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Des mots pour partager, pour transmettre et pour donner le goût de la poésie.
Un papillon sur mon épaule est un recueil de poésies, des moments de bonheurs simples, des mots qui volent et se posent sur l’Autre qui n’est, peut-être, qu’un autre moi-même. La poésie est une lettre d’amour adressée au monde disait Charlie Chaplin. Amour et partage, rêve et réalité, vivre et transmettre... J’écris avec les mots de tout le monde pour transmettre ma passion et donner le goût de la poésie à tous les âges de la vie mais, aussi, parce qu’écrire, c’est vivre éternellement et j’ai cette soif d’éternité dans la mémoire de ceux qui me sont chers. Tout ce qui est écrit continue de vivre dans l’absence, disait Louis Aragon.
Plongez-vous dans un recueil de poèmes qui dévoile un univers particulier, animé par la passion et la volonté de transmission et de mémoire de son auteure.
EXTRAIT
Ce soir, la lune est câline, je la regarde dans les yeux, elle me sourit. C’est l’heure exquise où ses reflets irisent ma peau. Mes mains ne sont plus que des coquilles de nacre sous la douce pâleur de sa lumière furtive.
Ce soir, la lune est coquine, elle flirte avec ma muse et joue avec ma plume. Le temps n’a de temps que ce moment de volupté où je me perds dans ses jeux d’ombres et de lumières. Dans ses caresses nocturnes, elle enferme tous mes mots emmêlés et je ne peux de ses caprices, l’en détourner.
Ce soir, la lune est mutine, elle annihile mes pensées et gèle mon imagination. Je suis sa captive.
Viens, me dit-elle, chercher le rêve, en mon sein, si bien gardé. Viens, je t’emmène sous la voûte céleste, au milieu de champs d’étoiles. Viens oublier la Terre dans mon voyage jusqu’au bout de la nuit. Viens rêver !
Ce soir la lune est magique...
À PROPOS DE L'AUTEUR
Bretonne de naissance, née au cœur de l’hiver 51 dans un joli coin du Finistère,
Monik Hascoët Medjédoub doit sa passion pour l’univers poétique aux contes et aux légendes du pays de son enfance. Aujourd’hui, lyonnaise de cœur depuis plus de cinquante ans et jeune retraitée, écrire est devenu son moteur du bien vieillir et sa liberté de vivre en poésie.
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Seitenzahl: 49
Monik Hascoët Medjédoub
Un papillon sur mon épaule
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Monik Hascoët Medjédoub
ISBN : 978-2-85113-719-7
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Du même auteur
Chez d’autres éditeurs
Aux Éditions Édilivre
JETS DE MOTS A VOUS DIRE (2015)
UN COIN DE CIEL BLEU (2105)
BAZ'ART DE MOTS (2016)
PAR CHEMINS DE VIE (2017)
Aux Editions Maïa
VERBA VOLANT, SCRIPTA MANENT (2018)
Préface
Je m’appelle Monique, un prénom que je n’ai pas choisi.
Mon père m’appelait « Mô » quand d’autres disaient « Momo », j’avoue que « Momo », je n’aime pas trop ! et que « Mô », même, si c’est un peu dur et bref, je le préfère et puis, c’est à mon Père que je dois ce petit, tout petit, nom. Cependant, quand il était en colère après moi, il criait « Monique » et là, il m’était prudent d’obéir sur le champ.
J’entendais, parfois, des Mone, des Moune, des Monie, des Monia, des Mona ou encore des Monica... Il n’y avait qu’à l’école que j’entendais, vraiment, le son de mon vrai nom.
C’est quand même étrange de vouloir changer le prénom de quelqu’un. Un petit nom, un diminutif, un surnom, c’est, sans aucun doute, une marque d’affection, une autre manière de dire « je t’aime »... Je devrais remercier toutes les personnes qui m’ont affublée d’un autre nom que le mien car je sais que c’est par amour, par amitié ou par tendresse.
