Madame Charlier et la mort sur le Pont Infernal : France Polar - Martin Barkawitz - E-Book

Madame Charlier et la mort sur le Pont Infernal : France Polar E-Book

Martin Barkawitz

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Scène de crime à Paris : un clochard est retrouvé mort sur les bords de la Seine, il semble s'agir d'un meurtre ordinaire parmi les sans-abri. Pourtant, le mort est en possession d'une montre-bracelet extrêmement chère que, selon les témoignages, il gardait précieusement depuis des années. Marie-Claire et Ben découvrent sa véritable identité et de plus en plus de questions se posent, car le mort était un agent immobilier en vue.

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Veröffentlichungsjahr: 2025

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Martin Barkawitz & Chris Heller

Madame Charlier et la mort sur le Pont Infernal : France Polar

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Inhaltsverzeichnis

Madame Charlier et la mort sur le Pont Infernal : France Polar

Copyright

Chapitre 0 : Un matin à Paris

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Madame Charlier et la mort sur le Pont Infernal : France Polar

de Martin Barkawitz & Chris Heller

Scène de crime à Paris : un clochard est retrouvé mort sur les bords de la Seine, il semble s'agir d'un meurtre ordinaire parmi les sans-abri. Pourtant, le mort est en possession d'une montre-bracelet extrêmement chère que, selon les témoignages, il gardait précieusement depuis des années. Marie-Claire et Ben découvrent sa véritable identité et de plus en plus de questions se posent, car le mort était un agent immobilier en vue.

Copyright

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Chapitre 0 : Un matin à Paris

Aux premiers rayons de l'aube, Paris, la ville des lumières, se levait du voile de la nuit. Une douce brume flottait au-dessus de la Seine, enveloppant les vieux ponts de pierre et les gracieuses façades parisiennes d'un soupçon de mystère. Le jour s'éveillait sur les boulevards et dans les ruelles étroites, tandis que l'odeur des baguettes fraîchement cuites et de l'espresso âcre se faufilait dans l'air comme un invisible message de bienvenue.

Sur l'île de la Cité, près de la vénérable cathédrale Notre-Dame, le Café Sainte-Famille se préparait à l'assaut matinal. Henri, le propriétaire, un homme d'âge mûr aux tempes grisonnantes et au corps plein d'histoires, se tenait derrière le comptoir et préparait la première commande de la journée. La machine à café sifflait et fumait tandis qu'Henri, de ses mains habiles, formait un cœur artistique avec la mousse de lait sur un cappuccino.

Madame Roux, une habituée de plus de quatre-vingts ans, était déjà assise à sa place habituelle dans un coin du café, profondément plongée dans la lecture du Figaro. Ses cheveux gris étaient noués en un chignon strict et ses yeux, derrière ses lunettes, brillaient d'un éclat alerte et attentif. Elle fit un signe de tête furtif à Henri lorsqu'il lui tendit son petit-déjeuner - un croissant et un petit pot de confiture - avant de retourner à son article. Madame Roux était de celles qui savaient exactement ce qui se passait à Paris, et elle avait gardé bien des secrets au fil des ans.

Dehors, le long de la Seine, la ville commençait à s'agiter. Des joggeurs en survêtements colorés sillonnaient les allées pavées et de jeunes artistes posaient leur chevalet dans l'espoir de capturer sur leur toile cette lumière matinale si particulière à Paris. Sur le chemin du Pont Neuf, le plus vieux pont de la ville, un petit marché aux puces s'était formé, où les marchands étalaient leurs marchandises - des livres anciens aux vieux disques, en passant par la mode d'occasion des décennies passées.

Victor, un enseignant à la retraite, se promenait comme d'habitude dans le marché, son attention étant attirée par une vieille boussole. Le vendeur, un homme barbu et espiègle du nom de Jacques, était en train de s'occuper d'un autre client, mais Victor ne pouvait détacher son regard de cet instrument fascinant. Lorsque Jacques trouva enfin le temps, il sourit et proposa à Victor un prix que celui-ci parvint à faire baisser par un marchandage ciblé.

Non loin de là, le marché des artistes de la place du Tertre à Montmartre était en pleine effervescence. Ici et là se trouvaient les chevalets des peintres qui, avec leurs pinceaux agiles, essayaient de capturer la vie colorée autour d'eux. Un petit attroupement s'était formé à un coin de rue - un artiste de rue jouait des mélodies impressionnantes sur son accordéon. Les sons mélancoliques résonnaient dans les ruelles sinueuses et conféraient à l'endroit une aura nostalgique.

