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"Mes nuances d’humeur" est un recueil de quatrains qui naviguent dans l’océan des émotions humaines avec une finesse exquise. Les poèmes offrent une introspection profonde de sentiments souvent contrastés, où la mélancolie se mêle à l’espoir et la douleur de l’amour perdu à la joie des succès quotidiens. Chaque strophe peint une nouvelle couleur sur la toile de la vie. Les thèmes de l’amour, du regret, de la liberté sont explorés avec une sensibilité intense, invitant le lecteur à se voir au travers de ces échos de l’âme humaine.
À PROPOS DE L'AUTEUR
François Tissot trouve dans les vers son moyen d’expression privilégié. Ses poésies explorent les tumultes émotionnels de la vie, offrant un regard introspectif sur la mélancolie et la résignation tout en célébrant l’écriture comme une forme de résilience et de renaissance.
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Seitenzahl: 41
François Tissot
Mes nuances d’humeur
Recueil
© Lys Bleu Éditions – François Tissot
ISBN : 979-10-422-3296-2
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Pour Christine…
Quelle tempête d’émotions, j’ai vécu une vie, des vies, l’envie, du vivant à l’état brut.
J’avais déjà saisi que François avait des choses à dire, à écrire surtout, j’avais entrevu une grande sensibilité camouflée derrière ses textes empreints de mélancolie.
En le lisant méticuleusement sur les réseaux sociaux, ses textes agacés, désespérés, résignés, voire désenchantés, j’y voyais une manière de créer une carapace pour y cacher les vrais sujets qu’il devait évoquer.
C’est comme s’il se disait qu’il ne serait pas compris s’il parlait avec son cœur et son âme. Les gens ne réalisent pas que derrière ce masque pour survivre, il y a un homme simple, humble que personne ne perçoit.
Il faut gratter la coquille pour la rendre plus attirante. Ainsi, quelques yeux curieux pourraient se pencher dessus pour mieux prendre conscience de sa présence. Il faut l’aider à s’ouvrir délicatement pour ne pas la brusquer et découvrir, sans étonnement pour moi, qu’une perle attend patiemment le bon moment.
Pour ce recueil, c’est ce sentiment que j’ai eu, la perle est fin prête, il lui aura fallu une vie pour oser. Oser, tenter, accepter, ne plus reculer sont les maîtres-mots qui surgissent comme des pansements dans la découverte de cette nouvelle ambiance poétique.
Les quatrains rythment les poèmes comme un bateau affrontant les tempêtes, comme un camion à toute allure qui amorce les virages de la vie avec insouciance, sans peur, ou presque.
La vie, ce dédale de choix, de rencontres, d’épreuves, qui façonne un homme, le faisant évoluer inexorablement sans forcément y percevoir la finalité. Ou peut-être justement, apprendre à vivre les âges avec ses humeurs, traverser le temps avec un nuancier infini et nécessaire pour s’adapter à notre voyage sur Terre, avec moins de souffrance, plus d’acceptation. Quand nous prenons conscience que nous avons plusieurs vies en une, alors tout devient plus paisible et propice à la création.
Créer pour se souvenir, pour oublier, et pour se recréer Soi, une nouvelle naissance.
Cynthia Bertrand
Vous tenir dans mes bras.
Bercé de vos pensées
Sans nul autre ébat
Simplement vous aimer.
L’instant nous est offert.
Je le garde à jamais
Comme un chausson de vair
Il apporte la paix.
Comble le vide immense.
Conforte cette histoire.
Calme la déshérence.
Nous invite à l’espoir…
Si le temps remontait
Au jour où l’on s’aimait
Crois-moi je surmonterai
Ce qui nous a défaits
Plus aucune des nuits
Passées loin de tes bras
Ne manqueraient à nos vies
Si elle n’était pas là
Mère de tes enfants
Femme de ce néant
Jalouse comme un paon
De mon roi fainéant
Ailes bien déployées
Observe et attends l’heure
Tu pourras les frapper
Pour protéger tes peurs
Tu les auras calmées
Par un rire moqueur
Douleur bien soulagée
Apaise les frayeurs
C’est comme un pas de danse
Déjà chorégraphié
Comptable d’échéances
Que tu as planifié
La nuit est un conseil
Invité sournoisement
Torture de l’éveil
Orchestré gentiment
Poussière sous un tapis
Soulevée par le vent
Actes de faux-amis
Blessures d’adolescent
Enfer et paradis
Picorant la mangeoire
Blessant par le déni
L’entrée du purgatoire
Je dois ranger l’enfant
Le sale môme, l’insolant.
Pour prendre tout le temps
De t’aimer tendrement
C’est en ce nouvel an
Que je dois au présent
T’offrir tout simplement
L’amour que je ressens
C’est quand tu rêves grand
Que tu restes l’enfant.
Que les bras de l’amant
Te couvre de diamants.
Toi la petite princesse
Qui pour aimer ne cesse
De déjouer la détresse
D’un manque de caresse.
Tourne, tourne la terre