L’olivier des asprès - Denis Lézin - E-Book

L’olivier des asprès E-Book

Denis Lézin

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Beschreibung

Diane est une adolescente ayant découvert l’amour et ses plaisirs alors qu’elle n’était qu’une petite fille. Motivée par le désir qu’elle suscite chez ses proches, elle se laisse aller à ses pulsions et explore les limites de ses fantasmes. Son attrait naturel pour le sexe la fera vivre des expériences de tout genre, l’amenant à se confronter à de multiples pièges.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Pour Denis Lézin, l’écriture est le moyen d’exprimer ses émotions grâce à la magie des mots. Après la parution de "Si le public en veut, je les sors dare-dare... "et "À l’infini" aux éditions Le Lys Bleu, respectivement en 2023 et 2024, il continue à donner vie à ses idées à travers "L’olivier des asprès".

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Denis Lézin

L’olivier des asprès

Roman

© Lys Bleu Éditions – Denis Lézin

ISBN : 979-10-422-2944-3

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Les personnages et les situations de ces récits étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite.

Les chapitres de ces récits ne sont pas écrits dans l’ordre chronologique.

Toute écriture est une autopsychanalyse.

1

Je me trouvais à Sigean où une réunion de famille avait lieu pour l’anniversaire de je ne sais quel parent.

J’étais dans le jardin de devant où je vaquais à ne rien faire, lorsque Diane vient me dire bonjour.

« Tu sais, me dit-elle, il ne faut plus me toucher. »

Je levais un sourcil interrogateur.

« Oui, j’ai les seins qui poussent. »

« Ah, montre-moi ça. »

Diane, sans hésitation, déboutonna son chemisier et me montra sa poitrine d’où la pointe d’une cerise émergeait.

« Comme ils sont jolis ! dis-je, en tendant ma main pour caresser délicatement les tétons naissants de ses seins. Je vais leur faire un petit bisou ; mais pas ici. Ici, tout le monde peut nous voir. »

J’entraînais Diane dans le petit logement des Laborde. C’était une ancienne bergerie transformée en habitation.

Une fois entré dans la maison, je me dirigeais vers la chambre à coucher des enfants.

Les volets étaient fermés, mais une douce pénombre permettait de se voir, malgré tout, assez distinctement.

Je m’assis sur le lit en tapotant mes cuisses, je fis signe à Diane de s’y asseoir dessus.

Ce qu’elle fit délibérément.

D’un bras, j’entourai sa taille, de l’autre j’entrouvris largement son chemisier et caressais précautionneusement ses petits seins naissants.

En baissant la tête, j’embrassais un téton tout chaud, légèrement gonflé.

Avec un frissonnement, je sentis Diane s’alanguir sur mon bras.

J’en profitais pour l’allonger sur le lit et d’un même mouvement, je mis les genoux à terre sur le carrelage.

Diane ne bougeait pas, elle me regardait.

Je lui dis : « Tu dois avoir des petits poils qui poussent entre les jambes, maintenant, puisque tes seins grossissent ? Tu veux bien me les montrer ? »

Pas de réponse. Elle ne bougeait pas, elle me regardait.

Alors, attrapant le fond de sa jupe, je la fis remonter lentement. Tant et si bien que sa petite culotte blanche fut mise à découvert. Glissant mes mains sur ses hanches et tirant sur les élastiques de sa culotte, je la fis descendre jusqu’aux chevilles et l’enlevais.

Effectivement, un fin duvet de poils clairsemés me sauta aux yeux.

« Oh ! Comme ta quiqui est devenue belle ! »

Je ne pus m’empêcher de passer une main légère dans cette toison, la peignant soigneusement avec mes doigts, mais ce geste était inutile, il y en avait trop peu.

Cependant, je retirai de cette vue un immense plaisir.

Néanmoins, je n’allai pas plus avant, je ne voulais pas entrouvrir les lèvres de cette jolie vulve.

Je me contentais d’écarter les jambes de Diane, j’approchais mon visage pour mieux savourer les détails dans cette pénombre, afin de mieux me délecter de cette fascination grivoise, mais charmante.

Fascination qui va m’obséder le reste de ma vie durant.

Cette vision n’a rien d’obscène, rien d’impudique, en dépit des apparences.

C’est une image d’une innocence tellement pure, que j’en reste bouleversé jusqu’à mon âge actuel.

2

J’avais acheté une roulotte de camping, cela me permettait d’ignorer les hôtels.

J’y gagnais en indépendance.

À cette époque-là, on pouvait encore mettre sa caravane un peu n’importe où, à condition de ne pas gêner la circulation ni emprunter un terrain sans en demander l’autorisation à son propriétaire.

Cette année-là, j’avais installé ma caravane dans la garrigue, non loin de la mer, que l’on pouvait apercevoir en grimpant sur les collines. D’un côté la mer, de l’autre l’étang.

