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Carnet de voyage poétique, Liban – Phœnix du levant convie le lecteur à explorer le Liban au travers de poèmes illustrés par
Stéphanie Guilhou. Ayant séjourné à Beyrouth pour une mission humanitaire en 2010, l’auteure transpose dans cet ouvrage les rencontres, les témoignages recueillis, les paysages traversés, les tranches de vies croisées, les pages d’histoires indélébiles… Une invitation à flâner dans les rues de Beyrouth, à se laisser porter par des saveurs sucrées et par des effluves de fleurs d’oranger ou encore à découvrir le peuple libanais.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Après avoir suivi des études littéraires,
Stéphanie Guilhou s’est spécialisée en Histoire de l’Art. Écrivant depuis de nombreuses années, elle puise son inspiration dans la musique. Elle a participé à l’organisation de concours de chant internationaux, ce qui est à l’origine de sa créativité en matière de poésie.
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Seitenzahl: 36
Stéphanie Guilhou
Liban
Phœnix du levant
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Stéphanie Guilhou
ISBN : 979-10-422-4134-6
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Au projet Karawan et à nos boys.
Photo de couverture : photographie prise par l’auteure au printemps 2010 à partir de la rue El Maraad (quartier de la place de l’étoile, créée par les Français dans les années 1920, entièrement détruite par les 16 années de la guerre civile libanaise et reconstruite dans les années 2000 par Solidere). En arrière-plan la mosquée Mohammad Al Amine (mosquée moderne d’inspiration ottomane inaugurée en 2008) et la cathédrale maronite Saint-Georges des maronites (église de style néo-classique, siège de la métropole grecque orthodoxe, construite en 1884, endommagée et pillée durant la guerre et restaurée en 1997). À leurs pieds se situent les ruines antiques du forum de Beyrouth, détruites par un titanesque séisme en 551 apr. J.-C.
Copyright : Stéphanie Guilhou.
Dessins réalisés par Stéphanie Guilhou.
C’est avec beaucoup de joie que j’ai entamé l’écriture de la préface de cet ouvrage. En tant que Franco-Libanaise, cette œuvre m’a particulièrement touchée.
Contradiction, ambiguïté, complexité. Ce sont les mots qui reviennent le plus souvent pour décrire le Liban. Combien d’experts en sciences politiques, en géopolitique, en sociologie et bien d’autres disciplines ont tenté de saisir ce pays, son importance, son histoire, ses souffrances ? Mais c’est à travers ce recueil de poèmes que Stéphanie, avec beaucoup de réalisme, va décrire l’essentiel. C’est à la poésie qu’elle a recours pour le faire. Les dessins rappellent les carnets de voyage et relatent les différentes dimensions qui font le pays des cèdres. Des scènes du quotidien sont décrites dans des lieux inédits, où des personnages, des paysages, des objets, des symboles offrent une approche unique de ce pays. « Douceur », « Mystère », « Générations », « Nuits de fête », « Les cèdres » sont autant d’éléments qui, par leur choix, nous font faire un tour sensoriel, géographique et humain de ce pays. Si les images, la poésie et les dessins de cet ouvrage dévoilent la diversité des lieux et des facettes du Liban, ils témoignent surtout de la profonde compréhension de Stéphanie pour notre pays. C’est son vécu et ses ressentis personnels, bien sûr, qu’elle nous restitue et nous fait partager. Mais au-delà d’une observation extérieure, Stéphanie réussit à s’adresser aux cœurs des Libanais. Ces états d’âme, ce sont aussi les nôtres, nous, Libanais, ce qui fait de cet ouvrage un lien d’échange et de révélation. À travers son regard extérieur empreint d’une sensibilité singulière, Stéphanie nous renvoie une image authentique de ce que nous sommes. Elle exprime avec une justesse rare les sentiments qui habitent nos cœurs.
En lisant ce livre, on ne peut s’empêcher de ressentir une certaine nostalgie, un désir profond de revivre les moments de volupté et de beauté que Stéphanie décrit avec tant de précision. C’est une œuvre qui nous rappelle la richesse de notre patrimoine, la diversité de nos paysages et la profondeur de notre culture.