Mon cher et tendre époux me dit, souvent, « Mamonette » ou « Ma Monette ». J’aime bien ! Je sais combien il met d’amour dans ce petit nom !
Pendant ma période active, mes collègues de travail, me surnommaient « Momone ». Bizarre, bizarre ! Momone ne serait-il pas le diminutif de Simone ? Je suis restée « Momone » pendant de longues années et maintenant, retraitée, ce surnom fait parti de mon passé.
Quand je demandais à mes enfants, petits, comment je m’appelais, ils répondaient « Maman » et j’avoue que c’est le plus joli nom qui existe et même quand je ne serai plus là, il existera toujours dans le cœur de mes enfants. Avec le temps, je suis devenue « Mamie ». Que c’est joli, tendre et doux « Mamie » dans les voix de mes petits-enfants, c’est une maman avec des cheveux blancs. Un petit nom que j’aime entendre, aujourd’hui. Un jour, peut-être, j’aurai un autre petit nom : « Grand Mamie »... oui, peut-être ? Mais, ce jour-là est encore loin...
Ma véritable identité est Monique Hascoët, mon nom de naissance, nom immuable, ainsi je suis venue au monde, ainsi, je le quitterai.
Hascoët, un nom breton qui signifierait « Bouclier de fer ». Mes ancêtres étaient, sans doute, des guerriers, des guerriers celtes. Je suis fière de mes origines.
Il y a quelques années, je suis devenue Monique Medjédoub, un mariage d’Orient et d’Occident, subtil mélange d’épices et d’odeur de galettes pur beurre mais sans jamais perdre mon identité première.
Aujourd’hui, en tant que poète et auteur, j’aurais pu signer mes livres, Monique Medjédoub mais je sentais fortement qu’il manquait ou qu’il manquerait, au fil du temps, une partie de moi, alors pourquoi pas Monique Hascoët Medjédoub ? Un peu long, j’en conviens, aisément, mais voilà, c’est moi !
Un vent venu de Bretagne m’a soufflé le joli prénom de Monik.
Je m’appelle Monik, un prénom breton, que j’ai choisi.
Le bonheur est comme un papillon :
plus on le poursuit et plus il nous échappe.
Mais si l’on s’intéresse à autre chose,
alors il vient se poser doucement sur notre épaule.
Henry David Thoreau
Je me nomme poète
Au-dessus du Poète
Il y a la Poésie
Cette langue des dieux
Et par-delà
L’imaginaire est Roi
J’étais le Commandeur
De ce domaine
Devenu mon Royaume
Je me rappelle
Les Mots et les Paroles
Je les traque
Et les retraque
Je les attrape
Puis je les perds
Je les rattrape
Puis les reperds
Ont-ils un sens
Ces Mots ?
Ces Paroles ?
Quelle importance
Leur nom est Amour
Et je me nomme Poète.
Andrée Chedid
Mon univers poétique
Entrez dans mon univers poétique,
JETS DE MOTS A VOUS DIRE
sous UN COIN DE CIEL BLEU
dans un BAZ'ART DE MOTS...
je vous emmène PAR CHEMINS DE VIE,
si vous le voulez bien, car même si
LES PAROLES S’ENVOLENT, LES ÉCRITS RESTENT,
c’est comme UN PAPILLON SUR MON EPAULE
que mon univers viendra à vous
pour apporter beaucoup d’amour,
de douceur, de tendresse,
d’espoir et de paix,
À L’OMBRE D’UN CERISIER EN FLEURS,
AU VENT DES MOTS...
Chacune de nos pensées, chacune de nos paroles crée l’avenir
Louise Hay
Des mots pour des maux, des mots dits, parfois maudits,
des mots ennemis, aussi, mais, avant tout, des mots amis
et vivre sans les mots, je ne puis !
Ma plume court sur le papier, jour et nuit, et avec ma sensibilité, elle raconte la vie. Elle est ma douce habitude dans mes moments de solitude.