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La terre est belle et elle brille des feux et lumières vives de toutes les créatures et situations dont elle est meublée. Elle donne ainsi à voir et à entendre quantité de choses qu’il est intéressant de décrire ou de décrier, avec les mots d’une poésie libre, porteuse de nos émotions, de nos récriminations et de nos espoirs…
À PROPOS DE L'AUTEUR
Mot'a Bot est né au cœur de la forêt, dans un bouillonnant village qui lui inspire dès le bas âge des petits poèmes appréciés de ses camarades et de l’entourage. Lauréat de plusieurs concours littéraires locaux, il sent s’installer en lui l’amour des belles lettres qu’il se décide finalement à partager à travers ce recueil.
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Seitenzahl: 49
Mot’a Bot
Les fleurs de mon humeur
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Mot’a Bot
ISBN :979-10-422-4290-9
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Sur les sables instables et mouvants de mes rêves incolores,
J’ai posé les fondations d’un idéal d’amour pur et fort.
Mais les vents et les flots impétueux de la frivolité,
Ont tôt fait de balayer les lumières fugaces de la légèreté.
Les châteaux de bonheur que savent ériger mes désirs
Dans les jardins hirsutes des cours où fleurissent les plaisirs,
N’ont de cesse de se muer en tours tristes et friables
Au lieu des cocons de bonheur et de joie durables
Que suggère le socle fort des sentiments qui les couvent.
Encore et toujours je cherche, et jamais je ne trouve.
Je cherche sur les toits de chaume du creux de mon arrière-village,
Le soleil de l’amour sous l’écrin de ses verts feuillages.
Je cherche sous les parfums enivrants des fleurs de la promesse,
Les ondes électrisantes des belles et douces caresses ;
Je cherche sous la poussière de mes pérégrinations éreintantes,
L’or des mimiques et des mots qui font briller les étoiles filantes.
Je cherche l’amour…
Sous les draps de nos nids, et au cœur de nos rêves,
Sous la cendre des feux qui embrasent nos cœurs sans trêve,
Je cherche l’amour…
Amour qui toujours partage ma couche,
Amour que malheureusement jamais je ne touche…
J’exècre les esprits rikiki
Qui, enfermés dans des espèces de cagibis,
Jouent sans cesse à se faire hara-kiri.
De véritables intenables ouistitis,
Qui ne laissent meilleur présage que du rififi.
Ils ont décidé de rester tout petits,
Sous des dehors de grands pontes du pays.
Ils se meurent malgré leur amour de la vie,
À l’harmonie ils sont une véritable carie.
Quel esprit… !
Moi je caresse plutôt le rêve de vivre de belles caresses.
Je confesse ainsi l’insouciance de ma paire de fesses,
Et je tresse des lauriers aux têtes sans couronnes ni tresses.
Si je blesse, alors ça vous intéresse…
Mais sur moi de grâce, ne dites aucune messe.
Je voudrais fuir la liesse de la paresse,
Cette folle allégresse qui toujours nous agresse.
Quel esprit… ! Je fuis à toute vitesse…
Les ailes du rêve me portent vers le bleu du firmament,
Et la force de ma sève me transporte au-dessus des atermoiements.
Sur la montagne des écueils qui toujours me rebutent,
Je voudrais planer, voler et avancer pour ceux qui chutent ;
Pyrograver sur le fronton de leur vie de géhenne,
Les lettres d’or qui brillent pour balayer toute peine.
Que jamais la poussière des intenables vicissitudes,
Ne vienne aveugler ceux qui courent loin de la turpitude.
Le moteur infaillible de nos aspirations légitimes,
Devra tenir jusqu’au cœur de la vie et de ses cimes ;
Pour qu’à jamais nous brandissions couronnes et trophées Fruits mûrs et purs de notre inébranlable témérité.
Je suis vent debout contre les vents trompeurs du farniente ;
Je me refuse à toute contemplation, à toute attente indécente.
Faire le plein des baluchons de ma collecte maigre et lente,
Pour courir vers les bleus horizons qui là-bas m’aimantent
Et trouver enfin le corps obèse de la vie qui pour moi chante
Une ode langoureuse à la puissance de ma marche fervente.
Je suis déterminé !
Toc, toc, toc !
Ouvre-moi la porte de ton cœur ;
Ouvre-moi les vannes insoupçonnées du bonheur ;
Je viens le cœur chargé d’un ineffable amour,
Pour redonner des couleurs à tes ternes jours.
Toc, toc, toc !
Ouvre-moi les portes de ton intangible jardin ;
Ouvre-moi les calices de toutes les belles fleurs du matin ;
Je voudrais comme les abeilles qui toujours butinent,
Humer les effluves enivrants de ces parfums qui fascinent,
Et produire au cœur d’un amour retrouvé,
Le miel succulent d’un bonheur tant recherché.
Toc, toc, toc !
Ouvre et laisse entrer les vents de la vie ;
Ouvre et accueille au cœur de ton corps qui ravit,
Les ondes bienfaisantes des desseins qui sont miens,
La force des frissons qui font un si grand bien
La frénésie des cœurs qui battent la chamade
Et la voix qui ouvre la voie au train de l’amour.
Écoute cette voix et change les couleurs de tes jours.
Toc, toc, toc !
Pour protéger à jamais notre amour contre toute velléité,
Je l’ai enfermé dans le douillet écrin de la fidélité.
Et quand viendront les rafales incisives de la tentation,
Quand s’abattront les tempêtes de la suspicion,
Notre amour bien au chaud se rira de ces menaces,
Affichant tranquillité et sérénité sans la moindre grimace.
Et si un jour les tsunamis de la vie venaient à tout chambouler,
Si, au plus fort des convulsions du quotidien la vie nous faisait pleurer,
La puissance de la sincérité saura nous garder soudés
Scotchés l’un à l’autre, cœur contre peau pour l’éternité. Les vents soufflant et sifflant contre les fleurs de notre bonheur
S’en iront avec les hiboux hululer sur les toits d’ailleurs.
Si un jour les ailes de ton zèle venaient à défaillir,
Si au cœur du jardin de notre idylle des fleurs venaient à mourir,
Je serai l’ondée fraîche qui arrosera tes craintes,