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Un conte amusant qui plaira autant aux adultes qu’aux jeunes.
Le monde des hommes est vu par les goélands, dans l’atmophère magique de la Côte d’Azur.
Préface: Jean Christophe Gallet
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LINA BRUN
MIR, LE ROI DES GOLÉANDS
MIR, LE ROI DES GOLÉANDS
Edizioni Lina Brun
Via Cardinal Maurizio 12
10131 Torino
www.edizionilinabrun.it
www.facebook.com/Edizioni-Lina-Brun
www.Instagram.com/brun_lina
ISBN 9788831233057
1 edizione cartacea 2002
Un conte amusant qui plaira autant aux adultes qu’aux jeunes, où le monde des hommes est vu par les goélands, dans l’atmosphère magique de la Côte d’Azur...
A Hélène, l’amie des goélands.
Aux confins où ce livre nous mène…
S’intéresser à un goéland lorsque l’on est une grande personne, est-ce bien sérieux ? La question elle-même suffirait à vous rendre suspect de complaisance envers celle que l’on
stigmatise comme la folle du logis. Chacun connaît la réponse d’usage que le bon sens nous assène sans appel :
- Allons donc ! tu as passé l’âge d’écouter et de parler le langage des bêtes ! Sornettes que tout cela ! Passe encore pour un saint ou un poète, ces espèces de fous, peut-être illuminés, que l’on feint d’entendre… Mais toi ! simple mortel !
Pourtant, dites-moi en quel honneur nos naïvetés enfantines, passées souvent en contrebande au-delà de la frontière de l’âge dit de raison, seraient-elles condamnées à l’insignifiance ?
Chaussons les lunettes du petit prince qui sommeille en nous pour découvrir toutes nues et désemparées face à l’existence tant de grandes personnes apparemment fort raisonnables.
Voyez comme leur prétendu sérieux se dissout alors en fadaises !
Aujourd’hui autant qu’hier il est urgent de préserver ou de retrouver notre coeur d’enfant. Lui seul nous fait regarder la vie avec des yeux toujours neufs. Naïfs, diront certains.
Eh bien soit ! disons naïfs comme il se dit de l’oisillon encore au nid. Est-ce un hasard ? c’est à un goéland que Lina Brun confie la mission de nous emmener au pays des bêtes qui prennent le temps de regarder et de réfléchir ; un oiseau vaut bien un mouton ou un renard pour ôter leurs oeillères aux hommes.
Je me garderai de dévoiler les aventures de Mir le goéland. Mais je veux m’attarder un instant sur le vol de cet oiseau fabuleux. Qui n’a jamais observé un goéland déployer ses ailes dans l’azur ignore encore à qui tant de peintres doivent peut-être leur inspiration pour donner vie à ces anges et autres putti et chérubins qui peuplent fresques et tableaux.
Oh bien sûr ! ceci n’est qu’une hypothèse personnelle mais regardez-le bien et dites-moi s’il est une image plus évocatrice de la grâce que le vol du goéland.
Loin de l’ennui, de la peur et de la colère, nul doute que Mir suit le sillage d’un certain Jonathan Livingston.