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"Nos mains assemblées – Ode à la fraternité" se présente tel un requiem évoquant les valeurs éternelles qui ont marqué notre jeunesse, mais qui s'effacent peu à peu devant les impressions éphémères du moment. Ces valeurs perdues, exprimées avec poésie, explorent des thèmes universels et intemporels, qu'ils touchent à la vie culturelle, spirituelle ou à l'actualité. C'est également un appel à l'espoir, invitant à retrouver notre vitalité en nous affranchissant de nos conditionnements et des contraintes imposées, pour renouer avec la liberté et la joie du renouveau à venir.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Laurent-René Bertrand exprime à travers la poésie le désir d’écrire qui dormait en lui. Ses mots traduisent sa sensibilité et nous plongent dans une quête effrénée des valeurs. Son univers est romantique, teinté d'une note d'humour, et traite de sujets universels.
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Seitenzahl: 53
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Laurent-René Bertrand
Nos mains assemblées
Ode à la fraternité
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Laurent-René Bertrand
ISBN :979-10-422-2560-5
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À Ludmila, ma chère femme, pour son soutien
avec tout mon amour.
À mes parents qui seraient heureux d'apprendre.
À une certaine poétesse russe,
qui se reconnaîtra, qui m'a mis le pied à l'étrier
Accende lumen sensibus, infunde amorem cordibus, infirma nostri corporis virtute firmans perpeti.
Orate Frates ut meum ac vestrum sacrificium acceptabile fiat apud Deum Patrem omnipotentem.
Donne-moi un doigt, donne-moi deux doigts, puis un troisième
Donne-moi ta main dans ma main, en nos mains assemblées
Que nos mains expriment notre fraternité
Qu’elles soient remplies de notre amour bercées par l’antienne
Que ton esprit de vérité, de charité vienne nous réchauffer
Et nous combler d’une éternelle félicité
Que ton amour déborde dans nos veines
Jusqu’à faire mal, jusqu’à l’insatiable verveine
Car tu es l’infini de notre fini, l’engendré non pas créé
Puisse notre cœur s’engloutir dans l’océan de ta magnanimité,
Être submergé par le tsunami de ta bonté,
Que nos mains se joignent quand est prononcé ton nom
Trois mains, trois frères, tu es présent dans cette assemblée
Car tu es le prophète, le berger, le roi de la création.
L’état normal de l’homme n’est pas LA MALADIE
L’état normal de l’homme n’est pas LA GUERRE
L’état normal de l’homme n’est pas L’ENVIE, LA JALOUSIE
L’état normal de l’homme n’est pas LA VIOLENCE
N’est-il pas mieux de vivre dans LE CALME
N’est-il pas mieux de cultiver LA SAGESSE
N’est-il pas mieux de chercher LA CONFIANCE, LA PERSÉVÉRANCE
N’est-il pas mieux d’aider, réconforter dans LA TOLÉRANCE
La vie est courte, l’éternité longue et profonde, CHANGEZ
La vie est courte, l’éternité longue et profonde, EVOLUEZ
La vie est courte, l’éternité longue et profonde, RECONSIDEREZ
La vie est courte, l’éternité longue et profonde, PARDONNEZ
Ton choix est fait, tu seras GÉNÉREUX
Ton choix est fait, tu seras BIENVEILLANT
Ton choix est fait, tu seras ATTENTIF
Ton choix est fait, tu seras CHARITABLE
Je ne me shoote pas aux produits, aux substances,
Je pense qu’il y a mieux à faire, être plus positif
Ne pas vivre dans le désespoir, la destruction de soi
Peut-être ces pauvres gars n’ont pas eu le choix
Personne ne les a aidés, ils ont eu une enfance malheureuse
Ils ne sont pas nés dans une famille bourgeoise, heureuse et unie
C’est pas vraiment leur faute, c’est vrai
Mais pourquoi ce manque de sursaut de réaction,
N’ont-ils pas la force ?
Ou bien écœurés qu’ils sont dans la société où ils vivent
Se réfugient dans le désespoir, la décadence, la destruction et la mort
Mais pourquoi personne ne vient à leur aide pas un qui va dire, aider, montrer
Le chemin du rétablissement, de la guérison ?
C’est vrai que cette société, dans bien des aspects, semble écœurante ;
Mais si au cœur du mal, de la déchéance quelqu’un vient dans le genre abbé
Pierre ou Mère Teresa : « viens petit, ne reste pas là,
je t’emmènerais dans un endroit ou ton cœur se réchauffera, ton sang ne sera plus glacé, ton corps, tes bras ne seront plus percés de trous, de bleus, d’infections, menacé de pourrissement, gangrène…
Ça fait mal au cœur, çà vous prend la gorge, on a envie de crier, de hurler sa peine,
sa honte, son chagrin, tels qu’on est impuissant devant cette misère, ces bas-fonds, ces immondices, ces couloirs jonchés de seringues infectées, pleines de déchets, d’excréments…
Mais pourquoi personne ne peut rien ou si peu ?
Et même qu’ils font du mal, pourquoi tous ces politicards qui ne font rien et même qui sont les premiers clients de ces dealers, qui encouragent presque ce trafic
pour en profiter eux-mêmes, ou parfois pour en récolter de l’argent.
Et tous ces cols blancs qui pour oublier qu’ils n’ont pas le dernier coupé E
De Mercédès qui vient de sortir,
le dernier loft dans le quartier branché du
Marais, la maîtresse pour le plaisir,
se rendent au coin de la rue et par leur égoïsme effréné
ne se rendent pas compte qu’ils alimentent le marché
qui fera beaucoup de victimes parmi les accrocs
et parmi les revendeurs et au final la dégradation
de la société.
Pourquoi on laisse s’installer le vice, le chaos, la mort, dans les quartiers,
Pourquoi dans des villes comme Paris, Marseille, Nîmes, Lyon, Lille, Strasbourg on laisse
pourrir la vie, la vie des gens, des mères de famille, qui promènent leurs enfants
en poussette, des adolescents, adolescentes qui se prennent une balle perdue,
une bastos, et même dans les étages de son immeuble. Ces villes deviennent
Infréquentables.
Pourquoi on laisse s’installer la gangrène qui mine, qui ronge, qui apporte,
désespoir, haine, trahison, injustice, chaos et finalement la mort.
Pourquoi mon frère quand j’ai demandé ton aide, ta charité tu as marché sur ma main,
tu as marché sur ma tête avec tes souliers vernis,
tu m’as roué de coups de pied,
de coups de poing.
Je ne suis pas meilleur qu’un autre, je ne suis pas donneur de leçon je veux juste