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Suite de "Âme Sans Terre", "Voyage imaginaire de l’Âme sans terre" vous plonge dans les pérégrinations mentales ou non d’un « être » profondément libre, profondément sensible, profondément singulier, sans attache apparente. Cette « Âme », en quête d’un idéal qui paraît inatteignable, cherche sans cesse à dépasser les limites de sa propre existence pour vivre intensément et passionnément ses expériences. Plongez dans cette odyssée intérieure où chaque pas dévoile que la quête d’un idéal est le chemin vers une liberté insoupçonnée.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Toujours munie d’un carnet et d’un stylo pour capturer pensées, images et ressentis, l’écriture est pour
Céline Bulliard un exutoire, une catharsis. Sa poésie est une harmonie chantante de mots. Elle explore la littérature au quotidien et revisite la simplicité brute pour donner à ses textes une force essentielle et captiver davantage les lecteurs.
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Seitenzahl: 18
Céline Bulliard
Voyage imaginaire
de l’Âme sans terre
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Céline Bulliard
ISBN : 979-10-422-4152-0
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Des Moucharabieh
Peints sur papier
Devant mes yeux
Le Liban
Et l’Orient bigarré.
Je voyage
Du haut de l’escalier !
Je déguste
Un planteur bien serré.
Ça sent la vanille de Bourbon
Une fleur de tiaré
Dans mes cheveux tressés.
Y a tout Tahiti pavé
Sous mes pieds ?
Le lien
D’âme
Qui nous unit
Me pâme
Dans d’étranges paradis.
Une infinie quiétude
M’envahit
Quand je suis blottie
Dans ton antre rude
Mais sensuelle,
Chaude
Et simple.
J’accoste sur ton île,
Et je m’abandonne à ce rêve futile
Que je demeure ici prostrée
Pour l’éternité.
Dans ta jungle profonde et noire
Des oiseaux colorés me crient :
« Que ta solitude finisse ! »
Dans tes profonds abysses
Des poissons-chats prient
Avec de vieux grimoires.
Une Gorgone m’invite
À sucer ton vit.
Des murènes veillent
Jusqu’à mon réveil.
En capitaine de vaisseaux
Engloutis
Longtemps, j’ai espéré trouver
Un abri
Qui m’accueille
Entre ciel et eau,
Loin des écueils.
Tu es le pays
Où j’aurais aimé finir ma vie !
Je détruis mon corps
Pour que notre relation vive.
Mais je ne suis point naïve
Tu es loin d’être en or !
J’écris ma douleur
Avec ton encre de peur.
Je bois tes paroles,
Toi, tu joues avec mon malheur.