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« Elle est sans conteste celle qui m’a donné Dans le cœur de mon âme ce beau parfum d’amour Ce parfum émanant de toute pureté Et qui s’ancre en moi et qui dure toujours ». « Méfions-nous des sables mouvants de la vie, Qui transforment les victimes en zombis ».
À PROPOS DE L'AUTEUR
Denis Lézin est issu d’une famille qui prône le travail acharné et l’honnêteté. Il se met à l’écriture grâce à un peintre-poète, un ami cher à son cœur. Aujourd’hui, afin de faire honneur à sa mémoire, il décide de perpétuer cet héritage inestimé en continuant à poétiser. À l’infini en est la concrétisation.
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Seitenzahl: 34
Denis Lezin
À l’infini
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Denis Lezin
ISBN : 979-10-422-1326-8
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Un gros bouquet de mimosa
Qui sont jolis qui sentent bon
C’est pour ma mie, mon Anita
Elle calme les pudibonds
Elle est le soleil de ma vie
Elle est mon sang elle est mon miel
Et je prends toujours son avis
Son jugement est essentiel
Des nuages blancs moutonneux
Parsèment un grand ciel bleu
Si bleu si calme précautionneux
Avec des doigts méticuleux
Mon Anita comme un chamois
Ce regard bleu ces yeux si doux
Tournait vers moi joli minois
Donnait aussi un avant-goût
J’aimais beaucoup me préparer
À l’avance d’abord l’Amour
Et la tendress’ à exprimer
Avec bonté avec humour
Je bâtirai un silence
Aussi grand que les oasis
Du bon Dieu de clairvoyance
J’en restais songeur ébahi
Je pris Anita dans mes bras
Pour nous baigner dans l’oasis
Je n’eus pas besoin de viagra
Elle attendit que j’agisse
J’avais mon ombre fidèle
Comme un chien qui vous suit partout
Je lui payais la gabelle
Ell’ suggéra broute-minou
Car nous aimions sentir nos corps
Comme des vagues ondulantes
Qui évoquent la Toison d’Or
Délicate succulente
Nous sommes allés nous sécher
Sur la dune blonde
Nous avions peur d’être empêchés
De ressentir des émotions
Je voyageais beaucoup sans sortir du bureau
La mappemonde découverte étalée
Malgré moi, mon imagination s’enflammait
Affranchie de l’espace je soignais les coraux
Je traversais les mers j’explorais les pays
Je suivais les fleuves je grimpais sur les monts
J’admirais les volcans je pêchais le saumon
Les déserts sinueux et les temples détruits
Rien ne me rebutait j’étais l’explorateur
Avide d’épisodes burlesques ou dangereux
Examinant toute chose et tout enjeu
J’apprenais vite et bien j’étais révélateur
Aux yeux du souvenir que le monde est géant
Et sur la mappemond’ que le monde est petit
J’avais fait plusieurs fois le voyage interdit
Qui du soir au matin irise l’océan
Mais sur ce monde en fleurs, j’ai fait verser la pluie
J’observais les nuages grossissant les rivières
Les poissons argentés les zones hospitalières
Tout ce qui est créé tout ce qui est détruit
Car le temps n’attend pas, il n’a pas le temps lui
Et partout, il survol’ les ruines du passé
Mais l’homme ne craint pas de se voir dépassé
Il crée la vie et tout ce qui reluit
Osant braver tous les défis et menaces
Avec la mer à boir’ tête contre les murs
Refusant d’acquitter des maisons dégueulasses
Et lançant son dédain comme une enluminure
Il relève les murs et il les embellit
Il crée des monuments qu’il orne de statues
Il défie le malheur il défie la chienlit
Et les mésaventures il a tout combattu
Rien ne peut l’arrêter il est une fourmi
Il va en s’acharnant solitaire et multiple
C’est son chemin de croix et c’est son infini
Son génie créateur n’est toujours pas lisible
Il enfonce ses doigts il malaxe la terre
Il extrait des cailloux qui sont larmes de sang
Il extrait des diamants qui sont un pur mystère
Certains le croient vulguair’ c’est qu’il est trop puissant
J’ai pris un vol à l’étalage pour me rendre
À Madrid je me suis retrouvé en prison psychodrame
Moi je voulais comprendr’ pour pouvoir me détendre
Ma vie ouvrant mon cœur pour pouvoir vous pourfendre
J’ai pris un vol à main armée pour aller à
Athènes mais là-bas ils avaient oublié