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Au souffle des temps anciens, Ylaiah et Ylaelle émergent comme deux créatures mi-femmes, mi-anges promettant de métamorphoser la terre en un jardin céleste. Leur lien avec la nature révèle un passé où leurs âmes dansaient dans les pétales, bien avant l’apparition des hommes. Entre les branches immuables de Zéyé, Ylaiah touche les cieux, s’élevant pour converser avec l’éternel. Il vous est présenté dans ces pages une ode envoûtante à la connexion entre le divin et le visible, où les destins s’entrelacent dans un ballet de magie et de mystère.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Hélène Cotinaud-Cohen aspire à l’universalisme et poursuit la noble quête de l’éradication du mal. En sa qualité de poétesse expérimentée, elle donne naissance à "Zéyé", un récit empreint de puissance, conçu pour élever les âmes vers des hauteurs inexplorées.
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Seitenzahl: 38
Hélène Cotinaud-Cohen
Zéyé
© Lys Bleu Éditions – Hélène Cotinaud-Cohen
ISBN : 979-10-422-3280-1
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Villégiature terrestre
Où croissent les regards,
D’autant que les cheveux
Sont là pour la surprise ;
Embouteillage d’anges
À chaque nouvelle heure ;
L’âme de Dieu est là,
Prête à se faire toucher.
Je vois dans les roseaux
Les perles de Vénus,
Les sédimentations
Sont toute créature ;
Et la forêt qui court
Ne sème pas d’éloges,
Seule l’âme de Dieu
Déploie ses tentacules.
Je veux toucher le ciel
Comme on touche un oiseau,
Je veux toucher les ailes
De l’ange rédempteur ;
Je toucherai la terre
Ainsi que sa raison,
Elle sera ma joie
Comme une eau bienfaitrice.
Que le royaume de Dieu
Répande sa lumière
Sur toute l’étendue
Du monde d’aujourd’hui,
Et je veux qu’il triomphe
De toute sa splendeur ;
Le monde le mérite,
Le monde est enfin prêt.
Bénédiction divine,
Ton front la recevra ;
Que tes mains la recueillent,
Et que tes bras la portent,
Que tes ongles sacrés
La reflètent toujours,
Que tes pieds, voyageuse,
Vibrent grâce à sa flamme.
Que ton dos, ton bassin,
Tes jambes décidées
Comprennent son message
Et son soin éternel,
Que tes larges épaules
Soutiennent son étoffe,
Que ta nuque dorée
Scintille à tout jamais.
Que ton visage humain
Connaisse le divin,
Que ton buste amoureux
Parle de sainteté,
Que ton langage ancien
Illumine les arbres,
Que ton ange gardien
Érige ta croyance.
L’âme rouge de Dieu,
Comme ces feuilles mortes,
Ou comme ces nuages
Au couchant silencieux ;
L’âme blanche de Dieu,
Comme ces magnolias ;
L’âme verte de Dieu,
Comme ces feuilles vierges.
L’âme bleue de ce Dieu
Méconnu et caché,
Comme ces cieux immenses
Qui ne sont que mystère ;
L’âme jaune de Dieu,
Comme le doux soleil,
Rayonne sur mon âme
À m’en faire pleurer.
Je toucherai ton âme,
Ô mon Dieu si discret,
Et là tout l’univers
Me sera signifié ;
Je toucherai ton âme,
Ô mon Dieu si sincère,
Et là tout l’univers
Me sera dévoilé.
Sur le chemin du ciel,
J’écoute les corneilles,
J’entends bien l’insolence
Qui dit leur liberté.
Sur le chemin du ciel,
Je marche simplement,
Et toute la nature
Accompagne ma foi.
Le génie de ma voix
Trouvera son écho
Dans les branches de l’arbre
Qui mène au Seigneur Dieu.
Le génie de ma voix
Trouvera son écho
Dans les branches de l’arbre
Qui mène au Seigneur Dieu.
Pose ta joue sur moi,
Car je ne peux t’aimer.
Écoute le feuillage
S’élever vers le ciel.
Écoute comme il danse
Et comme ses prières
Invitent les oiseaux
À danser avec lui.
Si tu crois au miracle,
Alors il aura lieu.
Caresse si tu veux
Mes hanches et mes reins ;
Que tes lèvres parcourent
Ma peau de jeune femme.
Mais laisse dans mon dos
Pousser mes ailes d’ange.
Laisse-moi m’envoler.
Laisse-moi m’envoler.
Laisse-moi respirer
L’air pur des cieux divins.
Laisse-moi exister
Selon mes propres lois,
Les lois que Dieu trouva
Pour mon être spécial.
Ô ciel, l’âme de Dieu,
Nous devons la sauver.
Laisse-moi voyager
Pour aller la rejoindre ;
Elle qui, si fragile,
A besoin de soutien ;
Laisse-moi m’occuper
De sa préservation.
Une biche apeurée
Prend la fuite au plus vite ;
Je sens l’âme de Dieu
Dans l’étrange animal.
Elle veut s’échapper
Se sentant repérée ;
Dans l’étrange animal
Je sens l’âme de Dieu.
Dans la nuit douce et calme,
Le Seigneur a parlé.
Il a pris sa besace
Et il s’en est allé.
Il est allé cueillir
De petites fleurs mauves
Qui reluisent la nuit
Et seulement la nuit.
Il les a déposées
Très délicatement
Sur les rebords en pierre
Du bas de ses fenêtres.
Lorsqu’elles auront toutes
Complètement séché,
La rivière sacrée
Les donnera au monde.
Le monde ne sera
Plus que le doux reflet
De ton âme éternelle,
De ton âme si belle.
Le monde ne sera
Plus que le doux secret
De ton âme de paix,
De ton âme d’amour.
Les yeux de tous les êtres
Seront comme un miroir,