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Déclinaison des choses qui nous animent au travers des époques et des générations avec une part intemporelle de ce que nous vivons. Passion, errance, liens qui nous unissent, quand la souffrance se mue en délivrance. Questionnement, béance, jour de chance, laissez-vous enivrer par cette danse. Au fil des pages, entrez dans ce voyage, en vous laissant bercer par le récit des différents âges.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Après avoir suivi des études littéraires,
Stéphanie Guilhou s’est spécialisée en Histoire de l’Art. Écrivant depuis de nombreuses années, elle puise son inspiration dans la musique. Elle a participé à l’organisation de concours de chant internationaux, ce qui est à l’origine de sa créativité en matière de poésie.
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Seitenzahl: 64
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Stéphanie Guilhou
Au fil du temps
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Stéphanie Guilhou
ISBN : 979-10-377-9867-1
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
À mes parents, ma sœur et Martin.
Dans cette foule remplie de gens
D’individus qui portent un nom
Tant d’inconnus que brasse le vent
M’emportent dans un tourbillon de questions
Je marche d’un pas si lent, le regard las comme plongé dans une vasque
Pour derrière un desk un jour ne plus porter le masque
Dans cette pièce où toute notre attitude nous est obligée
Jouer un rôle et être pourtant de nouveau abandonné
À quoi bon briller pour des couches de vernis social
Alors qu’au fond mon vœu le plus cher dans cet univers glacial
Est de trouver ma place et ne plus m’engourdir dans cet étrange bal
Si un jour je suis né c’est pour embrasser ma destinée
Sur cette terre, si belle il y a tant à faire, à vivre, aimer
J’aimerais qu’un jour en moi mon nom résonne
Et qu’enfin libéré à l’heure où le réveil sonne
J’aie trouvé en moi au plus profond, ce qui fait sens
Pour que mes journées soient guidées par ce qui de tout en chacun fait essence
Dans cette universalité, savoir que mes dons, mes talents sont déployés
Et que tout ce que j’ai pu cultiver
Puisse fructifier, car il y a tant à donner
J’aimerais tant trouver une place dans la société
Et redevenir celui que j’ai toujours été
Tant de choses qui nous ont conditionnés
De rêves irréalisés qu’on nous a fait porter
À faire bouillir la marmite, je suis tant fatigué
J’aimerais que les heures passées à travailler
Puissent prospérer et non seulement rentabiliser
Quand le temps devient de l’argent
Dans quelle dimension sont aspirés les gens ?
Compter les heures, finir à dix-neuf heures
Dix heures dans la journée à passer sans vraiment savoir où aller
Où donc est passé le bonheur ?
Si un jour je suis né c’est pour embrasser ma destinée
Sur cette terre, si belle il y a tant à faire, à vivre, aimer
J’aimerais qu’un jour en moi mon nom résonne
Et qu’enfin libéré à l’heure où le réveil sonne
J’aie trouvé en moi au plus profond, ce qui fait sens
Pour que mes journées soient guidées par ce qui de tout en chacun fait essence
Dans cette société si bien régulée
Où au moindre retard tout est perturbé
La douceur de l’Orient tend à me manquer
Et sur les quais où tout est si bien tracé
Me voici démuni de ma fantaisie, déboussolé, désorienté
Un singe en hiver, paradoxalement traversant un désert
Dans cette routine qui englue, tant de gens se sentent perdus
Des grands esprits, des box, des téléphones
Et pourtant je me sens si seul, l’on pourrait m’appeler Monsieur Personne
Cette fourmilière m’emporte dans ses tunnels de chiffres et de tablatures
Mais quand je vois ces oiseaux libres qui ont trouvé leurs voies, quand les temps sont durs
Nait en moi l’envie de m’envoler à nouveau, avec ce cœur pur
D’écouter les espoirs et les rêves qui dans mon enfance
Berçaient mes jours et illuminaient mon âme portée par ma douce innocence
Si un jour je suis né c’est pour embrasser ma destinée
Sur cette terre, si belle il y a tant à faire, à vivre, aimer
J’aimerais qu’un jour en moi mon nom résonne
Et qu’enfin libéré à l’heure où le réveil sonne
J’aie trouvé en moi au plus profond, ce qui fait sens
Pour que mes journées soient guidées par ce qui de tout en chacun fait essence
Dans cette valse immense, j’aimerais à mon tour entrer dans la danse
Me reconnaître dans mon propre miroir
Sans avoir à être connu pour me voir
De mon propre portrait être l’artiste, sans filtres, sans artifices
Et avec moi-même faire connaissance
Avant que quelqu’un fasse preuve de reconnaissance
Me dire merci, avec bienveillance et indulgence
De mes cendres flamboyer de ma renaissance
Finalement au fond de se perdre n’y a-t-il pas une chance ?
