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Le recueil "Confidences suivies de la valse des mots" se divise en deux segments distincts et captivants. La première partie, « Confidences », capture un éventail d’émotions tirées des expériences vécues par Riadh Lijimi, de l’enfance à l’âge adulte. La seconde, « La valse des mots », célèbre le plaisir jubilatoire de l’écriture grâce à une mosaïque de thèmes soigneusement variés.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Issu d’un milieu où l’on étudiait autant en français qu’en arabe,
Riadh Lijimi a découvert son zèle pour la poésie à l’université. Son ouvrage, Confidences suivies de la valse des mots, incarne la réalisation d’un rêve longtemps chéri. Pour lui, l’art poétique est plus qu’une passion ; il est une partie essentielle de sa vie.
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Seitenzahl: 40
Riadh Lijimi
Confidences
suivies de la valse des mots
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Riadh Lijimi
ISBN : 979-10-422-3514-7
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Sicca Veneria est le titre de mon troisième poème. Il s’agit en fait du nom romain de l’actuelle ville du kef (le kef) située au nord-ouest de la Tunisie.
Pourquoi ai-je attendu si longtemps pour publier enfin ce recueil de poèmes qui me tenaient à cœur ? Je ne saurais répondre à cette question en quelques mots. Je dirai tout simplement que le destin a voulu que les choses se passent ainsi. Et pourtant ! Combien de fois on m’a encouragé à le faire ? Et je vous mentirais si je vous disais le contraire. À chaque fois qu’on abordait le sujet, je refusais de m’y engager, invoquant une raison quelconque. En réalité, je voulais écrire et réécrire plus de textes, les retravailler, les peaufiner.
Dans ce même contexte, j’aimerais également que le lecteur, qui tiendra entre ses mains ce livre, sache au moins que – bien des années après avoir perdu certains de mes premiers manuscrits – j’ai dû faire un grand effort de mémoire pour me rappeler ces textes et les sauver, ainsi, de l’oubli, de ce naufrage du temps.
Ce n’était pas une mince affaire pour moi, car je ne voulais pas que mes premiers textes soient retouchés ; je voulais les conserver tels quels afin de demeurer fidèle à ma mémoire, à cette inspiration du passé, à ce premier jet qui les a « enfantés », pour ainsi dire.
Cet effort de mémoire était, pour moi, comme un parcours semé d’embûches. Car il ne m’était pas facile de remonter dans le passé, pour me mettre dans la peau de celui que j’étais il y a plus de trente ans et pouvoir, ainsi écrire ou réécrire des textes poétiques empreints de divers tons. Ces textes, que le cœur a inspirés et que l’imagination et le travail ont essayé de sculpter, font partie de la première partie de mon livre (ou premier recueil) intitulée « Confidences ».
La deuxième partie de mon œuvre (ou deuxième recueil) est révélatrice de cette jubilation des mots éprouvée au moment de l’écriture. En outre, les textes de « La valse des mots » marquent un retour du souffle poétique qui m’a abandonné depuis plusieurs années. Ce souffle poétique coïncide avec la réémergence de ce sentiment agréable que procure le plaisir d’écrire des poèmes, en effectuant à chaque fois un voyage à travers les mots.
Ce plaisir, me semble-t-il, ne peut être éprouvé par le lecteur s’il n’a pas au fond de lui le sens de l’esthétisme. J’entends par là cette émotion d’ordre esthétique dont avaient parlé Apollinaire et Reverdy.
Les théories de ces deux poètes, sur la création poétique, m’ont peut-être séduit quelque peu. J’avoue avoir été influencé par leur art poétique. Mais cette influence n’est que passagère, elle n’est pas vraiment profonde sur ma manière d’écrire. Car je sais bien que ce n’est pas avec des théories qu’on écrit des poèmes, mais avec son âme et surtout « avec des mots » comme l’a bien précisé Mallarmé.
Par ailleurs, s’il y a vraiment une influence perceptible dans mon livre, il faudrait peut-être la rechercher à travers ma lecture et ma relecture des œuvres de certains auteurs incontournables tels qu’Hugo, Baudelaire, Apollinaire, Prévert et d’autres grands poètes.
J’aimerais maintenant ajouter quelques mots concernant le phénomène de « mode ». En effet, cette idée de mode dans le domaine de l’art et, notamment, en poésie me paraît bizarre, déplacée, insensée. Baudelaire, dans son époque, était considéré comme un poète moderne. Tout comme apollinaire et Prévert dans leur(s) époque(s). Ces poètes et bien d’autres sont toujours modernes aujourd’hui et ils le resteront demain et après-demain.
Cette idée de modernité demeure donc relative, car peu importe que le poème soit « moderne » ou de facture classique, peu importe qu’il soit lyrique ou pathétique ; peu importe qu’il laisse le champ libre à l’expression de l’émotion esthétique ou à autre chose.
Ce qui est important, c’est qu’il puisse émouvoir, d’une manière ou d’une autre, le lecteur, qu’il soit poète ou non.