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Dans un style lyrique et satirique,
Louis Tal, profondément ancré dans ses origines bantoues, explore à travers les mots, les phrases, les vers, les proses et les textes, les méandres de son existence. Tel un navigateur de l’âme, il déambule à travers chaque épisode de sa vie pour dépeindre ses épreuves, ses peurs, ses douleurs et ses espoirs. Ainsi, il dévoile les blessures de son âme, infligées par une société avec ses normes et ses faiblesses.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Louis Tal découvre la poésie en classe de 5e lors d’un concours organisé par son enseignant de français de l’époque. Avec ses camarades, ils remportent le premier prix du collège. Très timide, il se replie alors sur lui-même et s’exprime à travers ses écrits pour décrire ses douleurs, ses blessures ainsi que les maux de la société dans laquelle il a grandi.
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Seitenzahl: 48
Louis Tal
Les larmes de mon passé
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Louis Tal
ISBN : 979-104-22-3312-9
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Un jour, je serai heureux.
Et ma vie sera un plaisir.
J’oublierai ces moments gueux ;
Sales souvenirs !
Je ne reviendrai pas sur mon passé !
Triste et douloureux,
Relire cette sombre mémoire.
Et quand mes actions, ma vie seront une merveille,
Je ferai de mon existence un plaisir ;
Comme me le dit ce chant de la corneille :
Bon avenir !
Belle jument,
Beau rayon de soleil,
C’est la plus luxueuse vermeille,
Comme dirait tout amant.
D’un plumage noir scintillant,
Des yeux semblables à une nuit de pleine lune,
Je la regarde en rêvant.
Ô ma douce prune !
Avec ses lèvres de négresse,
Laissant apparaître ce doux sourire,
Plus beau qu’une opale ; et dans cette ivresse,
Je meurs de plaisir.
Toujours un camouflage comme couvert,
Tum ! Tum ! Tum !
Vroup ! Vroup ! Vroup !
Il court, il rampe.
La nuit est presque tombée ;
Sur ce ciel morose et triste,
Où la lune et les étoiles sont effrayées,
Tombe à grosses gouttes,
Une pluie de sang !
Soirée de passion !
Véritable élégie.
Ce regard de deuil,
Sur un corps affaibli, parfois molesté,
Inscrit sur son âme errante,
Et sur un esprit en disgrâce,
La croyance en un futur incertain.
On se souvient déjà sûrement,
De notre enfance, de nos joies.
On pense déjà sûrement,
À nos parents, femmes et enfants.
La douleur est maîtresse,
L’agonie est notre compagne.
Le printemps est derrière,
Il faut surtout rester lucide pour survivre.
Comme au ciel ce qui est sur terre ;
Il y règne des joies et des douleurs ;
Ça reste un état d’esprit.
Comme en temps de guerre ou de paix,
Il y a des morts ;
C’est soit une cause ou une conséquence.
Comme chez les riches ou les pauvres,
Il existe des sourires ;
Il suffit de croire et vouloir !
Vous me parlez de justice ;
Mais laquelle ?
Vous me dites tout est juste ;
Bah ! C’est votre opinion !
Vous affirmez que le créateur est juste ;
Que sais-je ? C’est peut-être vrai.
Mais je vois ce riche mépriser le pauvre ;
Je vois ce cantre médire du sage ;
Je vois cette femme jeter dans un caniveau sa chaire ;
Je vois une autre qui en désire ;
Je vois certains travailler plus ;
Je vois certains en consommer plus ;
Sûrement le Karma ;
Vous me parlez toujours de justice ;
Mais laquelle ?
Celle de Dieu ou des hommes ?
En tout cas, je ne saurais quoi dire ;
J’observe et je vis la mienne.
Pour moi, point de tristesse !
J’aime les soirs ;
L’aurore me plaît ;
Je ressens sa douceur ;
Et sa beauté m’extasie.
J’aimerais que mes jours soient si longs ;
J’ai une terre libre à parcourir ;
Une terre assez merveilleuse.
Dans mes profondeurs,
On entend bruire un torrent ;
Un torrent de vie et de prospérité ;
Un torrent de richesse et de santé.
Ici, je suis si bien ;
Tout me satisfait ;
Je ne m’ennuie point.
Je suis tout heureux ;
Paisible est mon existence ;
Je suis ici de mieux en mieux ;
Libre, tranquille, bien portant,
Indifférent sur mon passé dont je n’attends rien ;
Vivant mon présent et pensant ;
Pensant au futur qui me réjouit.
Il y a dans moi cette confiance, cette foi ;
Un sentiment qui ne me quitte pas ;
Qui me commande, m’absorbe ;
Qui m’emporte au-delà des êtres périssables ;
C’est l’amour véritable !
Il n’y a aucune distance ;
Du vide de mon cœur ;
À l’amour qu’il désire tant ;
Je suis ce que je désire être ;
J’espère, j’ai et je sais !
Je n’ai pas besoin d’illusions ;
Qui m’éloigneraient pour me tromper toujours ;
Je n’aime point ce qui se prépare, s’approche,
Arrive et n’est plus ;
Je veux un bien, un rêve, une espérance ;
Qui soit toujours devant moi, au-delà de moi.
J’existe et je suis utile !
Je considère que ma vie est un plaisir ;
La peur, la colère, l’inquiétude, la détresse,
Accompagnent ceux qui croient aux fantômes.
Quand je pense à mon soleil,
À toutes nos merveilles,
À ce passé si doux,
On marchait le sourire aux lèvres,
Dans nos cœurs, joie et bonheur.
Nous étions parfois confus, je le sais ;
Triste, joyeux, amoureux, mais confiant ;
On s’admirait, on extasiait ;
Demain était luxueux.
Quand je pense à mon soleil,
Aujourd’hui, je chagrine ;
Sur elle, reposaient mes espoirs ;
Sur elle, reposait mon bon valoir ;
Elle était maîtresse de ma pensée.
La détresse me conduit vers le sommeil ;
Plus profond, près du deuil.
Jamais plus je ne t’aimerai !
Oh oui, jamais plus !