Mais tout le monde ne se réveillait pas aussi doucement dans le matin parisien. Dans une petite ruelle du Marais, le quartier des artistes et des bohémiens, Simon, un jeune journaliste en herbe, remarqua une odeur étrange qui s'échappait d'une des cours intérieures. Curieux et perdu dans ses pensées, il suivit la piste olfactive - il ne se doutait pas que cette ruelle insignifiante deviendrait bientôt le théâtre d'un mystère qui mettrait ses compétences et son courage à rude épreuve.

Le soleil du matin baignait Paris d'une lumière chaude et dorée alors que la ville se réveillait pour de bon. La vie quotidienne commençait, les gens se précipitaient vers leur lieu de travail, les enfants en uniforme d'écolier couraient en riant le long des trottoirs et les rues résonnaient du bourdonnement incessant de la circulation. La ville vivait, respirait et se déplaçait à un rythme à la fois familier et plein d'histoires non racontées.

Et c'est ainsi que commença une nouvelle journée à Paris - un lieu où beauté et mystère, vie quotidienne et aventure allaient de pair et où le prochain grand récit n'attendait que d'être découvert.

Sur les bords de la Seine, non loin de la majestueuse silhouette de la Tour Eiffel, une scène digne d'un film se déroulait. Les célèbres bouquinistes, les marchands de livres anciens dans leurs caisses en bois vert caractéristiques, disposaient soigneusement leurs précieux livres et imprimés. Une légère brise soufflait à travers les couvercles ouverts et, de temps en temps, des feuilles volantes s'envolaient dans les airs pour être récupérées par des mains attentives.

Eloïse, une jeune étudiante en littérature, se promenait rêveusement le long des quais et se laissait envoûter par les trésors exposés. Elle est tombée sur une édition jaunie des Misérables de Victor Hugo et n'a pas pu résister. En prenant le livre en main, elle a senti le poids de siècles d'histoires et d'émotions humaines.

"Ah, un goût classique", a remarqué le vieux bouquiniste avec un sourire. "Cet exemplaire provient d'une collection particulière. Il a appartenu au célèbre poète Charles Baudelaire. A presque une histoire mystique, ne diriez-vous pas ?"

Eloïse, pratiquement enivrée par cette révélation, n'en revenait pas de son bonheur et se plongeait dans la conversation avec le vendeur cultivé. Les vagues de la Seine glougloutaient doucement contre le mur de la rive, comme si elles écoutaient les histoires qui se racontaient ce matin-là.

Dans les ombres de la grande gare de Lyon, les signes d'un jour qui s'éveille étaient évidents. Les gens se hâtaient, les sacs et les valises claquaient sur les dalles de pierre, les annonces résonnaient dans le hall, accompagnées de l'écho métallique des trains sur les voies. Au milieu de cette agitation, une jeune femme, Sophie, se détachait de la foule avec sa casquette rouge et son regard intense. Elle attendait quelqu'un - sa sœur, dont elle n'avait pas de nouvelles depuis des mois et qui avait annoncé sa venue de manière soudaine et inattendue.

Sophie a profité de l'attente pour fouiller dans l'une des petites librairies de la gare. Elle se procura un roman policier relié en noir et commença à lire, mais son esprit ne cessait de vagabonder vers les innombrables histoires qui pouvaient se cacher derrière les visages des voyageurs. Un homme en costume de luxe se hâtant de prendre son train pourrait tout aussi bien être le dangereux cerveau d'un réseau criminel qu'un homme d'affaires se rendant à une réunion cruciale, pensa-t-elle en elle-même.

Pendant ce temps, dans Le Marais, ce quartier où passé et présent se confondent, une odeur naissante de café fraîchement moulu se répandait dans les rues étroites. La petite boulangerie "La Petite Douceur" venait d'ouvrir ses portes et Marie, la boulangère résolue au sourire éternel, se battait avec une pâte récalcitrante pour une nouvelle recette. Selon la rumeur, cette recette avait été rapportée de Normandie par sa grand-mère, un mélange de tradition et de secret que seule sa famille connaissait.

