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Ce recueil des plus belles maximes de Confucius permet, de façon synthétique, d'aborder l'ensemble des thèmes chers au confucianisme et de se familiariser avec une philosophie dont l'influence a largement dépassé les frontières de l'Asie.
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Seitenzahl: 19
Maximes
Travaille à imiter les sages, et ne te rebute jamais, quelque pénible que soit ce travail : si tu peux venir à tes fins, le plaisir que tu goûteras te dédommagera de toutes tes peines.
Lorsque tu travailles pour les autres, travaille avec la même ardeur que si tu travaillais pour toi-même.
La vertu qui n'est point soutenue par la gravité n'acquiert point d'autorité parmi les hommes.
Souviens-toi toujours que tu es homme, que la nature humaine est fragile, et que tu peux aisément succomber, et tu ne succomberas jamais. Mais si, venant à oublier ce que tu es, il t'arrive de succomber, ne perds pas courage pourtant : souviens-toi que tu te peux relever, qu'il ne tient qu'à toi de rompre les liens qui t'attachent au crime, et de surmonter les obstacles qui t'empêchent de marcher dans le chemin de la vertu.
Prends garde si ce que tu promets est juste ; car, après que l'on a promis quelque chose, il n'est point permis de se rétracter : on doit toujours tenir sa promesse.
Lorsque tu fais hommage à quelqu'un, fais que tes soumissions soient proportionnées à l'hommage que tu lui dois : il y a de la grossièreté et de l'orgueil à n'en faire pas assez ; mais il y a de la bassesse à en faire trop, il y a de l'hypocrisie.
Ne mange pas pour le plaisir que tu peux trouver à manger, mange pour réparer tes forces, mange pour conserver la vie que tu as reçue du Ciel.
Travaille à purifier tes pensées : si tes pensées ne sont point mauvaises, tes actions ne le seront point.
Le sage goûte une infinité de plaisirs ; car la vertu a ses douceurs au milieu des duretés qui l'environnent.
Celui qui, dans ses études, se donne tout entier au travail et à l'exercice, et qui néglige la méditation, perd son temps ; mais aussi celui qui s'applique tout entier à la méditation, et qui néglige le travail et l'exercice, ne peut que s'égarer et se perdre. Le premier ne saura jamais rien d'exact, ses lumières seront toujours mêlées et de ténèbres et de doutes, et le dernier ne poursuivra que des ombres ; sa science ne sera jamais sûre, elle ne sera jamais solide. Travaille mais ne néglige pas la méditation ; médite, mais ne néglige pas le travail.