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Errant pas à pas dans le monde de Fada où le rire est au nez ce que la larme est à l’œil, ces texticules, à la fois concrets et métaphoriques, invitent à une exploration poétique à travers leurs correspondances absurdes. Gravés dans le vent, ils creusent, hors du temps, les sillons entre les lignes du front de l’auteur, à la recherche constante du mot juste.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Poète, compositeur et chanteur du groupe rock et folk « Le Beat Onyo Experience »,
Bernard Burdallet est aussi créateur d’œuvres décoratives abstraites. Il voue un amour fou à Jacques Prévert, ainsi qu’une admiration libre et sans bornes à Dada qui aurait pu dire : « Moins je me connais, mieux je me porte. »
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Seitenzahl: 27
Bernard Burdallet
Texticules et xcitations
La vie en prose, sons et lumières
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Bernard Burdallet
ISBN : 979-10-422-3614-4
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Deux prises orales par jour (un texticule matin et soir) 8 jours par semaine.
En cas d’effets désirables constatés et si ça vous excite, dépassez la dose prescrite…
« C’est toujours les autres qui meurent »1
Bernard burdallet
300.000 ansaprèshomo sapiens, 2024 d’apr. J.-C.
Certaines personnes sentent la pluie d’autres sont juste mouillées.
Dylan
Non mais t’as vu ce qui tombe
Y’a pas photo
Vaut mieux qu’on dorme
Encore un peu
Qu’il pleuve aujourd’hui
Qu’un jour où il fait beau
Et mouillent toutes ces choses
Qui tombent à l’eau Houston
Allo non mais allo quoi
T’as vu ce qui tombe y’a pas photo
Vaut mieux qu’on dorme encore
Un peu
Qu’il pleuve aujourd’hui
Qu’un jour où il fait beau et chaud
Un jour où je te dirais
Allez ouste bouge de là et mets tes hauts.
Allez bouge de là et mets tes bas résille avant qu’il ne retombe des cordes à couper au couteau ne se brisent les eaux vaut mieux qu’on sorte les vélos et rouillent les baleines des parapluies perdus.
Caressant le corps
En S du boa d’Alice
Je matais deux déesses garées en double file
Devant l’entrée du zoo deux molosses du genre
Danger maousse si t’es pas clean
Et les be bop à Lula
Dompteuse de colombes albinos au bar des oiseaux
Princesse miaou des ondes alpha
Du rock’n’roll animal de Nova
Caressant le corps en S dis-je
Du boa d’Alice
Je matais deux déesses en Levis rose
Devant l’entrée du zoo deux beaux gosses
Du genre Elvis en 56
Et les Be bop à Lula
Dompteuse de colombes albinos au bar des oiseaux
Muse zazou parmi les sioux et les matous
Des nuits zébrées de Nova.