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Si le public en veut, je les sors dare-dare… est un recueil de poèmes, fruit du vécu de Denis Lézin. Ce texte émouvant décrit ses amours, ses désamours, ses espoirs, ses déceptions, ses combats et ses explorations. Ces poèmes le dépeignent fidèlement et reflètent les diverses phases de sa vie, son attachement à son idéal, ses valeurs et ses limites.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Denis Lézin est issu d’une famille qui prône le travail acharné et l’honnêteté. Il se met à l’écriture grâce à un peintre-poète, un ami cher à son cœur. Aujourd’hui, afin de faire honneur à sa mémoire, il décide de perpétuer cet héritage inestimé en continuant à poétiser.
Si le public en veut, je les sors dare-dare… en est la concrétisation.
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Seitenzahl: 53
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Denis Lézin
Si le public en veut,
je les sors dare-dare…
Recueil
© Le Lys Bleu Éditions – Denis Lézin
ISBN : 979-10-377-9093-4
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Vous m’avez tout donné vous m’avez révélé
Ce qu’est être poète
J’avais cherché naguère une définition
Je n’en ai point trouvé
Mais vous m’avez fait pleurer rire et chanter
Avec vos historiettes
Vous m’avez convaincu vous m’avez transformé
J’étais illettré
Inculte et sauvageon je me pris de passion
Pour les bibliothèques
Je me suis mis à lire avec application
Je devins cultivé
Je commençais alors une grande cueillette
De nouvelles idées
Or des idées nouvelles ça m’a régénéré
C’est sous votre houlette
Que mon cœur a grandi pour vous remercier
Avec mon épuisette
J’ai glané vos leçons avec grâce et passion
C’est l’Art qui fait l’Poète
Car l’Art fait l’équation le poète projette
Il ne faut rien omettre
Voici des fleurs offertes il faut concentration
Car c’est la création
Vous sortez le diable vauvert (vos vers) de leur cachette
Car vous êtes sorciers
Sur routes ou sur sentiers français ou bien métèque
Faut bien que je m’arrête
Dites, si c’était vrai !?
Si c’était vrai que mes filles m’aiment, et
Qu’elles pensent à moi avec un serrement de cœur
Si c’était vrai qu’elles me font confiance
Et n’ont point d’oreille pour écouter le doute
Si c’était vrai qu’elles éprouvent autant que moi
Le chagrin de la séparation
Si c’était vrai qu’avec un peu d’effort
Nous pouvons
Nous révéler nos mutuels trésors
Savourer le plaisir d’infinies découvertes
Richesse de l’esprit et pureté de l’âme
Si mes filles savaient comme mon cœur frémit
De joie, de peur et comme leur froideur
Ajoute à mes complexes
Si elles savaient tout cela elles viendraient à moi
Avec leurs bras ouverts et la joie dans les yeux
Si c’était vrai que mes filles ont besoin de moi
Ah ! Quel bonheur ce serait que d’être enfin utile
De donner mon Amour mes conseils
D’user mon expérience
De partager
Les joies les peines les espoirs les projets
D’être un Père qui Aime et qui est Aimé en retour
Parce que c’est tellement BEAU ! quand on croit que c’est VRAI !
À mes filles
J’ai rêvé sans doute…
Devant moi défilait la cohorte innombrable des morts de La Bataille.
Tous ceux qui, sans espoir de gagner, refusaient d’être des vaincus.
Ceux qui, pour ne pas laisser des copains dans la merde, y sont allés la partager.
Dans leur piteux état, en haillons, blêmes et ensanglantés, ils avançaient sans voir, drapés de majesté dans une procession irrépressible.
Je voyais la France s’arrêter tout d’un coup, immobile.
Le peuple français se figeait, et avec respect, se décoiffait pour observer une minute lourde de cinquante ans de silence.
J’ai rêvé sans doute…
Dièn Bièn Phù est tombé !
Le fracas des armes s’est tu.
L’écho s’en est perdu dans l’âme des vallées.
Les tombes se sont effacées.
Les héros ont été oubliés, devenus anonymes, comme un Soldat Inconnu dont on a un peu honte, comme d’un grand dadais, parent lointain qu’on cache.
Encore, n’ai-je parlé que des morts ! Mais les survivants ?
Ils n’étaient guère mieux lotis ! Sous-alimentés, hâves et décharnés, la vie, seule, à travers leurs traits tirés sous l’épuisante fatigue, se lisait dans leurs yeux enfiévrés d’une volonté au-delà de l’humain.
La lutte titanesque les abattit mais ne les défit point.
La Saga ne se raconte plus aux Enfants de la France, ce serait sacrilège !
Nos livres d’histoire sont soigneusement expurgés par des professeurs patelins et sournois.
Il convient, nous dit-on, de vivre avec son temps :
Semaine des trente-cinq heures, congés payés et Sécurité Sociale…
Avec des Droits plus forts que des obligations, lesquelles ne se trouvent plus qu’en Bourse.
Seuls, les Anciens, entre eux, avec des mots sculptés par la tourmente, perpétuent La Légende, mais on ne les écoute plus.
Pensez donc, ils radotent ! Ils emploient des mots baroques, étranges, singuliers, comme « Honneur », « Fidélité », « Devoir »…
Sont-ils devenus fous ?
Le 27/04/2004
Nota :pour mieux comprendre
Les pertes subies par la garnison française – 1500 tués et plus de 4000 blessés – ne purent pas être compensées par le renfort des 4306 hommes parachutés entre le 14 mars et le 6 mai.
Parmi ces renforts figuraient 789 hommes non parachutistesde toutes armes, volontaires pour combattre à Dièn Bièn Phù où ils seront largués, par petits paquets, à partir du 20 avril, le plus souvent de nuit, pour rejoindre leurs camarades de la garnison assiégée.
Ces parachutistes « d’un saut », tout au moins, les survivants de cette folle équipée, recevront un diplôme spécial de parachutage, puis un véritable brevet de parachutiste.
Observation : contrairement aux estimations pessimistes des états-majors, il n’y eut pas plus de casse parmi eux que parmi les professionnels du saut.
Lèvres douces aux baisers
Corps souple aux caresses
Fleur du pot délivrée
Comment t’aimer sans cesse
Lorsque l’aube se lève
Déjà sortant d’un rêve
J’admire toute grâce
Ton art parfait qui m’enlace
Plus rien ne m’embarrasse
Je pense t’offrir des fleurs
Tu me vois tu m’embrasses
Et je retiens mes pleurs
Et dans le soir venu
Tu oublies mes baisers
Je te regarde nue
Tu me laisses embrasé
Ton doux parfum de fleur
Qui embaume mon cœur
Efface tous mes pleurs
Et ôte mes rancœurs
Et ta main dans la mienne
Chantons la joie de vivre
Alors tu seras mienne
L’amour m’a rendu ivre
Ah ! Comme j’ai aimé
Cher ami