Kyrian et le dragon rubis - Mickael Schuler - E-Book

Kyrian et le dragon rubis E-Book

Mickael Schuler

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Beschreibung

Les aventures du jeune magicien Kyrian pour vaincre les forces du mal.

Kyrian avait toujours pensé être un garçon ordinaire. Seulement, le jour de ses 18 ans, trois mages lui apprennent qu’il possède une aura magique exceptionnelle et l’emmènent dans la plus grande école de magie du royaume.
Dès son arrivée il se voit préparé à affronter les pires dangers du continent. Mais les cours dispensés par les professeurs lui suffiront-ils pour vaincre l’Empereur Noir ?
Avec ses camarades il se trouvera confronté à des menaces sans précédent.

Découvrez sans attendre le premier tome d'une saga fantasy prometteuse !

EXTRAIT

Il prit le paquet, l’ouvrit et y trouva un pull que sa mère avait tricoté pour lui ; il l’enfila tout de suite puis alla embrasser ses parents pour ce magnifique cadeau.
– Aujourd’hui tu ne feras pas le commerce, j’irai à ta place, toi tu iras voir les mages.
Même si Kyrian ne montrait aucun sentiment, il était fou de joie à l’idée d’être magicien. Une fois le déjeuner fini ils partirent tous les deux pour la ville. Quand ils arrivèrent sur la grande place, son père lui souhaita bonne chance. Au milieu de la place se trouvaient déjà des jeunes gens qui attendaient tout comme lui avec impatience l’arrivée des mages. Ils attendirent quelques minutes, puis les trois mages firent leur apparition.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Mickael Schuler est né le 17 juin 1991 à Saverne en Alsace. Passionné de lecture et d'écriture, ses professeurs l'ont toujours poussé à exprimer son imagination. C'est pourquoi il a décidé de se lancer dans l'écriture d'un premier manuscrit qui l'a amené à l'écriture des aventures de Kyrian, dont Kyrian et le dragon rubis est le premier tome.

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Mickael Schuler

Kyrian

et le dragon rubis

Le commencement

Dans ce petit village qui se trouvait dans le royaume de Tinadji, vivait une famille très peu riche mais qui se contentait des joies de la nature et du bienfait du ciel. Dans cette petite ferme vivait le père, un homme robuste qui travaillait toute la journée aux champs, aidé de sa femme, Juliette, une femme très grande et très frêle. Il y faisait pousser du blé et toutes sortes de légumes de la région, tout le monde adorait ses produits, chaque villageois disait que ses légumes étaient un miracle car c’étaient bel et bien les meilleurs légumes qu’ils n’aient jamais mangés et on ne les trouvait que chez lui. Même les personnes faisant du commerce avec les elfes n’avaient jamais rien goûté d’aussi bon. Comme chaque jour à son habitude, Paul travaillait aux champs avec sa femme quand ils entendirent une charrette arriver.

–Alors Kyrian, as-tu fait bon marché, ont-ils acheté tous nos produits ?

–Bonjour père, oui tous nos produits sont partis.

–Combien cela nous a-t-il rapporté ?

–Ce fut une bonne vente, pas loin de cent vingt talia.

Le talia était la monnaie courante du royaume.

–Maintenant que tu es là, allons rejoindre ta sœur qui a préparé le souper.

La sœur de Kyrian était une jeune femme blonde âgée de vingt et un ans, et aux yeux d’un bleu couleur océan. C’était une femme très belle, convoitée de tous les prétendants du royaume mais pour elle, seul le travail comptait, elle disait toujours à son père que l’amour pouvait attendre. En passant à table, Kyrian fit tomber une assiette qui se brisa. Sa sœur le regarda de son air moqueur habituel.

–Tu n’arrives même pas à soulever une assiette, petit frère ?

