Poèmes de famille E-Book

Malia Bamana

• Herausgeber: Le Lys Bleu Éditions
• Kategorie: Poesie und Drama
• Sprache: Französisch
• Veröffentlichungsjahr: 2024

Seitenzahl: 45

Beschreibung

"Poèmes de famille" tisse ensemble la vision poétique d’un père, perceptible dès les premiers vers, avec celle de sa fille qui émerge par la suite. Il explore les thèmes de la rêverie, de la nature, de l’amour, du genre, de la famille, de la vie et de la mort. Malgré les années, les différences et les pensées, l’affection les unit. Le père a inspiré son enfant avant de quitter ce monde, laissant ses écrits comme unique héritage pour sa famille.

À PROPOS DE L'AUTRICE

Malia Bamana consacre depuis toujours la plupart de son temps à la rédaction de textes et à la composition d’une œuvre poétique. Son amour pour les mots et le désir de laisser un héritage à ses enfants l’ont incitée à écrire des poèmes pour les ajouter à ceux de son père, afin de créer un recueil.

Leseprobe

Malia Bamana

Poèmes de famille

Recueil

© Lys Bleu Éditions – Malia Bamana

ISBN : 979-10-422-3382-2

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Rêves, souvenirs et nature

Je m’éveillerai !

Je m’éveillerais sur une plage,

Au rivage étrange, des coulées de pierres perceront la mer,

Les eaux seront d’huile et viendront mourir sur ce paysage,

Un nouveau monde où n’existerait pas Lucifer.

Je verrais de grandes falaises où ricocheront les rayons du soleil,

Ce sera un matin sans pareil,

Un ciel bleu transformera l’horizon en raison apothéose de mon émerveille,

L’air aura comme un goût de miel.

J’y bâtirais mon gîte sous une immense primevère,

Mon jardin n’aura ni clôtures ni barrières,

Un monde à ma façon, une chimère,

Son nom « Amour et Lumière ».

Nous y serons tous heureux !

Car je vous l’offre, gardez-le comme un joyau précieux !

Pur, simple, inexploré et merveilleux,

Calme, riche et silencieux.

Le 19/02/78

J’ai rêvé…

J’ai rêvé d’un monde,

Où l’amour abonde,

Où n’existe plus la mort ou la maladie,

Mais où règne entre les Hommes l’harmonie.

Dans ce monde si doux,

Qui n’a plus rien de fou.

Tout n’est que lumière,

Et paix éternelle.

J’ai rêvé d’un monde,

Où le bonheur inonde,

Où n’existe plus la méchanceté,

Mais où tout n’est que bonté,

Plus personne n’a mal ni faim,

Tout est vrai, plus de baratins.

J’ai rêvé d’un monde,

Où tous se répondent,

Plus personne n’est abandonné ou oublié,

Plus rien de mal ne peut arriver,

Car enfin domine la solidarité,

La bienveillance est devenue humanité.

J’ai rêvé d’un monde,

Où la paix partout vagabonde,

Plus de guerres et plus de haine,

Alors, allons-y mon Capitaine,

Voguons par-delà les mers,

Et trouvons cette nouvelle terre.

Restons dans cette nouvelle ère.

Le 09/12/21

Au jusant

L’océan se prend pour Degas quand il danse de sa vague,

Sur ce rythme endiablé entre lune et soleil,

De je ne sais quelle démence le voyant-là qui divague,

Puissant et lancinant sous ces pas de vagues sans pareilles.

Au jusant,

Le voilà qui s’écume en dentelles,

Le long de cette plage de cailloux,

Au rendez-vous de l’été d’où se prélassent les demoiselles,

Sous ce soleil et ces instants présents si doux,

Par-delà du ciel planent les mouettes,

Grillades, sentant le vent d’antan,

Au large tous ces ballets de goélettes,

À l’heure de l’après-midi, des rendez-vous d’amants.

Au jusant,

Tous ces crabes sortants de leur trou,

Puis ces gosses qui s’ébattent de toute inconscience,

Infatigables, dans leur monde inventé d’où ils rêvent tous,

Tandis que les adultes s’adonnent aux conversations emplies de trop de science,

Où ils bouquinent,

Des journaux aux pages dramatiques,

Sur ces visages où toutes choses se devinent,

De ces âmes trop abouliques.

Au jusant,

Il y a du rêve d’espoir,

Que la mer emporte,

Et lentement, fuis le soleil et viens le soir,

Et tous ses désirs que les embruns emportent,

Je ne sais où par un pareil temps,

Puis l’océan qui maintenant s’endort,

Déjà minuit où je m’imagine là traînant,

Le long de ce port,

Seul… Au jusant.

Le 12/12/81

Mon rêve

Je vais vous confier mon rêve,

Mais pas n’importe lequel,

Gardez ce que je vous révèle,

Avant que l’histoire ne s’achève.

Mon plus grand espoir,

N’est même pas pour moi,

Mais c’est pour vous que ce soir,

S’échappe en mots ma foi.

J’aimerais tant,

Voir dans vos cœurs battants,

Inondé la paix,

Et la stabilité.

Vous voir tous deux unis,

Par des liens solides,

À jamais réunis,

Dans une vie candide.

Plus de querelles,

Mais que de l’amour,

Qui est là et vous scelle,

Les frères pour toujours.

Dans vos cœurs, plus de place à la haine,

Et plus d’inconsolables peines,

Seulement de la confiance,

Pour oublier l’errance.

Vos combats vous auront rendus si fort,

Que vous serez invincibles,

N’ayez pas peur de devoir faire des efforts,

Car vous atteindrez encore votre cible.

Prenez de moi la force et la bienveillance,

Prends de ton père, Léo, le courage,

Et toi Aron prend le talent et oublie l’absence,

Vous apprendrez à nous pardonner avec l’âge.

N’oubliez jamais les valeurs,

Que j’ai voulu ancrée dans vos cœurs,

Oubliez la peur et nos erreurs,

Et montrez à tous votre valeur.

Votre bonheur, mes gars, c’est ça mon plus grand rêve.