Moi, j’étais dans le domaine de Mattes, dont je connaissais le régisseur, et auquel j’avais demandé et obtenu l’autorisation de stationner dans la garrigue de ce domaine.

Je savais que Diane était partie en vacances avec deux copines, et je connaissais le camping où elles avaient planté leur tente. C’est moi qui l’avais suggéré devant leurs parents réunis en conseil avant leur départ.

Je me postais sur la plage, comme un vacancier, en espérant les y rencontrer.

C’est bien ce qui arriva. Je les vis arriver de loin et me faire soudain de grands gestes avec les bras, lorsqu’elles murent reconnu.

Nous nous baignâmes longuement, en jouant dans l’eau avec un ballon. Ensuite, séchage au soleil sur nos grandes serviettes étalées.

Ces demoiselles firent la grimace d’un air dégoutté, lorsque des traces blanchâtres apparurent sur leur peau.

Je leur expliquais alors qu’il s’agissait du sel contenu dans l’eau de mer, laquelle, en s’évaporant, laissait voir ces traces.

C’est très bon pour la peau, ça brûle toutes les impuretés qui y sont réparties. Ça l’assainit. Vous vous doucherez plus tard.

J’invitais tout ce petit monde au bistrot du coin, car il faisait très chaud. L’ombre nous fit du bien. Nous bavardâmes longuement de choses et d’autres, en sirotant nos boissons.

Puis l’heure ayant tourné, j’invitais cette petite troupe au restaurant. Le repas fut très gai, ces demoiselles n’ayant pas l’habitude de boire du vin, même modérément. Elles riaient de tout et de rien.

Enfin, je ramenais ces jeunes et jolies filles au camping, et je les fis rentrer chacune dans sa tente en leur faisant la bise. Cependant, je retins discrètement Diane avec moi.

Dans la caravane, les rideaux soigneusement tirés, nous écoutâmes la musique de la radio, en dégustant doucement un cocktail glacé.

Enfin, nous décidâmes de nous coucher.

Comme nous étions en maillot de bain, nous n’eûmes pas à nous déshabiller.

Nous nous sommes allongés dans le même lit, forcément, il n’y en avait qu’un seul. Nous nous tenions enlacés comme deux amoureux. Le fait de tenir Diane dans mes bras eut pour effet de me mettre en érection : je bandais comme un saint martyrisé !

Sous prétexte de chaleur, je me levais et ôtais mon maillot. Mon sexe aussitôt se dressa comme un diable qui sort de sa boîte.

Diane me regardait avec des yeux éberlués.

« C’est la première fois que tu en vois un ? Tu n’as jamais vu celui de ton père ou celui de tes frères ? »

Mouvement négatif et dégoutté de la tête de Diane.

« Prends-le dans ta main. N’aie pas peur, il ne va pas te mordre. »

Avec hésitation, Diane m’obéit.

« Écoute, c’est comme une souris blanche. C’est joli une souris blanche, tu la caresses doucement afin de l’apprivoiser. Vas-y, fais-le ! »

Sa main se fit douce et entama un effleurement de caresse suave.

Je ne la laissais pas continuer longtemps, car je sentais le plaisir monter en moi à toute vitesse.

Je l’embrassais longuement sur la bouche.

Elle ouvrit des yeux tout ronds d’étonnement, mais ne détourna pas la tête.

C’était la première fois que quelqu’un l’embrassait ainsi, fouillant sa bouche avec la langue, et elle commençait à en ressentir du plaisir.

Elle ferma ses yeux, pour mieux savourer ces sensations imprévues et ma foi, follement excitantes.

Lorsque nos langues se lièrent, je sentis Diane vibrer tout contre moi, et je vibrais à l’unisson.

Nous nous allongeâmes sur le lit.

Délicatement, je défis le petit soutien-gorge du maillot de bain de Diane, et caressais ses seins naissants, tout chauds, dont j’embrassais les tétons avec passion.

Je constatais alors qu’elle était réceptive à mes caresses et baisers, et qu’elle me les rendait. Cela m’encouragea.

Me reculant, je saisis le bas de son maillot de bain et le fis glisser jusqu’aux pieds, que j’embrassais délicatement. J’enlevais le maillot. Je me penchais ensuite vers son bas-ventre.

J’écartais alors ses jambes bronzées et musculeuses, que j’embrassais de petits bisous et qui se couvrirent de chair de poule, j’approchais lentement mon visage de ce petit buisson de poils clairs et me délectais à bader, cette fois dans la pleine lumière, cette vulve délicatement close. Je savourais cette vision adorable. Je ne la touchais pas, juste regarder.

Je sentais mon plaisir m’envahir. Prenant une main de Diane, je la posais sur ma verge tendue. Diane avait compris mon geste et me caressait délicatement.