Kyrian lui jeta un regard plein de reproche car tous les jours, comme il était petit et pas très musclé, elle ne ratait pas une occasion de se moquer de lui. Quand ils commençaient à se chamailler, sa mère disait toujours à sa fille de laisser son petit frère tranquille, car même s’il n’était pas très fort, il était toujours serviable et très gentil et comme chaque fois, elle lui caressait ses cheveux blonds en signe de gentillesse.

–Alors fiston dans une semaine c’est ton anniversaire, sais-tu déjà ce que tu voudrais comme cadeaux ?

–Vous savez très bien, père, que je ne veux rien, simplement être avec vous.

–Tu vois Marguarette, tu devrais prendre exemple sur ton frère. Il n’a besoin de rien pour être heureux, une famille aimante lui suffit, dit-il d’un sourire sournois.

–Ce n’est pas parce que chaque fois je désire une robe pour mon anniversaire que je n’ai pas besoin d’une famille aimante, une fille a besoin de se sentir belle et désirée.

–Je vois.

Kyrian et son père se regardaient d’un œil moqueur.

Il y avait toujours eu une complicité mère-fille et père-fils au sein de leur famille. À la fin du repas, ils sortirent au clair de lune pour admirer les étoiles.

–Tu sais mon fils cette année tu auras l’âge d’être choisi.

Être choisi voulait dire que chaque année, trois mages faisaient le tour des royaumes pour trouver les personnes âgées de dix-huit ans et qui étaient dotées d’un certain pouvoir magique pour les emmener dans un royaume où seuls les magiciens pouvaient accéder. Elles y seraient formées et instruites pour devenir des chevaliers.

–Vous savez très bien que je n’ai en moi aucune magie, certaines personnes le remarquent déjà dès leur plus jeune âge, moi je n’ai rien de particulier, je suis un enfant normal.

–Certains dons ne se manifestent que plus tard.

Laissant cette discussion abordée avec son père, Kyrian alla se coucher.

Durant la nuit il rêva que la guerre était enfin finie car la guerre faisait rage sur certains continents, leur royaume avait été épargné car c’était un royaume de commerçants, il n’y avait ni bagarres ni injures, ici tout le monde s’aimait beaucoup. Dans ce rêve, il était un chevalier qui aidait les autres à mettre fin à la guerre contre les loups-garous qui vivaient non loin de leur royaume, sur une île où seuls les braves hommes étaient allés pour vaincre l’ennemi mais n’en étaient jamais revenus. Les loups-garous n’étaient pas seuls, des hommes s’étaient ralliés à eux, trop peureux de se faire tuer, ils avaient préféré servir ces animaux qui n’avaient aucune pitié.

–Kyrian lève-toi, il est 8 heures.

Comme chaque fois, sa mère le coupait en plein rêve héroïque.

Chaque jour il devait se rendre en ville, vendre ce que ses parents avaient récolté le jour d’avant. Il se leva, s’habilla et alla dans la cuisine, une bonne odeur de soupe s’en dégageait. Dès qu’il eut fini il aida son père à charger la charrette. Ensuite il partit pour la ville. De la ferme à la ville, il y avait une bonne heure de route il emmenait donc toujours avec lui un jeu de cartes pour s’occuper. En voyant la grande porte de la ville, il rangea ses cartes et ralentit sa charrette. Dès qu’il eut trouvé une bonne place, il déchargea ses produits et les éparpilla sur une couverture. Une fois qu’il eut fini, les gens commencèrent à arriver, car comme chaque matin, les gens de la ville attendaient sa venue. Dès qu’il eut tout vendu il alla à la boulangerie se chercher quelque chose à manger.

–Bonjour, je voudrais un pain s’il vous plaît.

–Un talia jeune homme.

–Merci beaucoup, au revoir.

Il remonta dans sa charrette et commença à s’éloigner de la ville en mangeant un bout de pain.

Sur le chemin il vit une biche. Il ralentit, prit son arc et une flèche qui se trouvaient dans le fond de la charrette et tira sur l’animal. La flèche lui atterrit en pleine tête. Fier de sa capture, il se dépêcha de la mettre dans la charrette. Arrivé chez lui, il sortit l’animal et le ramena dans la cuisine.

