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- Herausgeber: Le Lys Bleu Éditions
- Kategorie: Poesie und Drama
- Sprache: Französisch
- Veröffentlichungsjahr: 2024
Les œuvres d’art, dans leur plus grande diversité, toiles, écritures, œuvres musicales, sculptures, photographies, sont de véritables cousines, avec des caractéristiques qui les apparentent : belles ou originales, elles véhiculent des messages, des visions et des émotions, elles marquent leur époque, elles éveillent les âmes, excitent les sensibilités, animent les cœurs et suscitent la réflexion. Les créations artistiques en appellent toujours de nouvelles. Après avoir lié la poésie à la peinture dans son recueil "Peintures poétiques", puis la poésie à la photographie dans son ouvrage "Photographies poétiques intergénérationnelles",
Valérie Michel unit aujourd’hui la poésie à la musique, des disciplines presque sœurs.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Ex-professeur des écoles,
Valérie Michel se lance dans l’écriture grâce à des poèmes auxquels elle donne un rôle clef dans son premier roman, "Comme une évidence", dans lequel les sentiments, l’amour en particulier, jouent un rôle majeur. Elle change ensuite d’époque, de ton, d’atmosphère, de thème, avec ses onze romans suivants, tous très différents : des policiers, des romances, des feel good, des destins de femmes, toujours sur fond de poésie. Elle publie ensuite divers recueils de poèmes sur des sujets variés : les caractères humains, les déclinaisons de l’amour, les grands thèmes sociétaux du XXI siècle, les émotions enfantines, la peinture, les énigmes, les corporations, les beaux paysages et sites culturels français, le règne animal, la phonétique, la ville de Saint-Raphaël , la photographie. Elle propose à présent une écoute poétique d’œuvres musicales connues, classiques ou contemporaines.
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Seitenzahl: 48
Ähnliche
Valérie Michel
Œuvres musicales poétiques
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Valérie Michel
ISBN :979-10-422-3274-0
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De la même auteure
Le Lys Bleu Éditions
Romans
Comme une évidence, septembre 2019
La lettre à Élise, décembre 2019
Les héros de la différence, mai 2020
Le rêve d’Émilie, mai 2020
L’imposture, juin 2020
Passage aux aveux, juin 2020
L’héritière, juin 2020
Il n’y a pas d’âge pour être heureux, septembre 2020
Toujours un mal pour un bien, septembre 2020
Sonate au clairde lune, mars 2021
Une campagne inédite, juin 2021
Noisette et Mia, avril2022
Recueils
Dictionnaire des caractères, octobre 2021
Les déclinaisons de l’amour, janvier 2022
Le XXIe siècle en poésie, mai2022
Poésies enfantines, novembre2022
Peintures poétiques, novembre2022
Énigmes poétiques, décembre2022
Hommages poétiques aux corporations, avril2023
Tour de France poétique, avril2023
Abécédaire animalier poétique, juin2023
Comptines et poésies phonétiques, août2023
Saint-Raphaël, tourisme poétique, septembre2023
Photographies poétiques intergénérationnelles, mars 2024
À celles et ceux, amoureux des œuvres d’art, qui apprécient
les émotions qu’elles suscitent, les images qu’elles dégagent,
la réflexion qu’elles animent…
À celles et ceux qui considèrent la culture
comme le plus beau canal d’échange et de partage…
Edvard Grieg, Morning mood,
Peer Gynt Suite N° 1, Op. 46
Je m’éveille, je sors d’un rêve
Empreint de douceur, de tendresse.
La magie de l’imaginaire s’achève.
Dans la ouate cotonneuse, je paresse.
Doucement, je retrouve mes esprits,
Les marques de mon environnement,
Ce cadre calme et serein qui me ravit
À chacun de mes réveils, délicieusement.
De mon lit, j’observe la fenêtre.
Je scrute l’intensité de la lumière
À travers les persiennes où le jour a dû paraître,
Créant timidement une nébuleuse atmosphère.
