Escapade sur l'île de Nantes - Carine Choupinsky - E-Book

Escapade sur l'île de Nantes E-Book

Carine Choupinsky

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Beschreibung

Ils étaient juste heureux de se retrouver pour un après-midi ensemble… Ils devaient juste visiter l’incroyable site des Machines de l’île… Il y avait juste un simple détour à faire pour qu’Enzo dépose les clés à son frère…Juste ! Mais un QR code magique qu’ils n’auraient jamais dû découvrir va bouleverser cette journée… Et pour rentrer chez eux, Sasha l’instagrameuse, Louna la rêveuse, Mathis le geek et Enzo le sportif vont devoir mener l’enquête.Une escapade pleine de rebondissements à un rythme haletant avec la bande des Mels.

À PROPOS DE L'AUTRICE

Carine Choupinsky est née en 1975 en région parisienne. Depuis toute petite, elle écrit et amasse des idées dans des carnets. Mais ce n’est qu’en 2011, après s’être installée en banlieue nantaise et à la suite d’un congé parental qu’elle décide de faire de l’écriture son métier. Elle crée alors Astibouille en autoédition et publie des livres jeunesse interactifs et pédagogiques pour les enfants de quelques mois à quatorze ans. Avec seize livres à son actif dont plusieurs succès réimprimés, elle signe son premier roman jeunesse aux Éditions Alain Bargain. Elle commence ainsi une nouvelle aventure avec les quatre copains de la bande des Mels."

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Couverture

Page de titre

Cet ouvrage de pure fiction n’a d’autre ambition que de distraire le lecteur. Les événements relatés ainsi que les propos, les sentiments et les comportements des divers protagonistes n’ont aucun lien, ni de près ni de loin, avec la réalité et ont été imaginés de toutes pièces pour les besoins de l’intrigue. Toute ressemblance avec des personnes ou des situations existant ou ayant existé serait pure coïncidence.

Chapitre 1C’est parti !

Cling ! Centre-ville de Nantes. Arrêt Médiathèque.

Les portes du tram se referment. Louna, Sasha, Enzo et Mathis viennent de descendre et se bousculent joyeusement en traversant le parking Gloriette situé juste en face. Ils jouent entre les voitures et sillonnent les allées en chahutant.

Mathis, c’est celui que l’on va tout de suite repérer. Non qu’il soit extraverti – il est plutôt d’un tempérament discret – mais son look excentrique, étrange et décalé ne passe pas inaperçu. Aujourd’hui : veste rouge sur bas de survêt’. Il n’a peur de rien, Mathis !

Enzo se fait plutôt remarquer dans le style BG brun, grand et sportif au regard ténébreux et à la coupe undercut – long sur le dessus et court sur les côtés. Jovial et décontracté, son look classique jean/ tee-shirt uni passe plutôt inaperçu.

C’est Louna que ça ne dérange pas de passer inaperçue : timide, lunaire – comme l’annonce parfaitement son prénom – et de longs cheveux raides blond cendré, elle aimerait parfois disparaître à l’intérieur de son sweat, qu’elle porte quasiment tout le temps, été comme hiver. Naturelle et réservée, elle s’évade souvent dans ses multiples lectures… ou ses rêves.

Sasha, c’est tout l’inverse ! Dynamique et sophistiquée, tout en étant simple, elle est toujours à la pointe de la mode. Elle est aussi passionnée d’histoire et a toujours quelque chose à raconter ou à expliquer. C’est un peu la “cheffe” de leur team, la bande des Mels, pour les initiales de Mathis, Enzo, Louna et Sasha, évidemment.

Au départ, leur histoire est partie d’un groupe WhatsApp, les Els, qu’Enzo, Louna et Sasha ont créé peu après leur rencontre au festival de théâtre scolaire, Jeunes en scène, auquel ils ont participé il y a deux ans. Le M, c’est Mathis qui l’a ajouté, quelques mois après, quand il a rencontré Sasha, instagrameuse, sur Insta, justement ! Elle demandait une aide technique pour ses posts. Ils se sont tout de suite bien entendus. Mais lui, à l’inverse des trois autres, n’habite pas dans la métropole nantaise. Lui, il vit dans les beaux quartiers d’Île-de-France, à Neuilly, près de La Défense où travaille son père depuis que sa mère les a abandonnés pour retourner en Corée du Sud. Mais quand Sasha a su qu’il avait une tante et un oncle à Carquefou, elle a fait des pieds et des mains pour qu’il vienne l’aider « en direct ».

Et maintenant, ils sont là, parking Gloriette, en escapade dans Nantes et ses alentours. C’est ce qu’ils ont l’habitude de faire le temps d’un week-end ou pendant les vacances.