–Regardez ce que j’ai attrapé.

–Ah, ça fera un bon repas pour ce soir.

Kyrian était un bon chasseur, fin tireur qui ne ratait jamais sa cible.

Le jour de son anniversaire, sa mère le laissa dormir plus qu’à son habitude, quand il descendit à la cuisine, un grand gâteau que sa mère avait fait pour lui se trouvait sur la table.

–Bonjour tout le monde.

–Alors, bien dormi ?

–Très bien.

En se rapprochant de la table il vit un petit paquet emballé.

–C’est pour moi ?

–Bien sûr que c’est pour toi mon grand, un cadeau de ta mère et moi.

Il prit le paquet, l’ouvrit et y trouva un pull que sa mère avait tricoté pour lui ; il l’enfila tout de suite puis alla embrasser ses parents pour ce magnifique cadeau.

–Aujourd’hui tu ne feras pas le commerce, j’irai à ta place, toi tu iras voir les mages.

Même si Kyrian ne montrait aucun sentiment, il était fou de joie à l’idée d’être magicien. Une fois le déjeuner fini ils partirent tous les deux pour la ville. Quand ils arrivèrent sur la grande place, son père lui souhaita bonne chance. Au milieu de la place se trouvaient déjà des jeunes gens qui attendaient tout comme lui avec impatience l’arrivée des mages. Ils attendirent quelques minutes, puis les trois mages firent leur apparition.

–Bonjour jeunes gens, je me présente je m’appelle Aurus, celui à ma gauche se nomme Balthazard et celui à ma droite Séphir. Voilà comment nous allons procéder : j’ai ici vos noms et quand je vous appellerai, vous vous approcherez de nous, n’ayez pas peur, tout se passera très bien. Commençons. J’appelle Kita.

Une jeune fille s’avança, et suivit Balthazard dans la tente qui avait été aménagée pour l’occasion. Elle en ressortit quelques minutes plus tard. Kyrian les voyait tous passer jusqu’au moment où il entendit son nom sortir de la bouche du mage, il était le dernier. Son sang se figea, il entra dans la tente en suivant l’un d’eux.

–Entre, entre, n’aie pas peur, assieds-toi.

Kyrian prit place sur la chaise devant les mages.

–Donc je vais t’expliquer comment cela va se passer : je vais poser mes mains sur toi et chercher la magie si elle coule en toi, tu as compris ?

–Oui, cela va-t-il être douloureux ?

–Non tu ne sentiras qu’un léger picotement dans ton cerveau, alors maintenant détends-toi.

Il avança ses mains et les posa sur la tête de Kyrian.

–Ferme les yeux.

Plusieurs minutes s’étaient écoulées lorsque le mage enleva ses mains de sa tête.

–Tu peux rouvrir les yeux, j’ai besoin de parler à mes confrères de ce que j’ai vu, je te demande de ne pas bouger d’ici.

Ils s’éloignèrent tous les trois plus loin jusqu’à ce que le garçon ne puisse plus les entendre. De temps en temps il entendait quelques mots. Une fois qu’ils eurent fini, ils revinrent vers lui.

–Mes confrères vont procéder à la même chose que moi pour être sûrs que je ne me sois pas trompé.

Une fois que les deux autres eurent fini, ils se regardèrent pendant un long moment.

–C’est fantastique, ça se produit enfin après deux cents ans de longue recherche à travers le pays.

Kyrian, toujours intimidé par les mages, prononça quelques mots.

–Qu’y a-t-il de fantastique ?

–Toi mon garçon, tu es celui que nous recherchons depuis fort longtemps.

–Nous ne pouvons pas rester ici, nous devons partir, allons chez toi parler à tes parents.

Kyrian, qui ne comprenait pas, obéit aux mages. Ils rejoignirent son père qui, à la requête de son fils, remballa ses légumes et remit ce qu’il n’avait pas vendu dans la charrette.

