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"Touriste de l’existence" est un recueil de soixante-neuf poèmes lyriques qui mettent en lumière le vécu d’un auteur atypique. Ils invitent le lecteur à un voyage poétique où l’onirique côtoie le quotidien, et où la finesse des mots se mêle à la complexité des émotions. Chaque vers, empreint de mélancolie et de vitalité, révèle la profondeur de la sensibilité humaine.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Hugo Sol considère la littérature comme un instrument thérapeutique. À travers Touriste de l’existence, il partage une vision introspective du monde.
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Seitenzahl: 27
Hugo Sol
Touriste de l’existence
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Hugo Sol
ISBN : 979-10-422-4430-9
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Veille jalousement sur ta poésie
Comme un oiseau protège son nid
Enfile un masque d’arlequin
Afin que quelques couleurs
Colorent la grisaille du quotidien
Sois une coccinelle
Qui se fiche des caprices des saisons
Demeure un papillon éphémère
Qui goûte chaque friandise
Comme si c’était la dernière
Et rêve jusqu’à ce que ton âme en crève !
Tout en déambulant sur la rivière de l’errance
Sois un touriste de l’existence.
J’écoute chanter le vent
Et pourtant le vent
Ne m’écoute plus chanter
Car je chante comme un oiseau blessé
Et cela fait pleurer le vent
Qui n’est pas d’humeur
À la mélancolie
Alors je chante tout seul
Pour moi et pour tous ceux
Qui aiment entendre chanter un oiseau
Un oiseau qui échangerait volontiers ses ailes
Pour s’aimer en peu plus
Soi-même.
Petit être de chair ! Petit être de sang !
Petit être de rêve ! Petit être d’argent !
Petit être qui tient dans la paume d’une main !
Adulte de demain, né des amours d’hier…
Petit être conçu ! Petit être adopté !
Petit être voulu ! Petit être fantasmé !
Petite vie légère ! Petite vie fragile à la larme facile,
Qui comme l’ondée ruisselle le long des joues
Petit être mystère ! Mystérieux car ses yeux sont le reflet de son âme
Où perle la malice !
Et son âme navigue, déjà sur la rivière
La rivière de la vie
Qui l’accueille dans son lit…
Dans un grand lit blanc comme un nuage
Deux petits êtres se parlent
Il s’agit d’un ours en peluche
Et d’une petite fille
Les deux êtres se racontent
Ils se dévoilent leurs craintes et espérances
Ils sont heureux…
Mais le bonheur ne s’impose pas
Il est simplement ici comme chez lui
Et pendant ce temps, de toutes petites poussières
Chutent sur leurs silhouettes
Qui brillent ! Dans le silence de la nuit…
Durant toutes les saisons
L’oiseau construit son nid
Patiemment et méticuleusement
Le volatile meuble son extérieur
Afin de meubler son intérieur
De pierres et de fleurs
Afin d’abreuver et nourrir
Le ventre de sa mélancolie
Qui est l’arc-en-ciel de son âme
L’arôme de son charme
L’élixir de sa vie
Sa plus belle homélie.
Je bois pour embrasser
Les lèvres de l’ivresse !
Mais j’ai perdu les lèvres
Délicieuses d’une femme…
Je n’ai pas entretenu
Le feu de l’amitié