Un peu plus loin dans la rue Vieille du Temple, Camille, une jeune artiste en herbe, s'est assise sur les marches de son atelier et a regardé les passants, perdue dans ses pensées. Chaque mouvement, chaque visage lui racontait une nouvelle histoire. Son carnet de croquis était ouvert sur ses genoux et ses doigts tremblaient de créativité. Elle commença à dessiner un croquis rapide d'une vieille femme portant un lourd panier à provisions. La tension dans les lignes, les ombres dures projetées par la lumière du petit matin, capturaient la vie et les luttes de la personne photographiée.

Lentement, le soleil s'est levé, plongeant la ville dans une lumière plus vive et révélant les détails qui étaient auparavant restés cachés dans la pénombre. Les murs de briques de Montmartre, immortalisés par des générations d'artistes ; les cours intérieures cachées du Quartier Latin, où les étudiants discutaient, débattaient et rêvaient ; les façades orgueilleuses du 7e arrondissement, où la prospérité et les jeux de pouvoir politique se mêlaient dans un espace restreint.

Alors que le matin s'approchait de midi, la vie à Paris s'accélérait. Les secrets et les histoires cachés dans les rues et les bâtiments commençaient à lever leurs voiles, et une énergie sans pareille envahissait la ville. Mais quelque part, dans un coin encore inexploré de Paris, le prochain mystère attendait déjà d'être mis en lumière. Et au loin, des quais de la Seine aux pointes de Montmartre, l'atmosphère était chargée de la promesse d'une nouvelle histoire non racontée.

Une nouvelle journée avait commencé - et à Paris, chaque jour était une page d'un roman policier insondable et fascinant qui n'attendait que d'être écrit.

Les cloches de Notre-Dame sonnaient à l'heure et leurs sons profonds et résonnants se répercutaient dans toute la ville. Le son se mêlait à l'animation joyeuse du marché sur le parvis de la cathédrale. Les marchands vendaient des fruits frais, des légumes et des fleurs de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Un contraste saisissant avec la vieille architecture gothique qui surplombait le marché, comme si Notre-Dame regardait de haut toutes les années et les histoires qui s'étaient déroulées ici.

À côté d'un stand de citrons jaune vif, un petit scénario de la vie quotidienne s'est mis en place. Un petit garçon de six ans maximum tirait timidement sur le tablier de sa mère et désignait timidement un panier de pommes rouges. Avec un sourire indulgent, la mère se pencha, cueillit une pomme dans le panier et la tendit au garçon, qui rayonnait d'excitation.

Non loin de là, sur les bords de la Seine, Julie, passionnée de photographie, se promenait et prenait des photos des vagues et des ponts qui se reflétaient. Mais sa photo préférée était celle des lampes décorées le long des quais, qui scintillaient dans la lumière dorée du matin. Elle aimait immortaliser les moments quotidiens de Paris et savait que chaque image capturait un petit morceau d'histoire. Son appareil photo ne cessait de cliqueter alors qu'elle documentait la vie de la ville.

Au coin de la Place Dauphine, l'un des joyaux les plus cachés de la ville, se trouvaient Sophie et Claire, deux amies d'enfance qui s'étaient retrouvées par hasard après des années. Elles se sont retrouvées autour d'une tasse de cappuccino fumant dans un petit café en plein air, riant et discutant du bon vieux temps et renouvelant leur amitié. Le rire de Claire résonnait dans la ruelle, se mêlant aux bruits de voix d'enfants et aux cliquetis de vaisselle, formant une symphonie vivante de bonheur quotidien.

Mais non loin de ces joyeuses retrouvailles, dans une arrière-cour ombragée près du Louvre, une rencontre bien plus sérieuse a eu lieu. Antoine, un homme mystérieux d'âge moyen aux yeux mélancoliques, attendait sous les arbres une vieille amie. Leur rencontre n'était pas marquée par la joie, mais par une tension silencieuse. Il ne prononça que quelques mots lourds de sens tout en lui remettant une enveloppe contenant des documents. Il était encore difficile de savoir quels étaient les secrets que renfermait cette enveloppe, mais les sous-entendus de la conversation laissaient présager qu'il se passait quelque chose de bien plus important qu'une rencontre fortuite.

C'est à Saint-Germain-des-Prés, un quartier de poètes et de penseurs, que Miriam, une historienne de l'art, a commencé sa promenade quotidienne dans les vieilles librairies et les magasins d'antiquités. Elle aimait ce quartier où les cafés conservaient l'héritage de Sartre et de Beauvoir et où chaque coin de rue était plein d'inspiration. Dans la rue Bonaparte, elle est tombée sur un vieux manuscrit qui a immédiatement éveillé son intérêt. Il s'agissait de notes et de dessins du XVIIIe siècle, soigneusement consignés sur du parchemin. Les lignes fines et les indications écrites semblaient révéler quelque chose de caché sur une partie encore inexplorée de l'histoire de Paris.