Arrivé à la maison, il les pria d’entrer. Sa mère était assise avec sa sœur en train de parler des garçons, un de leur sujet favori.

–Mesdames, dirent les trois mages en chœur.

À la vue des trois hommes, aucune des deux ne sut que répondre. Elles étaient bouche bée.

Voyant que sa femme et sa fille ne répondaient pas, le père de Kyrian fit asseoir les trois hommes autour de la table. Une fois installés, ils se présentèrent.

–Avant de commencer, désirez-vous un café ?

–Volontiers madame.

Quand leur café fut servi, Séphir prit la parole.

–Nous sommes venus car votre enfant a un très grand potentiel magique.

–Tu vois mon fils, je le savais, lança son père.

–Pour que cette histoire ait un sens je vais tout vous raconter depuis le début. Comme vous le savez certainement, la guerre entre les chevaliers et les loups-garous a commencé il y a deux cents ans environ. Suite à cette rencontre, notre pays nous a demandé de chercher toute personne ayant un potentiel magique suffisant pour monter une armée, pour aider les soldats qui n’ont aucun talent particulier afin de défendre notre empire. Depuis que nous nous rendons dans tous les royaumes de l’empire, jamais nous n’avons vu un potentiel magique aussi grand que celui de votre fils. D’après ce que nous avons ressenti, il se pourrait bien qu’il l’élu qui mettra fin à cette guerre.

–L’élu ?

–Il est dit dans un livre que celui qui mettra fin à cette guerre n’aura aucune limite dans la magie, il sera même plus fort que tous les mages réunis. Dans notre château, chaque élève à son arrivée reçoit un œuf, ce n’est pas l’élève qui le choisit mais l’œuf qui choisit son maître. Il peut contenir n’importe quel animal. Suivant le cœur de l’enfant qui le tient, l’œuf lui donnera l’animal idéal pour lui, ce peut être un lion, un papillon, un singe, toute sorte d’animal mais tout ceci dépendra de l’enfant ; mais dans le livre il y est dit que l’élu ne peut avoir un animal commun aux autres.

–Il n’aura pas d’animal commun ? C’est-à-dire ? demanda Kyrian.

–Personne ne le sait, le livre n’en dit pas plus, seulement que ce sera un animal qui n’obéira qu’à lui, que sa force et sa puissance seront inimaginables tout comme son maître, je ne peux vous en dire plus que ce que j’en ai lu.

Après cette histoire, tout le monde était encore stupéfait et personne ne parla. Pour rompre le silence Balthazard prit la parole.

–Auriez-vous encore du café s’il vous plaît ?

–Mais bien sûr.

Marguarette se leva et servit un café aux mages.

Une fois qu’il avait repris ses esprits Kyrian prit la parole.

–Serait-ce possible que ce soit moi ?

–Ton potentiel magique nous indique beaucoup de talent et une grande envie de prouver ce que tu vaux.

–Si c’est moi que dois-je faire ?

–Que ce soit toi ou pas, si tu le veux, et seulement si tu le veux, tu peux venir avec nous pour apprendre la magie.

Kyrian regarda ses parents et sa sœur qui l’observaient. Quitter sa famille, il n’y avait jamais pensé.

–Nous te laissons cette nuit pour réfléchir, car demain nous devons partir.

–Très bien vous aurez ma réponse demain.

Les trois mages saluèrent la famille puis s’en allèrent en fermant la porte derrière eux.

Une fois les mages partis, tous se dévisagèrent d’un regard triste.

–Que vas-tu faire mon fils ? demanda sa mère sur le point de sangloter.

–J’ai toujours voulu aider notre royaume contre l’envahisseur et maintenant que j’en ai la possibilité, je pense que je vais accepter.

–Tu sais Kyrian, il y a des risques.

–Je le sais, mais si tel est mon destin je dois les aider.

–Donc demain tu partiras avec eux ?

–Oui.

Sur ces mots ils allèrent tous se coucher.