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"Reflet du clair-obscur" offre une introspection profonde dans l’âme et les émotions de
Camille Boudinot. Dans ce recueil, l’auteur explore ses chutes et ses aspirations à travers des textes empreints de sincérité. Avec un style lyrique, il aborde des thèmes universels tels que l’amour, la fatalité de l’existence et les combats que tout être vivant doit affronter. Chaque poème révèle ses observations sur la nature et les comportements des humains qui l’entourent.
A PROPOS DE L'AUTRICE
Depuis son enfance,
Camille Boudinot est fasciné par l’odeur du papier. Cette fascination ne l’a jamais quitté et l’a poussé à réaliser son désir d’écrire et de créer des œuvres poétiques.
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Camille Boudinot
Reflet du clair-obscur
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Camille Boudinot
ISBN : 979-10-422-2948-1
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Un service à demander, repasser mes vices
Servant au dandy, tant il sert sévices
Au mendiant diamant enterré sous parvis.
Je n’y loge point, et en appoint, je suis servi.
De bonté point il manque alors
Je mâche mots, en beauté
Pour vous les devoirs, au nom
De l’embonpoint pointilleux poète que je suis.
Expressément, ainsi obligé, en ces lieux
De donner, à-coups et par à-coups de merci,
Toute gratitude étant mienne, au prix
De délicieux sourires des petites souris comme amies
À qui mes premières discrètes demandes,
En lumière, mandantes ont su pour l’éternité
Les garder en rictus et en secret.
Sous cette bleue enseigne d’accueil rouge,
En chemin de croix, je trouve de tout et en couleur.
À l’heure du bonheur d’ailleurs,
Je trouve sourires, rires et charmeuses rieuses.
C’est d’une verve perceuse qu’elles me piquent,
Que précieuses sont leurs voix, pour moi,
Sur cette voie où je m’engage pour toutes les retrouver.
Ces visages gaiement propices aux faveurs
De sages gaietés envisagées comme première monnaie
D’échanges en sourires radieux.
Je m’y plais, et à jamais, je m’en souviendrai
De ces petits bonheurs, ici, avec vous partagés.
C’est un primaire arc, non en ciel, non en sel,
Que je demande et que ciel
Sur crâne m’amène à mère couturière.
Gracieuse en pourpre pourpoint fleurit et esthétique
À l’écoute des sartoriales demandes mendiées.
Je recherche poétique beauté en chacun de mes péchés,
Elle m’offre beauté poésie en réponse à mes envies.
À spéculer de trop et trop paresseux pour panser,
J’effiloche mes songes et découds ma pensée.
Qu’importe, son armure en sergé lisse
Encaisse les pressions et coupe court,
Ou long le fil conducteur de l’emmanchure
Primaire de ma réflexion hachurée.
Par cette ouverture, j’y passe tête,
En encolure, j’imagine le reste
Et déjà en reste je suis, j’ai gagné un galon,
Celui de la confiance enrubannée,
À la lisière de la trame de cette femme,
Maintes fois partagées
En cœur, en nature, en écrits et en été.
Du haut de ces collines de velours vertes, côtelées,
Du plus profond des turquoises bleu ardoise
Qui tapissent mes yeux océans,
J’aperçois ce lendemain satiné, au couché rouge orangé
De ce soleil qui lie, brode et irise un avenir coloré.
C’est ma couturière arc-en-ciel qui me le dit
Ces trois primaires couleurs sont à aimer
Mais n’en reste-t-il point d’autres à ganser ?
C’est ma fourrure, mon poil, ma coiffure
Fourre-tout de ma fureur de vivre et de la faire vivre.
Ce pedigree dont je suis fier, qu’en crinière,
Soyeux ou félin, que je revêts du soir au matin,
Ne me fasse que me plaire, au-devant
De l’argenté reflet d’eau ou de feu bleuté.
Aux premières lueurs de l’aube d’hiver ou d’été
Je suis inspiré aux compte-gouttes projetés,
Du jet contrôlé qui remplit le bol de mes mains,
Et qui en obole me réveille
Au contact de ma peau de caucasien.
De quelles inspirations je parle ?
De celles d’un chemin emprunté
Depuis peu une fois par mois,
Pour les soins que dis-je, la toilette
De ce grand être canin.
Si j’y vais, c’est qu’ici gît le deuil d’ignorance,
Balayé comme ces mèches platine d’été.
Cette structure me plaît, tel l’écrin châtain
Chapeau naturel porté depuis né.
Je confie volontiers mon apparat, mes idées effilées
Et mes éclaircies envies à la tenancière de ce paradis.
Où en primales instances ce fut enfer,
Que de ne pas voir par rire, par radis, ne rit
Quelle beauté je suis quand entre ses mains je luis.
Quel mal a pris ce mâle malappris
Et malhabile d’habilement apprendre
À ses dépens qu’il est mal d’être pris
La main dans le sac.
Il est grossier, rarement,
Mais l’est quand même, mâle surtout,
Il s’y habille au moment du printemps
Les insultes sont son chant
Surtout lors de l’accouplement.
C’est un mal aussitôt pris aussi tôt
Mâle, tu auras appris.
Il n’est rare que de ne jamais s’imposer
Par les mots si vos maux sont incomparables
Alors le mal a appris qu’il ne sévit plus
Où lui-même n’est que mâle malappris.
Qu’ai-je appris de mon mâle ?
Malle fourre-tout ou apprentissage appris
Ne fait de mal qu’à soi-même.
Et le prouver aux autres c’est le chemin
Pour le dire : quel mal t’as pris de ce mâle
D’en faire un ennemi il est fort cet animal
Et de toi ce qu’il veut, c’est tout le mal que tu cherchais.
Poète je suis et Po ma ville poétique.
Ici être poète ou poétique me parait
Bien habité pour celui que je suis
En poésie, poète pardi !
C’est un paradis perdu en été
Et paisiblement retrouvé l’année d’après
Que lignes fines me confirment
Au régime de timidité.
Quelle commodité pesante, cette culpabilité
Prenante et apeurante, je conseille
De s’en débarrasser en verve et en verbe
En gerbe et fleurie, assombrie au gré
Des idées noires ou colorées de sentiments
Bien pesés. Je noircis l’idée de ne pas être qui je suis
Ici poète en poésie effleurant vos envies d’écoute attentive
Toute relative à cette phrase pleine d’emphase.
Avec vous partagée cette poésie est remerciée
Le poète éveillé, lui le dit aussi, merci de m’avoir écouté.
Rayonnante tu es de bon matin,
Iridescente tu es le midi
Et touchée d’orangé le soir
Tu t’en vas te coucher.
Du matin, à midi ou à la nuitée tombante
Tu m’éclaires le chemin, rassurante
Tu le fais avec le sourire à chaque fois que je te vois.