Le long du canal Saint-Martin passait une étroite barque conduite par un homme âgé, vêtu d'une combinaison de travail, qui fredonnait une vieille chanson. Sur le pont qui le surplombe, une jeune femme, Adèle, suivait son chemin avec une attention mélancolique. Elle avait vu l'homme chaque matin et se demandait souvent quelle histoire l'avait amené dans ce lieu modeste. Peut-être trouverait-elle un jour le courage de l'aborder et d'en savoir plus sur sa vie.

L'après-midi, le soleil plongeait lentement la ville dans de longues ombres, et la douce lumière dorée colorait le monde de chaudes nuances sépia. Les Parisiens, fatigués par une demi-journée de travail ou d'études, cherchaient du réconfort dans les petites oasis de la ville. Certains faisaient la sieste sur les pelouses bien entretenues du Jardin du Luxembourg, tandis que d'autres s'adossaient aux bancs des petits parcs et espaces verts, la tête plongée dans un livre ou un journal.

Partout dans Paris, les gens continuaient à vivre, à aimer, à rêver, à mener leur vie silencieuse et mystérieuse à leur manière unique. Chaque angle de vue de la ville, chaque détail, chaque ombre portée cachait une histoire, un souvenir ou une énigme qui attendait d'être révélée. Ce matin chaleureux et rêveur à Paris n'était qu'un avant-goût des nombreux événements imprévisibles que la journée nous réserverait.

Ainsi, dans le cœur et l'esprit de personnes comme Simon, Eloïse et Miriam, il est apparu que ce qui semblait jusqu'alors paisible et familier pourrait bientôt être emporté par une vague de changement. Dans les rues animées et les coins tranquilles de Paris, un secret allait bientôt être révélé, laissant une nouvelle page dans le livre éternel de la ville.

1

Claude promena son regard sur la silhouette élancée de Léonie. Son sang ne fit qu'un tour lorsqu'il sentit son jeune corps si près de lui. Ils se trouvaient tous deux à bord du ferry qui avait quitté le Port de la Rapée pour se rendre au Pont Infernal, sur la rive opposée de la Seine. Le nom officiel était Pont de Sully, mais il y avait beaucoup de légendes autour de cet endroit, si bien qu'on l'appelait communément le Pont du Diable. Mais Claude n'était pas sensible à la beauté de la vue. Il avait déjà vu à maintes reprises les villas blanches au milieu des collines verdoyantes - certaines même de l'intérieur lorsqu'il était encore cambrioleur. Pour l'instant, le malfrat était encore en liberté conditionnelle. Il ne pouvait pas se permettre de commettre un nouveau crime. Mais il n'en avait pas l'intention, à moins que Léonie ne fasse des siennes.

Mais ça n'en avait pas l'air. S'il appuyait sur les bons boutons, il parviendrait à la convaincre. Il n'avait aucun doute à ce sujet. Claude n'était pas un homme rayonnant, mais avec ses tatouages et son blouson de cuir noir, il pouvait quand même impressionner cette provinciale inexpérimentée. Après quelques bières dans la Perle de Seine, elle serait mûre pour le suivre dans sa piaule. Mais d'abord, il devait continuer à jouer son rôle de guide autoproclamé. Depuis que Claude avait ramassé Léonie à la gare centrale de Paris dans l'après-midi, il faisait semblant de vouloir simplement lui montrer sa nouvelle maison.

Elle ne serait pas la première fugueuse à atterrir sur son futon affaissé. Il y avait plus qu'assez de filles qui arrivaient à la capitale avec de gros raisins secs dans la tête et qui se retrouvaient très vite dans le milieu de la prostitution.

"C'est vraiment beau ici !"

Sur ces mots, elle a levé les yeux vers lui. Claude trouva qu'elle était particulièrement mignonne à cet instant. Le vent s'engouffrait dans ses longs cheveux blonds, qui épousaient son joli visage. Son jean déchiré lui allait comme un gant et son haut violet ressemblait plus à une seconde peau qu'à un vêtement. Elle portait par-dessus un sweat-shirt, mais Léonie l'avait rangé dans son sac en bandoulière, vu la chaleur de l'été.

"Vous n'êtes jamais venu à Paris avant, n'est-ce pas ?"