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Les choix de vie constituent la trame de ce recueil de textes abordés suivant les thèmes philosophiques, spirituels et culturels, amoureux et romantiques, d’actualité et politiques, humoristiques et décalés. L’auteur s’attache à donner une vision critique, mais positive de grands sujets qui accompagnent notre société, et tente d’apporter sa contribution remplie d’espoir à un monde souvent désillusionné.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Laurent-René Bertrand exprime à travers la poésie le désir d’écrire qui dormait en lui. Ses mots traduisent sa sensibilité et nous plongent dans une quête effrénée des valeurs. Son univers est romantique, teinté d’une note d’humour, et traite de sujets universels.
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Seitenzahl: 60
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Laurent-René Bertrand
Je préfère mourir debout
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Laurent-René Bertrand
ISBN : 979-10-422-3844-5
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À ma chère et tendre amie
Madame Ludmila Varlamova,
Artiste- peintre
Son atelier
À Luda, que ferais-je sans toi ?
À tous mes amis français et russes
À tous ces inconnus croisés une fois
Qui habitat in adjutorio Altissimi, in protectione Dei caeli commorabitur.
Духовное толкование священного писания, это истина, которая освобождает.
Illustrations de Laurent-René Bertrand
Comme Zapata, je préfère mourir debout que vivre couché
C’est une question d’honneur, d’amour propre, de respect
Des principes qui sont le nerf conducteur de l’être et de sa dignité.
Toute la conviction, soutenue par une ferme raison ne peut
Se résoudre à abandonner ce qui tient l’individu debout.
Un renoncement, un non-dit, une malhonnêteté
vis-à-vis de sa personnalité propre n’est pas acceptable,
Ni imaginable. Une faiblesse dans l’exercice de la résistance,
Où seuls les héros peuvent faire front, est compréhensible.
Dans l’esprit, aucun prétexte, aucune justification ne peut tolérer
Une abdication de son jugement, de son être profond, de la raison
De son existence. Dans le cas contraire, l’individu ne peut plus se regarder
Dans un miroir. Sa vie devient pitoyable, il devient un pauvre hère.
Il devient la chose de celui ou de ceux qui ont forcé son abandon,
De ceux qui l’ont exigé et même au moyen de la force morale ou physique.
C’est-à-dire que la personne a été contrainte, soumise à une pression supérieure
À l’humainement supportable.
Ces êtres abominables qui osent défier la raison humaine et qui par une
Pensée machiavélique veulent assouvir l’individu pour leur jouissance perverse
de domination sont pire que des bêtes sauvages et doivent faire leur mea-culpa
et demander la miséricorde du Très-Haut.
Pour l’homme faible, son salut est dans la prière, l’abnégation et l’humilité ;
Il se signera, demandera l’absolution de son péché et s’il est sincère, Dieu dans
son infinie miséricorde lui accordera la rémission.
La vie ne peut se concevoir que dans un cadre romantique
C’est-à-dire avec ses aléas, ses hauts, ses bas, ses péripéties
Une vie qui ne serait qu’un long fleuve tranquille ne peut
Se matérialiser, elle ne serait simplement pas de ce monde.
L’homme a été voulu ainsi, incroyablement fort et résistant
À la fois faible, terriblement vulnérable, indivisible, mais
De la poussière il est venu, en poussière il retournera.
Par l’excellence de ses capacités mentales, sa ténacité,
à force de persévérance, il se hisse au niveau de la création.
Du moins, il le croit et ayant perdu tout sens d’humilité,
Se pense invulnérable, au point de défier les lois de la nature et
en somme la loi naturelle. Mais ce faisant, il se heurte à
quelque chose de plus grand que lui et la loi du hasard
ou des probabilités le ramène à plus de modestie.
L’homme naît fragile, il n’est qu’un petit bout
de quelque chose qui sort du ventre de sa maman
et ne peut subvenir seul à ses besoins, il a besoin
de beaucoup d’attention et de soin pour acquérir
longtemps après ses phases d’apprentissage, une
certaine autonomie.
C’est-à-dire que l’être humain, malgré sa force,
ses capacités, sa volonté sera toujours dépendant
d’un autre, des autres, suivant la devise : un pour tous
et tous pour un.
Quoi qu’il entreprenne ; son action, pour donner
du fruit, devra être la combinaison de plusieurs
facteurs, et ce faisant le plongera dans la grande
roue de la Fortune, elle-même soumise aux aléas
de la Providence.
Cette même Providence répond aux injonctions
du guide suprême, mais ce n’est pas la règle
Systématique, puisque le Créateur de toute vie
N’intervient pas à chaque instant dans le destin
de ses enfants, sauf cas précis, mais s’en remet
à la roue de la Fortune.
Une vie qui ne serait que répétitive sans option, sans
volonté de choix ne serait pas conforme à l’idée de
création, elle ne serait qu’un instrument inerte sans but,
sans objet, soit un vide, un néant.
L’idée de création a été insufflée et ce terme évoque la
production d’un souffle, et quand on dit souffle,
on n’est pas loin de se mettre en quête d’un souffle divin.
Même une fleur a reçu au moment de son éclosion, de sa
naissance, de son apparition dans ce monde matérialisé,
cristallisé dans sa forme physique, la dotation d’un principe
de vie, de développement et pour en venir au niveau
subatomique est constituée des mêmes atomes qu’un être vivant.
On peut ainsi en dire que chaque être, chaque plante,
Et même chaque chose, obéit à son programme de vie,
Mais pour un être humain avec la possibilité du libre-arbitre.
Le choix appartient donc à chaque individu, mais la liberté
d’action confère à l’intéressé le poids de sa propre
responsabilité. Il doit prendre, en conscience, sa vie en main
et est amené à prendre des décisions, qui orienteront sa vie
dans un sens ou un autre, en bien ou en mal.
Il doit suivre son chemin, conduire sa vie, écrire son histoire.
Il a été conçu comme çà et c’est son destin, il a quelque chose à
prouver et sa vie sera « une story ». Il rachètera par son vécu
par ses actions, bonnes ou mauvaises, sa compassion et sa
charité, le mérite de sa vie.
Quel vilain mot ! voilà il est lâché.
D’ailleurs lâcheté et lâché, n’est-ce pas la même racine ?
Il n’est point besoin de faire appel à Racine,
Maître des mots, pour y trouver une quelconque incongruité.
Qui baisse les yeux, parle d’un flot ininterrompu,
Pour masquer son sujet, en un mot, tourne autour du pot,
Batifole, tricote des dentelles pour mieux faire passer le morceau
Joue les ingénues, les mains moites, mais le verbe haut suspendu
Pour se moquer, diffamer, critiquer, mais jamais pour défendre
N’est pas fier en lui-même, mais vous le verriez, à vous y méprendre
Vous enrôler dans sa bande de ceux qui rient plus fort, se gaussent
De leur voisin, n’osant en aucun cas parler en son nom, mais se défausse.
Se cache derrière un qui énonce un propos affirmé, en un mot le meneur
Recroquevillé sous son ombre, acquiesçant à tout bout de champ
Pendu à ses lèvres, concentré pour n’y perdre ni miette ni bon plan
Pour entourlouper son prochain, lui jouer un bon tour, en guise de fossoyeur
Fossoyeur des bonnes idées, des bons sentiments, juste bon à trahir
Laisser périr le gentil, la femme faible et l’orphelin pour s’en sortir