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"Le roseau – Plie toujours, ne casse jamais" présente vingt-neuf poèmes lyriques explorant des thèmes variés tels que l’évasion, la foi et les relations humaines. À travers une approche psychologique,
Habiba Ghrousi offre une critique subtile de la superficialité de la vie terrestre. Chaque texte agit comme un catalyseur de croissance personnelle, invitant les lecteurs à persévérer dans toutes les situations de leur quotidien et à cultiver la résilience mentale pour un avenir meilleur.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Dans les moments sombres de sa vie,
Habiba Ghrousi s’accroche à l’écriture qui, comme un baume, panse les blessures de son âme. Ses poèmes reflètent les échos de sa résilience face à l’adversité.
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Seitenzahl: 17
Habiba Ghrousi
Le roseau
Plie toujours, ne casse jamais
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Habiba Ghrousi
ISBN : 979-10-422-2516-2
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Pleurs, douleur, chagrins
Comment faire son deuil
Lorsqu’il n’y a personne
Pour tenir une main
Qui en avait tant besoin
Comment dire aujourd’hui
Que parfois sont hantées mes nuits
N’avoir jamais pu suivre ce cortège
Qui t’emmenait à jamais mon frère
J’aurais toujours cette peine
De n’avoir pu t’accompagner
Ton cœur t’a fait faux bond
Qui aurait pu le dire alors qu’il était plein de vie
Et que le mien meurtri, survie
Quelle ironie ce cynisme
Et pourtant ce n’est que la vie
Un cœur qui bat lentement
Des yeux qui s’ouvrent sur un monde « c’est mon fils »
Un monde qui ne tourne pas tout à fait rond
Un sourire qui se dessine sur mes lèvres « c’est mon fils »
Une larme qui coule le long de ma joue
Un nœud qui se forme dans l’estomac
Pouvoir se donner la main « c’est mon fils »
Avoir envie de franchir les obstacles qu’il me donnera
Pour que je sois plus forte demain
Faire face à la vie comme à la mort « c’est mon fils »
Il me donne des joies et des peines
Et ça en vaut la chandelle