Quitter les sentiers battus, pré tracés depuis l’enfance
S’écouter, suivre son intuition, se faire confiance
Et ne plus écouter les paroles remplies de déchéances
Un jour je sais que j’arriverai avec mes envies à ne faire qu’un
Et sans chercher médailles, trophées, sommets, lune
Ou suite de leurs avides malheurs
Alors en ce vaste monde, libre et heureux
Je saurai enfin épanoui où est ma place
Donner et recevoir seront l’œuvre qui se déploiera de la préface
Et en une croix enlaceront sûrs et rebelles être et avoir
Si un jour je suis né c’est pour embrasser ma destinée
Sur cette terre, si belle il y a tant à faire, à vivre, aimer
J’aimerais qu’un jour en moi mon nom résonne
Et qu’enfin libéré à l’heure où le réveil sonne
J’aie trouvé en moi au plus profond, ce qui fait sens
Pour que mes journées soient guidées par ce qui de tout en chacun fait essence
Quand réhumanisé je serai digne telle une personne
Moi-même avec mes mots qui aiment et qui sonnent
Sans bruits, sans être ébloui à la belle heure et la tête pleine de couleurs
Alors auprès de chacun, je pourrai tendre ma main
Et ce jour-là je saurai que je suis devenu quelqu’un
Ce n’est ni le premier, ni le meilleur, ni même un bourreau des cœurs
Dans la rue, les femmes ne se retournent pas dessus
Dans une salle comble il passe inaperçu
Mais il a dans son cœur cette si belle lueur
Qui est le ferment d’un feu flamboyant
Cette passion, cette vie, cette joie, cette catharsis
C’est à travers ses chansons que son bonheur jaillit
Quand il monte sur scène, et que de sa voix claire
Il partage tous ses airs
C’est par ses notes, ses mots, sa vibration, ses gestes, qu’il donne à son public, qu’il partage, et qu’il aime
Mais voilà que tant d’émotions, tant de fougue et de dons à foison
Ne peuvent en toucher certains plus que de raison
Ce n’est pas très rock’n’roll de se faire traiter de casserole
Mais qu’importent les bémols il est comme un rossignol
Fi des moqueries, des rires, et des jurons
Il vit sa passion, il s’éclate et il sait que c’est bon
Il sait que le talent se forge avec le temps
Il croit en son rêve, son don, son élan
Rayonnant sous les projecteurs étincelants il aimerait
Que chacun de ces moments dure éternellement
Ce sont ses sentiments, son être, son histoire qui coulent dans son sang
Et essentiellement, naturellement en chantant il se sent vivant
Qui est le plus fou, celui qui se moque ou celui qui s’en fout
Il faut du courage, pour montrer son visage
Et pendant que certains dans l’ombre rient, lui libre et imparfait il vit
Empreint de lumière, même si ce n’est qu’éphémère
Ce moment, cet absolu aura valu
Le coup d’être vécu
Il aura été bien sage de n’avoir écouté ces tristes personnages