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« Une clairière verte et accueillante, Me fait face une biche pétillante, Y court en faisant des bonds, Tout est vivant, rien n’est moribond, De l’herbe tendre, verte et humide, Des animaux heureux boivent de l’eau limpide, Seuls les bruits de la nature s’expriment, Un coin sauvage comme il y en a peu en prime. »
À PROPOS DE L'AUTEUR
Emile Grégory Marcel, grand amateur d’activités en plein air telles que les sorties nature, les randonnées et les courses à pied, s’est profondément imprégné de la nature et de ses habitants. Son observation attentive de l’univers l’a conduit à rédiger ce recueil à travers lequel il partage ses idées.
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Seitenzahl: 25
Emile Grégory Marcel
Nature en vers et animaux
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Emile Grégory Marcel
ISBN : 979-10-422-2354-0
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Une goutte de rosée,
Me tombe sur le nez,
Il fait frais,
Ce n’est plus l’été,
Nous sommes en automne,
Une saison un peu morne,
Et pourtant si colorée,
Où l’on peut s’émerveiller,
Devant l’explosion des couleurs,
Des feuilles, des paysages enchanteurs,
Des animaux qui se dépêchent,
De faire des provisions bien sèches,
Un écureuil se secoue,
Sur une branche de houx,
Puis s’élance en planant,
Vers un chêne plus grand,
Une feuille dégringole,
Du haut vers le sol,
Et s’amasse en tas,
De toutes les couleurs en bas,
Un sanglier traverse,
Fait voler les feuilles,
Une pierre se renverse,
Et fait fuir un chevreuil.
L’ombre est mon domaine, l’humidité aussi,
Je vis caché, là où personne ne regarde,
Près des végétaux en décomposition, ici,
Ou dans la terre humide sans que l’on y prête garde,
On me dénomme cloporte,
Et aucune rumeur, je colporte,
Je suis un arthropode, j’ai un exosquelette,
Mais ce n’est pas pour ça que je me la pète,
Je suis un crustacé, avec une carapace,
Le seul qui vit sur terre, et non dans l’océan,
Mes pas ne sont pas ceux d’un géant,
Je suis petit, mais dans l’art de cache-cache, je suis un as,
Céphalon, péréion, pléon sont trois,
Des éléments de mon corps que tu vois,
Noir ou transparent je suis,
Si tu me vois, laisse-moi quand je m’enfuis,
Dans les feuilles mortes, je me cache, terré,
Sous les composts aussi, je vis,
Ma vie est courte, seulement quatre années,
Mais je suis essentiel pour éliminer ce qui pourrit.
Je roule du haut de la falaise,
Tombe dans l’air, mais ne vole point,
M’écrase au sol, parfois je me brise à l’aise,
D’autres fois, je reste entière et même tombe loin,
Le vent ou la pluie me font avancer,
Je n’ai pas de pattes, ni nageoires,
L’eau m’érode, le vent me fait progresser,
Sur le sol ou m’abîme sur les promontoires,
En cairn on me dispose parfois,
Quand on est habile et patient,
Les promeneurs me voient,
Ou m’entasse pour faire un nouveau monument,
Dans le Colisée, je suis rectangle,