Je n’eus que le temps de saisir un sopalin que je jetais sur sa main et le gland de mon sexe qui explosa aussitôt.

J’embrassais Diane sur la bouche en lui disant merci.

Je m’allongeai à son côté afin de reprendre le souffle.

Un peu plus tard, ayant repris ma place entre ses jambes ouvertes, me vient une idée. Ses lèvres intimes, fermées, je mouillais mon majeur et l’appliquais dessus, le faisant monter et descendre lentement. Je recommençais cette caresse avec application et délicatesse. Peu à peu, les lèvres s’entrebâillèrent, me livrant l’intérieur de ce sexe nacré comme une huître.

Au bout d’un certain temps, je vis apparaître la pointe du gland de son clitoris, qui sortait de son capuchon pour la première fois.

Émerveillé et enchanté, je le massais précautionneusement.

Enfin, n’y tenant plus, j’appliquais ma bouche sur ce petit organe. Diane s’arqua dans le lit en étouffant un vagissement, et soudain, elle jouit sur ma langue, sans avoir éjaculé.

J’étais radieux, elle aussi. De plus, elle était émerveillée de sa découverte !

C’était la première fois qu’elle jouissait !

Auparavant, elle avait ressenti beaucoup de plaisir, mais sans parvenir à l’orgasme, trop jeune encore.

Je repris ma place de façon à lui faire un baiser sur la bouche.

Diane se détendit lentement. Elle finit par s’endormir entre mes bras câlins.

Plus tard, je dis à Diane : « Tu sais, tu peux le faire toute seule, si tu en sens l’envie. »

« De quoi me parles-tu ? »

« De cette caresse que je t’ai faite tout à l’heure. Cela s’appelle la masturbation. Si tu en sens l’envie, tu peux te masturber toi-même. D’ailleurs, la masturbation se conjugue sous toutes les formes, tu peux être masturbée par un ou une partenaire. Il n’y a aucune honte à avoir. Rien n’est interdit à condition que ce soit voulu. »

« C’est la même chose pour les hommes, ce que tu m’as fait tout à l’heure, c’est également de la masturbation. Il n’y a rien de mal là-dedans. L’homme peut également se masturber lui-même ou être masturbé par une ou un partenaire. Rien n’est interdit à condition que ce soit consenti. »

« Par exemple, si tu en sens l’envie ou pire, le besoin, chez toi, dans ton lit, tu remontes ta nuisette, tu fermes les yeux, tu imagines que c’est moi, tu mouilles ton doigt et lentement, tu te caresses le sexe. Tu verras, c’est comme ce qui est arrivé tout à l’heure. Tu peux jouir. »

Les quinze jours que durèrent ces congés furent, pour moi et je l’espère pour Diane, féeriques, merveilleux.

Dans la journée, nous rejoignons les amies de Diane. Elles ne semblaient pas s’être rendu compte que Diane ne dormait pas dans sa tente, ou plutôt elles observaient une discrétion de bon aloi à cet égard.

Nous passions le temps sur la plage, à nager, à jouer au ballon, à faire de longues promenades sur la frange des vagues en discutant.

Le soir venu je les ramenais au camping où elles préparaient leur repas. Il y avait continuellement une animation nocturne pour passer la nuit.

Je trouvais toujours un prétexte pour conserver Diane avec moi.

Dans la caravane, nous répétions ce que nous avions fait la veille.

J’avais même rajouté une variante, au lieu de lui écarter les jambes, je lui avais demandé de poser ses pieds sur mes épaules. Ma tête servait d’écarteur et je pouvais rapprocher son sexe à ma convenance.

 

 

 

 

 

3

 

 

 

Oh ! Diane, ma Diane ! Si je l’avais pu, je t’aurais épousée. J’étais tellement épris de toi.

 

J’aimais caresser ta peau de miel, avec les contrastes opalescents des parties non bronzées à cause du maillot de bain. J’aimais aussi embrasser ta peau, elle avait un goût de pain d’épices qui me faisait rêver.

Tu ressemblais à France Gall, dont tu étais une fanatique admiratrice, et dont tu connaissais toutes les chansons par cœur.

Tes cheveux châtain clair que le soleil blondissait encadraient ton visage et descendaient sur tes épaules.

Ton visage parsemé de taches de rousseur te donnait un charme indéfinissable.

J’aimais te regarder dormir, et j’avais peur de t’éveiller rien qu’en posant mon regard sur toi.

J’adorais discourir avec toi et écouter tes réponses toujours intéressantes, parfois ironiques.

Tu puisais en moi ce que je savais et tu inventais le reste.

Tu avais tout de la noblesse.

Une finesse d’esprit, un geste élégant.

Tu étais magnétique.

Impossible de te toucher sans ressentir ce contact bienveillant.

Tu étais princesse d’un pays imaginaire et néanmoins bien réel.