Sasha est loin devant tout le monde. Elle est déjà arrivée au rond-point situé au bout du parc de stationnement. Elle hurle :

— Vous savez que, d’ici peu, il y aura des centaines d’arbres à la place de ce parking ?

Et avant même d’attendre une quelconque réaction, elle prend le passage clouté et traverse la passerelle Victor-Schœlcher, qui enjambe la Loire pour arriver sur l’île de Nantes, juste devant le palais de justice. Elle commence alors une vidéo, pour son compte Insta, sur la réorganisation de la ville face au dérèglement climatique.

— Toujours aussi dynamique, lâche Mathis d’un ton impassible à Enzo.

— Pourquoi est-on descendu à l’arrêt Médiathèque ? demande Louna sans tenir compte des propos de Mathis. Il n’y avait pas plus près pour aller aux Machines de l’île ?

— D’autant plus que je vous avais dit, ajoute Enzo, que je devais passer à la cafétéria de la fac pour donner les clés à mon frère, avant le début de ses cours.

— L’organisation, c’est Sasha ! répond Mathis, un sourire en coin. Je crois qu’elle voulait absolument être devant le palais de justice pour faire son post.

Les trois amis la rejoignent sur les quais, de l’autre côté de la passerelle.

Chapitre 2Un bunker à Nantes !

Après cinq minutes de marche, ils se retrouvent tous les quatre sur le boulevard Léon-Bureau, un peu avant les Nefs, ces grandes halles industrielles de fer et de béton qui servaient, autrefois, à la construction des navires. Aujourd’hui, elles hébergent Les Machines de l’île, un espace d’exposition et d’animation touristique. Sasha se remet à piquer un sprint vers un bâtiment que l’on pourrait qualifier de…

— Bunker ! Un bunker en plein milieu de Nantes ? s’exclame Mathis.

Sasha gesticule du haut des marches d’accès au bunker :

— Oui, c’est le Blockhaus DY10 !

— Le quoi ?! rétorquent les autres en chœur.

Mais Mathis, qui n’est pas passionné d’histoire, a poursuivi son chemin. Il leur crie depuis l’angle du blockhaus, en faisant quelques pas dans la rue perpendiculaire, la rue La Noue-Bras-de-Fer :

— Ouah ! Il y a bien plus intéressant que ce vestige de guerre. Regardez-moi ce graff ! J’adore la voiture qui fonce droit vers le sol. Et les couleurs vives sont vraiment chouettes.

Le groupe l’a rejoint et chacun y va de son commentaire.

— Elle ne fonce pas, elle tombe avec les autres, explique Enzo en montrant les autres véhicules en arrière-plan.

— Non ! renchérit Sasha. Elle suit la ligne verte du Voyage à Nantes, celle qui permet de découvrir les monuments et œuvres d’art de la ville. Je crois d’ailleurs que La Ligne verte est le nom de l’œuvre…

— Moi, ça me fait peur, explique Louna qui s’est mise au ras de la fresque murale. On a l’impression que ces voitures vont nous tomber dessus !

Quant à Mathis, il est déjà parti ailleurs, vers le garde-corps d’un deuxième escalier d’accès au blockhaus, juste en face du graff :

— Ça aussi c’est sympa ! dit-il en montrant le dessin d’un chat et d’une bouteille de lait sur un morceau de carrelage.

Tous s’approchent, à nouveau.

— Trop mignooon… s’attendrit Louna. C’est davantage dans mon style !

— On dirait une publicité des années 50, interprète Sasha, toujours branchée “histoire”.

— Qu’est-ce que ça fait là ? s’interroge Enzo pragmatique.

— C’est une autre forme de street art, d’art de rue, un peu comme cette fresque de voitures, explique Mathis en poussant la branche de fougère qui cache une partie du carrelage.

— Oh ! Et ça ? questionne Louna en pointant du doigt un QR code caché par les branches. C’est aussi du street art ?

— Sans doute, annonce Mathis. Je sais que des artistes en font des œuvres d’art. Mais généralement, les QR codes servent plutôt à donner des informations complémentaires sur l’œuvre.

— Eh bien, essayons ! dit Sasha tout excitée en sortant son téléphone.

— Eh, les Mels ! bredouille Enzo. On ne peut pas faire ça après ? Je ne serai jamais à temps…

— Trop tard ! Sasha a déjà lancé l’application et scanné le QR code. Flash ! Éblouie, elle met son bras devant les yeux, puis le retire une fois la lueur passée.

— Oh ! dit-elle en se retournant. Louna ? Enzo ? Mathis ? Où êtes-vous ?

Elle pivote brusquement de droite à gauche. Et, dans le même temps, deux nouveaux éclairs : Louna et Enzo apparaissent alors devant elle.