Je ne perçois encore, du dehors, que la pénombre.
Il y règne une paix durable, un calme absolu.
Alors que mes yeux naviguent au milieu des ombres,
Le cycle de la nuit s’éteint, presque révolu.
Mes idées, animées par la joie d’une nouvelle journée
Se mettent joyeusement à danser, un peu folles.
Elles précèdent l’élan de mon corps alangui, toujours abandonné,
Attendant du soleil le lever sur la multitude de corolles.
Soudain, un rai de lumière inonde mon visage,
Éblouissant mes yeux de mille feux.
L’appel de la vie m’éloigne de mes pensées sages,
M’entraînant vers les rivages de mille nouveaux jeux.
Je jette au loin ma couette encore chaude,
Saute de mon lit, et d’un bond déterminé,
M’élance vers la fenêtre, piquée par une idée qui me taraude :
Pour rien au monde, je ne manquerais l’éveil de la nature à peine illuminée…
Vivement, j’ouvre les volets sans perdre une seconde.
Mon regard, alors, se perd dans une foultitude de beautés.
Au milieu des lueurs naissantes, mon esprit perd sa faconde,
Emporté par l’enchantement de mes sens envoûtés.
Les fleurs, ouvrant leurs pétales irisés raffinés,
Semblent me souhaiter une belle journée colorée.
Le massif forestier voisin m’enivre par ses essences acoquinées
D’humus, de terre, de mousse, de feuilles séchées qui en agrémentent l’orée.
Une explosion de sensations rafraîchissantes ensorcelantes
Emplit tout à la fois, dans une allègre perception,
Mon regard, mon ouïe, ma respiration, mon cœur, mon âme virevoltante,
Me laissant songeuse, hypnotisée, dans une totale admiration.
Les gouttes de rosée évanescentes cèdent la place délicatement
Aux chansonnettes et aux fanfaronnades des oiseaux agiles,
Aux myriades de papillons polychromes charmants
Qui s’approprient les calices protecteurs fragiles.
D’innombrables insectes euphoriques s’insèrent dans la danse,
Butinant avec effervescence les fleurs qui passent à leur portée.
De mignons petits écureuils roux, non loin, s’élancent
Vers la forêt qui abrite leur plaisante liberté.
J’observe, je sens, j’écoute, indirectement je participe
À ce délicieux tumulte matinal,
Avant qu’au bord de la rivière calme ne se dissipent
Les échanges, les parades nuptiales, cette extrême exaltation animale…
Frédéric Chopin, Nocturnes, Op. 9 :
N° 2 en Mi Bémol Majeur
Ce soir, au crépuscule, un rendez-vous galant m’attend.
Tranquillement je me prépare, mirant mon visage attentivement
Et le pomponnant afin de lui donner un air charmant.
J’aimerais tant voir les soins apportés sources d’un bon présage.
Je vérifie tour à tour ma coiffure, mon apparence, mon sourire :
Ai-je l’air suffisamment élégante et gracieuse ?
J’essaie de me convaincre que ma robe me sied à ravir
Et qu’elle m’empêchera de m’évanouir dans une peur pernicieuse.
D’un pas léger, timidement, je m’avance,
Faisant face au destin inéluctable qui s’annonce.
Sans doute serai-je grandement en avance ?
Je profiterai de la venue de mon soupirant, sauf s’il renonce.
Il arrive un bouquet de roses à la main.
Je tremble, soudain perturbée, les pommettes rougies.
Il m’apparaît délicieusement coquet dans son costume de satin.
Mon cœur affolé bat la chamade et vivement réagit.
Le gentleman s’assied posément face à moi,
M’observant comme s’il ne m’avait jamais vue.
Malgré son apparente assurance, il vibre d’émoi.
Je perçois son trouble : lui aussi a peur d’une bévue.
Il m’aborde, évoquant le beau temps et la pluie qui danse.
J’entends son cœur chanter à travers ses insignifiantes paroles :
