la lumière de mon abat-jour.
Qui chaque soir s’amenuit.
La folie de mes jours.
Et la raison de mes nuits.
Me feront continuer l’humour.
Tant que son sourire s’autodétruit.
La folie de mes jours.
Et la raison de mes nuits.
Me mettront à jour.
Quand mes sentiments ne seront plus enfouis.
La folie de mes jours.
Et la raison de mes nuits.
Découlent de mon amour.
Qui chaque jour s’endurcit.
La folie de mes jours.
Et la raison de mes nuits.
Deviennent des calembours.
Face à ce qui s’ensuit.
La folie de mes jours.
Donne raison de mes nuits.
Et j’espère que ton désamour.
Sera plus vivant que mes minuits.
Qu’elle est verdoyante la forêt de mon cœur !
Un terrain idéal pour y planter l’amour.
Portée par un terreau fertile de rancœur.
Rien ni personne n’y fait un tour.
C’est une terre sauvage, peuplée d’animaux qui y fourmillent.
Je suis l’antécupidon, je tire et vise dans le mil.
Mes flèches brisent les cœurs et font du vacarme.
Car elles sont en plomb, teintées de larmes.
Mais elle mène au sommet de ma solitude.
Tête en l’air elle me met en altitude.
Comme celle-ci je suis seul, impartial et froid.
Elle est le trône de mon royaume d’effroi.
L’arme au poing on m’a abattu.
Alors, larme à l’œil, je me suis tu.
De mon sommet au loin, j’aperçois une lumière.
J’espère qu’elle consumera mon calvaire.
Du tréfonds de mes nuits.
Permettez-moi de vous dire ceci.
Du tréfonds de mon tracas.
Pourtant en la voyant je me dis que c’est elle.
Je suis las de souffrir.
De toutes ces imperfections de notre conception.