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"Un écrin de nature" procède de la contemplation assidue de la nature, de sa faune et de sa flore, perçue et vécue comme une source inépuisable d’inspiration pour l’écriture. Ce recueil dévoile ces moments d’évasion en pleine nature, rythmés par des randonnées jusqu’à des altitudes vertigineuses, vers des destinations telles que le Pic du Caballeros, le Lac d’Ilhéou et le Plateau du Lisey. Ces lieux offrent des panoramas sublimes, préservés de toute civilisation, au cœur des majestueuses montagnes pyrénéennes.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Théophile Parangon a puisé son inspiration dans ses escapades en montagne pour composer ses poèmes. Son présent recueil, reflet de sa curiosité insatiable et de son attrait pour une multitude de sujets, présente une collection de poèmes explorant une vaste gamme de thématiques, tous aussi fascinants les uns que les autres.
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Seitenzahl: 20
Théophile Parangon
Un écrin de nature
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Théophile Parangon
ISBN : 979-10-422-2414-1
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Oh sable
Oh toi poussière d’été
Toi qui m’as vu rire et qui m’as vu pleurer
Toi qui as vu tant de marins échouer.
Oh sable
Oh toi poussière d’été,
Toi qui autrefois étais un rocher.
Toi qui disparais sous l’océan déchaîné.
Oh sable,
Oh toi poussière d’été.
Dans mon sablier, le temps s’est écoulé.
Un jour viendra où je te rejoindrai.
L’ours,
Force de la nature, capable d’attaquer, omnivore, il peut tout manger par n’importe quel temps.
Il peut hiberner un hiver entier, il dormira à poings fermés.
Entièrement isolé pour se protéger, attendant la douceur du printemps.
Quand les poissons descendront de la rivière, il se réveillera pour attaquer.
Un solitaire incarné, la force de l’ours réside dans sa tranquillité.
Le loup,
Plus rusé et plus sociable, vit dans la meute.
Plus rapide, plus endurant que l’ours mais moins fort.
Toujours cette volonté de prendre la place de l’alpha, créer l’émeute.
Alpha qui pour garder sa place de choix, fera usage de la ruse, sans répit, ni réconfort.
Le point commun de ces animaux, c’est qu’ils vivent dans la forêt, dans la montagne et ces cavernes oubliées.
Autrefois dans les Pyrénées, ils ont été chassés.
Leur seul péché, c’est de n’être pas des moutons bien nés.
Ce sont des parias qui ont dû quitter, la plaine et la campagne.
Quand je jouais de la guitare, près du chemin des cascades.
Il virevoltait au-dessus de moi, j’étais hagard.